Spirou et Fantasio par... (Une aventure de) / Le Spirou de...
12. Fondation Z
Une BD de
Denis-Pierre Filippi
et
Fabrice Lebeault
chez Dupuis
- 2018
Filippi, Denis-Pierre
(Scénario)
Lebeault, Fabrice
(Dessin)
Lofé, Greg
(Couleurs)
Bannwarth, Nicolas
(Couleurs)
04/2018 (20 avril 2018) 66 pages 9791034730018 Grand format 328170
Dans l'espace infini, un vaisseau spatial attaque un transporteur extraterrestre. Du navire agresseur surgissent trois robots géants à l'intérieur desquels on reconnaît trois personnages bien connus : Champignac, Zorglub et Zantafio. Après quelques manipulations de Pacôme sur la cargaison liquide, Zorglub se réjouit : les voilà propriétaires d'un véritable océan ! Non loin de là, l'agent administratif Spirou, petit-fils du Comte, valide sur son clavier la transaction de la Fondation Z. Tout le monde ignore que ce petit fonctionnaire un peu terne... Lire la suite
J’avoue avoir du mal à comprendre les avis négatifs sur cet album…
Je ne l’avais pas acheté et lu à l’époque, car les retours n’étaient pas très bons. J’aurais dû me faire mon propre avis, je m’en rends compte aujourd’hui, car après lecture je me suis régalé du début à la fin.
C’est un vrai « vu par » : on prend les personnages de l’univers (Spirou, Fantasio, Spip, Seccotine, le Comte, Zorglub, Zantafio, etc.) et on modifie leurs rôles et leurs places.
Le tout dans le cadre d’un Space opéra digne de Valerian, d’Orbital ou de Star Wars. Les graphismes sont magnifiques, plein d’inventivités, et le scénario est dense mais facile à suivre, la narration est de haute volée (vocabulaire recherché, dialogues de qualité).
De plus la fin est magistrale (même si je l’ai un peu senti venir à quelques pages de la résolution du récit), car elle permet de « boucler la boucle ».
Sûrement le meilleur ou au moins l’un des meilleurs de cette série (hors ceux de Bravo), comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux avis des autres mais bien lire et se forger le sien !
Une aventure surprenante pour ne pas dire déroutante et plutôt mauvaise au final.
L’entrée en matière surprend, amuse et très vite perturbe. Pourquoi Spirou dans l’espace ? Qui est-il ? Qu’est-ce que la Fondation Z ?
On imagine alors ce que pourrait donner un exemple du même genre : D. Vador est employé de bureau et son chef, Monsieur Sidious lui en fait baver mais, de temps en temps, il garde le fils de sa voisine, le jeune Luke à qui il apprend à jouer au frisbee. Tout ça n’a ni queue ni tête... et l’impression qu’on a en lisant cet album est exactement la même. C’est compliqué. Donc, pour lire Fondation Z, il faut s’accrocher. Alors, on s’accroche. Mais vraiment, pour le coup. Puis on semble percevoir des éléments connus et enfin arrive le dénouement ! Et là, on se dit : « Ah ouais ! Tout ça pour ça !? »
Ce qui pêche dans cet album, c’est le scénario. Pas dans l’écriture mais bien dans le concept ! Le dessin est plutôt sympathique bien qu’un peu naïf !
Sortir un tel album est osé et même dangereux car Dupuis montre qu’il ne maîtrise plus rien de ce qui fait Spirou... Pendant ce temps, l'éditeur annonce l’arrêt de la série principale (Spirou), de la série parallèle (Le Spirou de...) mais il va poursuivre les aventures de Spirou début XXe par Émile Bravo et lancer SuperGroom, un Spirou super-héros !
On sent bien la maîtrise du personnage et de son héritage, là ! M'est avis (oui je sais, c'est toujours facile de critiquer) qu'il aurait fallu lorgner sur les américains qui tentent de faire perdurer des héros depuis plus de 80 ans sans trop de difficultés. Je dis ça, je dis rien.
Quoi qu'il en soit, ruiner le devenir d'un héros de BD, tel que Spirou, n'a pas de prix. Merci !
J’ai eu du mal à entrer dans la BD (jusqu’au 4/5ème environ, c’est dire…).
D’un côté, il y avait les dessins, qui étaient de très bonne qualité, présentant un monde futuriste crédible et intéressant. Un petit style vieillot, peut-être, dans le trait, volontairement certainement, mais qui ne m’a pas totalement emballé.
De l’autre, il y avait le scénario.
D’abord, il était un tout petit poil complexe à suivre. Mais surtout, ensuite, parce que je ne comprenais ni la cohérence ni la pertinence de l’histoire.
Spirou qui est le frère de Seccotine, petit-fils du Comte de Champignac, avec tout un tas de lien bizarre entre les personnages…
J’ai eu énormément de mal à me dégager de ça, à me demander « mais pourquoi ils ont pris Spirou pour compliquer cette histoire futuriste qui aurait pu être très bien si elle avait raconté une histoire One Shot ??? ».
Et puis, il y a la fin…
La fin qui justifie toute l’histoire et qui est absolument excellente, faisant passer cette BD d’un gros « bof » à un grand « Ah ! Ouais, quand même ! »
Ne pas se décourager, donc, la fin est bonne !
J'ai du mal à donner mon avis. J'ai aimé cet album mais c'est bizarre de retrouver Spirou et Seccotine dans un rôle proche de Laureline et Valérian. Enfin, c'est futuriste, étrange. J'aime beaucoup le dessin de Lebeault. Je le conseille quand même mais attention on sort de l'univers de Spirou.