Spider
1. Rabbit hole
Une BD de
Christophe Bec
et
Stefano Raffaele
chez Soleil Productions
- 2019
Bec, Christophe
(Scénario)
Daoust, Giles
(Scénario)
Raffaele, Stefano
(Dessin)
Maiolo, Marcelo
(Couleurs)
Studio Charon
(Lettrage)
Loyvet, Pierre
(Couverture)
01/2019 (23 janvier 2019) 54 pages 9782302074460 Grand format 353821
Detroit, Michigan ; une ville en décrépitude. Charlie, femme flic tout juste sortie de l'école de police, découvre qu'une nouvelle drogue fait des ravages dans les rues de l'ex-cité industrielle. Issue d'expérimentations génétiques, la Spider provoque des mutations inouïes. Charlie s'engouffre bientôt dans une enquête obsessionnelle qui la mènera au plus profond de la Toile, l'organisation qui gère le trafic de Spider, contrôlé par Anansi, un homme ravagé par la drogue. Elle devra dépasser toutes ses limites pour parvenir à démanteler ce réseau...
Excellente enquête dans la ville de Détroit décadente, rongée par la drogue "Spider" qui détruit les corps et les esprits.
Une BD qui donne une grosse claque !
le scénario est plutôt pas mal. Les personnages antipathiques à souhait, gore avec une touche de fantastique. Les dessins sont parfois un peu brouillon mais d'autres assez beaux comme les doubles pages.
Je me suis fais plutôt happé par l'histoire, et j'attends avec impatience le tome 2
Comme souvent avec Bec, on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé. On peut s'attendre à tout.
Mais là, j'ai été particulièrement séduit par cet album. Il traite d'un sujet très peu abordé dans la bande dessiné. L'histoire avance vite et nous entraîne avec elle dans un univers très bien construit. On a envie d'en apprendre autant que les inspecteurs de police sur cette fameuse drogue Spider et tout le fanatisme qui tourne autour.
Le dessin est du pur Stefano Raffaele et colle très bien à l'univers. Même si oui par moments certains dessins peuvent paraitre un peu brouillons, on passe aisément à coté de ça pour découvrir tout le reste. On peut d’ailleurs admirer beaucoup de belles planches et notamment les 2 doubles pages que je trouve superbes. La colorisation y est aussi et sans doute pour quelque chose car elle apporte toute l'atmosphère à la fois intrigante et angoissante qui ne fait que renforcer l'immersion.
J'ai hâte de découvrir la suite.
Ce livre est tout simplement une horreur : une histoire recyclant tous les poncifs vus et lus dans des dizaines de thrillers, une insupportable complaisance dans le gore et l'horreur, et un manque de finesse - et même de réalisme - dans les relations entre les personnages, qui agissent en outre constamment en dépit du bon sens. Si la qualité de certaines planches dessinées par Raffaele rattrape ça et là l'impression de vide et d'imbécilité abyssale du scénario et des dialogues, le coup de grâce est asséné avec une vision dégueulasse de l'homosexualité féminine, qui ose même aller jusqu'à suggérer - à l'encontre de toute vérité psychologique et de la réalité - un comportement prédateur pédophile chez l'une des deux mamans - bien sûr laide, bien sûr obèse.
Une ordure nauséabonde à éviter à tout prix : dans mon cas, j'ai fait une chose que je n'avais jamais faite en près d'un demi-siècle de lecture de BDs, j'ai mis directement ce livre à la poubelle.
Le scenario commence comme celui d'unépisode de "X-files", mais dont on soupçonne que la fin ne sera pas un happy end. Et le dessin pêche un peu par un gros manque de précision.
Les personnages sont assez antipathiques (mention spéciale au chef, un beau salopard), et c'est difficile de s'attacher à eux. L'histoire est assez classique, sans plus., avec juste la touche de "modernité" obligée, la relation lesbienne de rigueur.
Le dessin déçoit.
Il est flou, pas précis, alors que le dessinateur sait composer une page. C'est dommage de vouloir dessiner aussi vite pour un résultat aussi médiocre.
Au final, si l'album était vendu dans une version low cost, avec couverture souple, à petit prix, ce ne serait pas un mauvais achat.
Mais dans cette version luxueuse (cartonnée), c'est trop cher payé.
Du low cost scenaritico-graphique au prix du premium ; un peu abusé.
j'avais initialement un apriori car avec Bec il y a le meilleur et le pire.
là, c'est plutôt dans le bon.
le scénario est bien ficelé avec cette histoire de drogue extrêmement puissante avec un coté fantastique.
au passage, cela m'a permis de me renseigner sur la Krokodil.
à découvrir pour ceux qui ont le coeur bien accroché.
les dessins sont très corrects et les couleurs bien adaptées.
bref, une bonne série à mon gout que je vais suivre.
Même si finalement il ne se passe pas grand chose dans ce 1ier opus j'ai adoré l'histoire.
Un scénario au fort potentiel mélange de polar et de science fiction.
Des personnages ni tout bons ni tout propres mais des héros à la Philip K Dick avec leur doutes et leurs faiblesses.
Dessins réussis et couleurs dans l'ambiance.
Bref on en redemande.
7/10.
Ça m'a un peu rappelé les BDs de Bec à ses débuts : pas de va-et-vient temporels incessants, et une histoire de suite plus efficace.
Après, je n'ai pas trouvé le scénario transcendant (c'est un peu gras par moment, un peu vulgaire aussi, et ça n'apporte rien à l'histoire). On est loin de "Sarah" ou "Pandémonium" (le meilleur de Bec selon moi).