Spirou et Fantasio
18. QRN sur Bretzelburg
Une BD de Greg et André Franquin chez Dupuis - 1966
01/1966 61 pages Format normal 75 à 100 euros 18744
Suite à une gaffe du Marsupilami, Spirou et Fantasio sont impliqués dans un conflit entre le roi du Bretzelburg et la présidente du Maquebasta.
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
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Tome 15 -
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Tome 57 -
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Il y a des albums de la maturité. Celui là est l'album de la difficulté.
On sent, à sa lecture, que Franquin est en train de basculer. Son dessin se dégrade par moments, tirant vers ce qui fera son nouveau style façon "idées noires" et "Gaston" des années 70-80. Et si ce style sied à Gaston, il sied nettement moins à Spirou.
Pour autant, "QRN..." n'est pas "Panade à Champignac", et se laisse lire avec plaisir. Mais ce n'est pas le sommet de la carrière de Franquin, juste un honnète album, heureusement scénarisé par Greg.
Le génie à l'état brut. Un plaisir total. Tout est savoureux.
Merci à Greg et à Franquin de nous avoir donné un tel livre.
L'apogée du duo Franquin/Greg pour moi. Du pur bonheur, à avoir absolument dans sa collection.
Dans mon top 10, sans hésiter !
Le génie de Franquin s'illustre à nouveau à merveille dans cet album particulièrement réussi. On peut dire tout ce qu'on veut mais la vraie grande période de Spirou et Fantasio, c'est celle de Franquin. Tout ce qui a été fait avant et après parait décidément bien terne à coté.
Un incontournable des aventures de Spirou, bien que Spirou soit présent il semble terriblement secondaire dans ce récit, que retenons nous sinon la scène de torture de l'infâme Docteur Kilikil, la radio miniature et le nez du Marsupilami, Marcelin Switch le radio amateur, le bus a pédales du régime de Bretzelburg, l'évasion après une joute gastronomique au château, le pyjama ridicule que porte Fantasio durant toute l'aventure, Spip qui ferait un bon repas, deux escrocs vendeurs d'armes, Trinitro grand spécialiste du dynamitage, le petit Roi si timide, un vrai chef d'oeuvre de la BD complètement farfelu, certainement l'un des meilleurs Spirou sous la houlette d'André Franquin.
PS: Il existe une version intégrale avec une vingtaine de pages supplémentaires comprenant analyse et contexte lors de la diffusion, pages et strip de l'histoire en plus et plusieurs encarts d'une page des couvertures de l'hebdomadaire.
Souvent considéré comme le meilleur album de la série et même comme l'une des meilleurs BD de l'histoire, j'attendais beaucoup de cet album.
Ce qu'il en ressort, beaucoup d'humour et une sympathique fable anti-militariste. Rien de plus, rien de moins. Un bon album, pas désagréable à lire. Mais j'ai la sensation qu'il manque quelque chose, je ne sais pas trop dire quoi mais je sais qu'il manque quelque chose. Peut être au niveau de l'intrigue que j'espérais plus "toufu".
Pas mon préféré de Franquin mais un des meilleurs, certes. Il manque un je ne sais quoi d'intrigue, ce qui m'a toujours déçu...
Cet album est le meilleur et le plus drôle de tous les Spirou. La scène de la radio miniature est inoubliable. A lire et relire.
Si l'on ne possède que 10 BD, celle ci en fait partie.
Je ne vais pas être très original par rapport aux autres avis mais c'est pour moi le meilleur album de Spirou.
Le texte est bourré de magnifiques répliques.
Beaucoup d'humour tout au long de l'histoire et des passages excellents tels le bus à pédales, le "match de Tennis" dans la cuisine, les grenades aux haricots,...Franquin au top.
Probablement l'album le plus drôle de la période Franquin. Des situations abracadabrantesques, des personnages secondaires loufoques à souhait, une histoire très bien construite; le tout mis ensemble étant d'une drôlerie effarante.
Une BD indispensable, l'un des meilleurs de Franquin, même si la caricature du peuple allemand est un peu trop poussée avec quelques clichés un peu trop nombreux parfois.
"Qrm sur Bretzelburg ou plutôt Qrn, on hésite toujours un peu..."
Ce qui est extraordinaire dans cet album, c'est la richesse des personnages secondaires...et leur humour décapant!
Qui a oublié le "berger allemand" se goinfrant les "delicatessen"
Ou les ouvriers de l'usine d'armement qui confondent les boîtes de petits pois avec des grenades?
