Spirou et Fantasio par... (Une aventure de) / Le Spirou de...
14. L'Espoir malgré tout - Deuxième partie - Un peu plus loin vers l'horreur
Une BD de Émile Bravo chez Dupuis - 2019
10/2019 (04 octobre 2019) 88 pages 9791034731626 Grand format 372811
Automne 1940. Spirou arrive à convaincre Fantasio de ne pas prendre le train pour partir travailler en Allemagne. Mais les temps sont durs et Spirou est menacé d'expulsion par le prêtre qui lui loue une chambrette. C'est alors qu'il a une brillante idée : avec Fantasio, il va monter un théâtre de marionnettes itinérant pour donner un peu de joie aux enfants qui n'ont rien d'autre à faire que de subir (ou jouer à) la guerre. Félix et Felka, le couple de peintres juifs allemands exilés à Bruxelles, les aident à réaliser les décors, et Fantasio, esprit... Lire la suite
A l'aide d'un scénario plus cohérent, les aventures de Spirou pendant la 2ème guerre mondiale se poursuivent. La candeur de notre personnage principal est en parfaite opposition à l'ignominie qui l'entoure. L'auteur arrive à retranscrire des faits historiques, à les mettre en situation et à les dénoncer de manière accessible aux plus jeunes.
Le côté un peu trop naïf des situations pourrait néanmoins déplaire aux lecteurs plus aguerris.
On retrouve quelques doses d'humour bien senties où le talent graphique de l'auteur ne vous épargnera pas quelques rires francs.
Comme le premier tome, une histoire familiale qui le mérite de mettre à la portée de tous les épreuves difficiles vécues par une partie de la population bruxelloise, pendant l'occupation allemande.
Encore mieux que le premier. La fin de l'album m'a littéralement scotché - ce qui justifie au passage pleinement le titre de cet épisode. En lisant cette aventure, on sourit, on doute, on espère, on tremble, on souffre, on rit avec SPIROU. Du très grand art. Vivement la suite.
Impressionnant tant les différents niveaux de lecture, trés nombreux, se croisent sans jamais dégrader le rythme, l'ambiance, l'émotion. Dense, tendre, grave, subtil, c'est du grand art, bravo !
On reste dans la lignée du tome précedent: On frise la perfection !
Je pourrait écrire des lignes et des lignes de superlatif tant j'ai aimé.
Il est de ces albums ou série qui sorte du lot, qui laisse un sentiment indéfinissable, imperrissable. Où, en terminant la dernière planche on dit: "wouawwwwww"
Pour ma part, peut-être le pinacle de la BD !!!
Je n'étais pas complètement emballé par le premier volume, que je trouvais un peu laborieux, moralisateur... Et, dans ce second volume, l'action devient plus dramatique, les épreuves du très jeune et inexpérimenté Spirou, dépassé par les événements, mais tenant d'y faire face avec dignité, donnent la mesure de son courage et de sa générosité. Un véritable héros, modeste, n'ayant d'autre force que celles de son coeur. On voit peu à peu une population s'enfoncer dans l'horreur quotidienne de l'Occupation (bien présente) et de la guerre (devenue lointaine, incompréhensible et encore. plus effrayante). On y croit.
Du coup, je reviens vers le premier volume qui s'éclaire à la lumière du second, que je relis avec un autre oeil, et dont je découvre les vertus. Ce qui m'apparaissait d'une trop grande naïveté dans le comportement et les discours de Spirou face à la guerre et à la débâcle, s'efface, au profit de la vérité du personnage.
Idem pour le dessin. Il me semblait au départ un peu trop austère, sans effets, peu esthétique. Maintenant je trouve qu'il colle parfaitement au sujet, à la grisaille de ces années. Il sécrète l'inquiétude, la fragilité des personnages, la menace pesant sur eux, avec une grande efficacité.
Si Émile Bravo parvient à se maintenir à ce niveau de qualité jusqu'au bout, l'ouvrage prendra place parmi les très grandes bandes dessinées destinées à la jeunesse, et même dans l'histoire de la bande dessinée tout court.
Grandiose. On ne s'ennuye pas une seconde malgré les 90 planches. C'est à lire et à relire. J'attends la suite avec impatience.
malgré un sujet assez délicat (la 2éme guerre mondiale),émile BRAVO nous offre une suite assez plaisante, spirou et fantasio gérant d'un petit théatre de marionnettes pour enfants et adultes et pour couronner le tout fantasio qui tombe amoureux d'une femme …… déjà mariée,que dire de +,un album a lire et a avoir dans sa bibliothéque
Moins accroché que le premier tome…
Certes, c’est toujours aussi cruellement réaliste…
Mais c’est aussi assez peu différent du premier tome. Pareil en un glissement vers le pire qu’on n’atteint pas encore, une sorte d’entre-deux qui s’étire lentement sans donner diverses réponses qu’on attend…
C’est très bien fait, je ne dis pas, mais comme les histoires de Seconde Guerre, c’est pas mon truc, je m’ennuie un peu…
La naïveté de Spirou et Fantasio fait sans doute la beauté de cet album. Ce Spirou, dans l’ œuvre d’Émile Bravo, pourrait être comparé au Candide de Voltaire, toute mesure gardée. Fantasio pourrait être comparé à Pangloss le précepteur de Candide et adepte de l’optimisme à tout crin.
Connaissant les faits de la deuxième guerre mondiale et surtout celui de la déportation des juifs, il faut je pense, pour pouvoir vraiment apprécier ce génial album, ce placer dans la tête du Spirou de cette période qui reste abasourdi par les évènements qu’il subit, peut-être trop diront certains.
Le seul bémol semble sa candeur naturelle qui n’a pas de limite. Mais pour une âme pure, toutes ces épreuves n’ont pas de sens. La tolérance exacerber de Spirou est une douleur et l’amour infini qu’il porte à ses congénères pourrait s’apparenter à de la stupidité. Il a foi en l’homme, le rendant aveugle aux différentes manipulations des personnages de l’album, bons ou mauvais.
Quant à Fantasio, il semble, par moments, traverser ces années de guerres et de privations avec un certain détachement et parfois même un incroyable égoïsme. De nombreux incidents ne semblent pas le toucher. Le monde a changé, mais ses réactions interpellent souvent. Il n’agit pas, il réagit selon les circonstances et souvent par pulsions. Un être bon au fond de lui mais qui pourrait devenir dangereux si les évènements sont contraires à ses attentes. Je n’irai pas jusqu’à le comparer à Lucien Lacombe mais heureusement qu’il a un ami au cœur généreux comme Spirou.
Beaucoup de personnages seraient à étudier dans « L’espoir malgré tout » et une déclinaison de certains d’entre eux sous forme de spin-off pourrait se révéler intéressante.
J’applaudis à la réaction de notre Candide en fin d’album quand il va essayer de sauver deux enfants juifs de la déportation et se faire lui-même passer pour l’un d’entre eux afin de ne pas les laisser seuls fasse au destin dont ils n’ont pas la moindre idée.
Quelle horreur cette histoire mais quelle magnifiques albums offerts par Émile Bravo.
Bonjour une fois de plus quel choc!!!La Digne suite .L histoire avec un grand H ,le dessin ,les dialogues tout est du très haut niveau Pour moi c est une série culte qui marquera l histoire de Spirou et de la bd Des personnages attachants et surtout attendrissants Ptit Louis et Suzanne sont à pleurer ainsi que toute la bande Un Fantasio étonnant qui réalise ces erreurs et un Spirou naïf mais pas pour tout Courrez l acheter et je n est pas d action chez Dupuis