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J'ai eu une première réaction de rejet, avec une certaine difficulté à me plonger dedans. Puis j'y suis retourné, pour finalement être assez bluffé par la démarche de l'auteur, ou en tout cas ce que je pense en avoir saisi.
D'une certaine façon, on est entraîné dans le même monde que les personnages et on ressent ce qu'ils ressentent... l'ennui y compris. Si c'est voulu, c'est plutôt culotté. Sinon, disons que je m'en suis accommodé et que j'ai vu derrière les effets déployés - couleurs ternes, répétitions, attente interminable, règlements poussés jusqu'à l'absurde - un reflet d'une réalité que je connais bien pour prendre le train tous les jours pour aller bosser. Finalement, ce n'est qu'une projection, et la déformation par rapport à une réalité qui touche parfois elle-même à l'absurde est en fait assez fine. Les petits détails à première vue anodins, comme les pictogrammes qui parsèment les planches pour illustrer tout et n'importe quoi, ou les gens qui font semblant de se rencontrer alors qu'ils se voient tous les jours, ne sont pas totalement étrangers à une certaine routine qu'on peut observer "en vrai".
Bref, tout ça pour dire que je ne sais pas si j'ai aimé l'album - peut-on parler d'aimer quelque chose d'aussi revêche ? - mais je suis content de l'avoir lu, parce que la démarche interpelle, comme le propos. Parfois trop proche de Beckett, peut-être ? Je ne sais pas trop, l'idée est là, mais la réalisation est autre !
Huis clos étouffant dans l'immensité d'une gare et de ses dépendances. La personne humaine y est plus pantin qu'acteur, mais l'ensemble pourrait aisément être transposé dans le cadre d'une pièce de théatre. Les dialogues y sont savoureux.
Absurde, noir, voire un rien nihilisme, mais non dénué d'esprit et de questionnement sur la condition humaine. La construction de cet album est d'une remarquable intelligence.
J'ai eu une première réaction de rejet, avec une certaine difficulté à me plonger dedans. Puis j'y suis retourné, pour finalement être assez bluffé par la démarche de l'auteur, ou en tout cas ce que je pense en avoir saisi.
D'une certaine façon, on est entraîné dans le même monde que les personnages et on ressent ce qu'ils ressentent... l'ennui y compris. Si c'est voulu, c'est plutôt culotté. Sinon, disons que je m'en suis accommodé et que j'ai vu derrière les effets déployés - couleurs ternes, répétitions, attente interminable, règlements poussés jusqu'à l'absurde - un reflet d'une réalité que je connais bien pour prendre le train tous les jours pour aller bosser. Finalement, ce n'est qu'une projection, et la déformation par rapport à une réalité qui touche parfois elle-même à l'absurde est en fait assez fine. Les petits détails à première vue anodins, comme les pictogrammes qui parsèment les planches pour illustrer tout et n'importe quoi, ou les gens qui font semblant de se rencontrer alors qu'ils se voient tous les jours, ne sont pas totalement étrangers à une certaine routine qu'on peut observer "en vrai".
Bref, tout ça pour dire que je ne sais pas si j'ai aimé l'album - peut-on parler d'aimer quelque chose d'aussi revêche ? - mais je suis content de l'avoir lu, parce que la démarche interpelle, comme le propos. Parfois trop proche de Beckett, peut-être ? Je ne sais pas trop, l'idée est là, mais la réalisation est autre !
Huis clos étouffant dans l'immensité d'une gare et de ses dépendances. La personne humaine y est plus pantin qu'acteur, mais l'ensemble pourrait aisément être transposé dans le cadre d'une pièce de théatre. Les dialogues y sont savoureux.
Absurde, noir, voire un rien nihilisme, mais non dénué d'esprit et de questionnement sur la condition humaine. La construction de cet album est d'une remarquable intelligence.