Les jours où le moral est bas, reprenez l'album, pour quelques instants de bonheur...(Laissez le sur la table de nuit, on ne sait jamais)
Dans la ligné des Zorgub, on ne l'arrête plus ce Franquin. Rien de plus a dire que les autres commentaires qui ont plus que fait le tour du sujet.
ah si: Vive les Bretzelles! :)
Un des meilleurs Spirou de la série, et sans doute le meilleur de Franquin, le plus politique aussi. Le plus extraordinaire est sans doute que cette histoire provient d'un malentendu, ou plutôt d'un caprice d'éditeur. En effet, en dessinant ses premières planches, Franquin (qui sortait de Z comme Zorglub et l'Ombre du Z) avait en tête ce qui allait devenir quelques années plus tard "Panade à Champignac". Alors qu'il présente ses premières planches dessinées à Charles Dupuis, il explique à celui-ci qu'il s'agit de "Zorglub qui...", et Dupuis l'a arrêté par un "Non, Zorglub on vient d'en prendre 2 histoires de suite, je n'en veux plus". Décontenancé, après avoir cherché vainement avec Peyo et d'autres un moyen de rebondir sur l'histoire commencée (le Marsupilami qui avale un mini transistor), Franquin se tourne vers Greg qui imagine l'intrigue du petit roi radio amateur enfermé dans son palais. QRN sur Bretzelburg est né. Les amateurs du journal de cette époque pourront d'ailleurs rechercher dans leurs archives : la prépublication des premières planches présentait un bandeau (sans le titre de l'histoire) avec Spirou & Fantasio à droite ; Spip, le Marsu, Champignac... et Zorglub (l'air débile) à gauche !
Voilà pour l'anecdote et les débuts de cet album. Mais pour quelles raisons mérite t'il d'entrer au Panthéon des classiques ? Car c'est un des grands albums de Franquin. Graphiquement il y a deux périodes dans la conception de QRN. En effet, l'auteur souffrait (déjà !) de problèmes de santé qui jouaient malheureusement sur son talent... quelques planches sont inégales et les nouveaux personnages n'atteignent pas toujours leur maturité (par exemple, le Roi Ladislas et le Général Schmetterling dans les planches 14 et 15) ou les débuts du professeur Kilikil. Mais tout dans cette période n'est pas faible, bien au contraire ! La scène de la poursuite avec le berger allemand, ou la fantastique case de Schmetterling de dos à la planche 15 montrent bien que, même malade, Franquin était capable de véritables petits bijoux. Mais ses ennuis de santé l'obligent cependant à arrêter la création de cet album en cours de route, et ce pendant un an et demi !
Mais à la reprise (les planches sont de nouveaux numérotées en partant du chiffre 1, dans l'album classique page 27), on sent bien le retour du Grand André : Kilikil et Schemeterling prennent de l'épaisseur dès la 1ere planche et tout le reste de l'album est réalisé avec une qualité constante.
Outre ses qualités graphiques, QRN est aussi un superbe pamphlet contre la course aux armements et ceux qui s'y enrichissent. Contre l'armée aussi. Bref, c'est du "Idées Noires" 20 ans avant. La filouteries et le cynisme desmarchands
de canons, la moquerie ridicule contre les rites militaires (le salut, les gardes etc...), l'imbécilité au quotidien (les bus à pédales qui vont la course), la police politique et la pratique de la torture (même si, dans ce cas, il ne s'agit qued'une
parodie amusante, bref voilà un Spirou engagé... un des seuls d'ailleurs (avec Fournier et son "l'Ankou").
Et puis il y a l'humour... On ignore qui de Franquin ou de Greg a parsemé l'histoire de quelques petites répliques cinglantes et décalées, sorte d'histoires dans l'histoire, la plupart venant de Spip qui joue ici le rôle du râleur. Je ne prends que quelques exemples, rien que pour le plaisir :
Devenu fou furieux par manque de sommeil, le Marsupilami vient de s'assommer lui-même d'un grand coup dans le nez où était logé l'appareil :
Fantasio : Il a pulvérisé le transistor ! Qu'est ce qu'on fait dans un cas pareil ?
Spip (portant la queue du marsu, l'air détaché) : une radio...
Ou, alors qu'ils sont poursuivis par un berger allemand, Spip évite de justesse la petite valise de Switch qui tombe à côté de lui
Spip : HEP On chercherait à m'écrabouiller qu'on ne s'y prendrait pas autrement
La case suivante, c'est une énorme caisse qui s'écrase encore plus près !
Spip : Ah si ! Ceci est mieux !
Ou encore la scène entre la concierge de Switch et un policier à l'air impassible et particulièrement abruti :
Concierge : Quand je suis arrivée, ils le trainaient dans une grosse voitue noire qui attendait là
Policier (regardant à l'opposé du côté qu'on lui indique) : Où ça ?
Concierge : d'ailleurs je ne vous mens pas... il a perdu une pantoufle, pauvre monsieur... regardez elle est encore ici !..
Policier : Où ?
Concierge : Un si gentil monsieur !... En tout cas, s'il lui est arrivé malheur... snif snif... je suis certaine snif... qu'il est au ciel !...
Et l'autre con, levant la tête en l'air : Où donc ?
Bref, pour moi, cet album est un des incontournables de la BD.
Cet album est un chef d'oeuvre !!!
Le scénario de Greg est tout simplement excellent, les dialogues, l'histoire, les situations, tout est parfait. Les personnages secondaires sont fabuleux (les "gentils" comme les "méchants". Un grand classique dont on ne se lasse pas.
Pour le dessin, cela se passe de commentaire. Du grand, du trés trés grand Franquin. Son dessin est véritablement vivant. Les expressions des personnages sont magnifiques de justesse et de drolerie.
Les mots me manquent pour parler de mon album culte !