Spider-Man Noir : Crépuscule à Babylone
Crépuscule à Babylone
Une BD de
Margaret Stohl
et
Juan E. Ferreyra
chez Panini Comics
(100% Marvel)
- 2021
Stohl, Margaret
(Scénario)
Ferreyra, Juan E.
(Dessin)
Ferreyra, Juan E.
(Couleurs)
Astarte Design
(Lettrage)
Rapoza, Dave
(Couverture)
Viette, Benjamin
(Traduction)
04/2021 (14 avril 2021) 100 pages 9782809495553 Format comics 430610
Découvrez une aventure pulp située dans les années 30, mettant en scène le détective immortalisé par le film Spider-Man : New Generation. Ressuscité par le dieu Araignée, le Peter Parker de la Terre-90214 entame une enquête qui le conduira de la Sicile à Istambul et fera toute la lumière sur le meurtre 'une serveuse du club de la Chatte Noire. Retrouvez de grands personnages Marvel dans une intrigue palpitante qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.
J’avais beaucoup apprécié la vague de titres estampillés "Marvel Noir" sortis il y a une dizaine d’années, en particulier ceux consacrés aux personnages de Daredevil et de Spider-Man, et c’est donc avec un certain plaisir que j’ai découvert cette troisième saison du tisseur plongé dans les années 30 (Spider-Man Noir 2020, #1-5).
A la différence des deux premières itérations de Spider-Man Noir par Hine, Sapolsky et Di Giandomenico (rééditées en Deluxe l’année dernière), cette histoire délaisse rapidement les rues de New York pour nous faire voyager tambour battant en Europe puis au Moyen-Orient. On y retrouve donc un peu moins l’ambiance urbaine de la Grande Dépression et du film noir mais heureusement le costume, l’enquête et le dessin plus sombre qu’à l’accoutumée sont toujours au rendez-vous.
Cette fois-ci Spider-Man, bien aidé de quelques compagnons de voyage, enquête sur un meurtre qui le conduit sur la trace d’une mystérieuse breloque byzantine convoitée par les nazis (la période du récit le justifie mais, voilà, encore eux…). Le scénario de Margaret Stohl n’est pas sans rappeler une aventure d’Indiana Jones, notamment ses courses-poursuites à distance, jusqu’à son final entre fantastique et ésotérique (une fin assez éloignée du film noir qui m’a toutefois un peu déçu).
Le dessin de Juan Ferreyra est très bon et ses couleurs tout en nuances de gris avec une touche de rouge (comme la très belle couverture de Dave Rapoza) participent pleinement à installer l’ambiance.