Spirou et Fantasio par... (Une aventure de) / Le Spirou de...
11. Le Maître des hosties noires ( La femme léopard (2/2) )
Une BD de Yann et Olivier Schwartz chez Dupuis - 2017
01/2017 (20 janvier 2017) 62 pages 9782800164021 Grand format 296736
La suite (et fin) de ''La femme-léopard'' ! Spirou et Fantasio (et Spip) ont décidé d'accompagner Aniota au Congo pour rapporter le fétiche à la tribu des femmes-léopards. Sur leur route, ils croiseront une reporter très sexy de Life, un missionnaire liégeois qui parcourt le pays avec ses films éducatifs de Pili-Pili et Mata-Mata (les Laurel et Hardy africains), des savants atomistes pas encore tout à fait dénazifiés... et des tas d'animaux sauvages. Ils devront également affronter leur vieil ennemi, le colonel Von Knochen, un président indépendantiste... Lire la suite
Très bon album qui fait suite à la Femme-léopard qui m'avait frustré à cause de la suite à venir.
Moi, cette histoire en 2 tomes m'a bien plu et je ne comprends pas bien les avis négatifs précédents.
Je conseille aux pisse-froid de lire Picsou, je pense que ça sera plus à leur niveau...
Mais POURQUOI ???
Le premier opus (des mêmes auteurs) était difficile à lire à cause du jargon utilisé, et je n'avais rien trouvé de palpitant à l'intrigue. Ce deuxième (et dernier, ouf) tome fut encore plus galère pour moi à finir : argot encore plus présent, intrigue qui part dans tous les sens, sans réel liant. Pour le coup, j'ai même accélérer la cadence de lecture dans le dernier quart, en sautant des cases.
J’aime beaucoup le dessin de ce Spirou et la manière dont sont représentés les personnages. L’histoire n’est pas inintéressante mais les textes bardés de mots flamands sont assez pénibles à lire. Je me suis demandé aussi si les auteurs ont voulu faire un jeu en bombardant cette BD de références. Comme « que la Kriek-Lambic me croque » en référence au capitaine haddock, la griffe en dernière case de la page 41 en référence à « La griffe noire » d’Alix, les habitations des femmes léopards en référence au « nid du Marsupilami », Quicke et Flupke qui apparaissent sur un lampadaire et même une référence au roi lion. Il y en trop à mon goût car contrairement au dernier Lucky Luke, celles-ci partent dans tous les sens et cassent l’harmonie que cette BD aurait pu avoir. Il y a aussi de nombreux éléments qui soutirent un sourire comme la devanture du magasin « Tout pour mon colon » qui ne manque de grotesque. Au final, je pense que tout était réuni pour faire un excellent album mais malheureusement trop d’éléments viennent tout gâcher.
Avant de lire ce 2ème opus, j'ai relu "la femme léopard".
Mais rien n'y fait, je n'arrive pas à accrocher au travail (scénaristique) de Yann sur ces albums.
Je ne reconnais pas "mon" Spirou, celui que j'aime, celui de Franquin (je n'ai aucun amour pour celui de Robvel et de Jijé, même si je reconnais tout à fait leur importance, surtout pour le 2ème nom cité).
Le dessin est moins réussi que pour le précédent volume.
Mais c'est certainement lié au scénario ; quand l'histoire est mauvaise, cela se ressent dans le dessin, peu inspiré.
Il faut dire, aussi, que Dupuis nous a donné à lire un fabuleux "Spirou de" par Frank Pé, et forcément, on tombe de haut en lisant ce "maitre des osties".
C'est long, c'est chiant, c'est pas drôle, c'est déjà oublié une fois lu...
Seul le Père missionnaire sauve un peu cet album du désastre, mais c'est peu. Trop peu.
La fin est débile, elle n'a rien à voir avec un "Spirou et Fantasio", et on referme l'album avec un sale gout de navet dans la bouche.
J'ai l'impression que cette collection prétendument prestigieuse s'enfonce dans le médiocre, passé les tomes 1, 3, 6 et 10. les autres ne m'ont franchement pas emballé.
Question de gout...
Moi j'ai beaucoup aimé. Ca m'a rappelé l'époque ou Yann (Lepelletier )scénarisait Freddy Lombard pour Chaland !
Du "Tintin au Congo" sublimé et une belle synthèse réussie des années d'après Guerre à Paris, Bruxelles et au Congo...mystifié, frelouché....avec quelques lourdeurs il est vrai ( Emile Bravo a été plus frais, plus fin..)mais c'est tellement jubilatoire avec un dessin talentueux...L'Ecole de Marcinelle des débuts, sublimée là encore!
J’étais très impatient de ce deuxième album, car j’aime beaucoup la nouvelle série de Spirou plus moderne et moins bon enfant. Je mets la note de 2 pour les beaux dessins d'Olivier Schwartz, mais l'intérêt de cet album s'arrête à la lecture des bulles trop fastidieuses / Les citations sont à la limite de la compréhension et les leçons de morale sur les gentils et les méchants sont insupportables. Le scénario n’est pas à la hauteur du dessin et cache beaucoup de subtilité qui le rende difficile à lire.