Sonora
1. La vengeance
Une BD de
Jean-Pierre Pécau
et
Benoît Dellac
chez Delcourt
- 2017
Pécau, Jean-Pierre
(Scénario)
Dellac, Benoît
(Dessin)
Smulkowski, Scarlett
(Couleurs)
Jalin, Vianney
(Lettrage)
Siner, Nicolas
(Couverture)
06/2017 (07 juin 2017) 54 pages 9782756072548 Grand format 304914
1851. Maximilien Bonnot débarque, avec d'autres aventuriers attirés par la fièvre du métal jaune, à San Juan del Sur, port de la côte pacifique, dernière étape avant San Francisco. Voilà 3 ans que la ruée vers les champs aurifères a commencé, mais Max lui ne cherche pas d'or. Héros torturé par son passé, et notamment par ce qu'il a vécu pendant la Révolution de 1848, il n'a plus qu'un seul but : se venger.
On mélange la ruée vers l'or avec la révolution française de 1848. Il est vrai que cela ne le fait pas au début surtout pour un western.
Certes, l'auteur maîtrise réellement le contexte historique mais il n'arrive pas à construire un récit crédible. Les héros et les méchants sont réellement assez caricaturaux avec en prime la belle Lola. Par ailleurs, le scénario où il est question de vengeance dans un monde assez rude est sans grande surprise.
Rien à redire pour une fois sur le dessin ainsi que la colorisation: c'est convaincant mais cela ne suffit pas à sauver l'ensemble.
Un très bon Western qui à l'originalité de nous emmener sur la ruée vers l'or, thème très peu traité en bande dessinée. Construite sur des faits historiques et authentiques, Pécau a su rendre cette histoire intéressante et captivante. Le démarrage est un peu long et il se passe un certain temps avant que l'on sache la direction que va prendre le récit, mais ensuite, tout s'enchaîne.
Le dessin est très détaillé que ça soit sur les personnages et leurs expressions ou sur les décors. Le côté un peu "fouillis" représente parfaitement l'état dans lequel se trouvait l’Amérique à cette époque-là.
Quant à la colorisation elle ne fait que rendre l'ensemble encore plus profond.
Un premier album prometteur pour la suite.
Un bon album. Un vrai premier tome et la mise en place de "l'univers" et des personnages. A ce stade, rien de bien folichon, une histoire de vengeance sur fond historique (ruée vers l'or, USA, milieu XIXeme, période propice à toutes les aventures) mais je dois dire que cela reste efficace. A confirmer quand même dans le deuxième tome.
S'agissant du dessin, certaines planches restent très belles, notamment les vues "larges". Je relèverai qu'il est quand même assez convenu (sans réelle spécificité par rapport à ce qui se fait sur le marché). En gros, c'est clairement du bon travail mais sans "spécificité".
Je n'attends plus rien du genre "western", mais il m'arrive encore d'en lire. Et là, puisqu'il ne s'agit pas d'une histoire en 1 seul volume, j'ai fait l'effort de lire.
Je n'attendais pas grand chose de cet album, le dessin ne m'avait pas époustouflé en le feuilletant en librairie. Mais je l'ai quand même lu, et mon intérêt a grandi au fur et à mesure de la lecture.
Sans doute grâce au scénariste, M Pécau, dont le travail m'a bien plu en d'autres occasions. Et une fois encore, il fait le job, l'histoire est riche, on en a pour notre argent, aussi bien pour le contexte historique que pour les duels et autres rixes bien "conquête du far west".
Et puis, bien détendu par un scénario impeccable, j'ai ouvert les yeux sur le dessin, de prime abord sans intérêt.
En fait, le dessin est excellent.
Les décors sont riches et soignées, ils demandent du temps et du talent, et le dessinateur en a beaucoup, visiblement. Bien servi par des couleurs de haut niveau, je suis entré en immersion dans ce 1er tome dont j'attends la suite avec impatience.
L'attitude du personnage principal, celui qui nous fait entrer dans l'histoire et auquel on s'attache, est humaine, et cette humanité fait du bien ; les auteurs ont évité l'écueil d'un album sans personnage positif (comme "Katanga", que je ne recommande vraiment pas, malgré ses qualités graphiques).
Juste un petit bémol :
le personnage de lola Montez est finalement (graphiquement) moins mémorable que celui de cette prostituée rousse fugacement aperçue à la sortie du bateau qui l'amène en Amérique. C'est ballot !
Au final un bon album, par une équipe impeccable.
J'ai accroché... Le dessin est satisfaisant et le scénario tient la route. Bon, c'est vrai qu'on reste dans le classique "vengeance western". Il faut aimer le genre. Moi, j'ai aimé et j'attends la suite. Si vous chercher un conseil: allez y!
j'ai beaucoup aimé cet album principalement pour son histoire entre western et récit historique sur une période assez méconnue.
les dessins quand à eux m'ont moins plus même s'ils restent de bonnes qualités.
il y a certaines imperfections principalement au niveau des proportions et sur les dessins des membres.
en dehors de ça, c'est un album réellement passionnant.
je vais attendre la suite avec impatience.
Même desservie par un dessin souvent expédié à la va vite, comme ces visages vides en arrière-plan, l’histoire est passionnante. Maximilien Bonnot ne s’intéresse pas à la ruée vers l’or californienne mais se concentre sur une vengeance qui trouve sa source sur les barricades parisiennes de la révolution de 1848. Il est à la recherche de trois hommes responsables de la mort de son frère.
Sa quête le mène donc en Californie où il va devenir le bras droit d’un général qui essaye tant bien que mal de maintenir l’ordre entre les différentes communautés toutes assoiffées du métal jaune. Son vrai but étant lui aussi de s’enrichir, il veut utiliser Maximilien, qui n’est pas dupe, pour arriver à ses fins.
Avant son arrivée en Californie, Maximilien va faire plusieurs rencontres et sauver la vie d’un représentant de Samuel Colt l’inventeur du fameux revolver. Il va aussi prendre sous sa coupe un jeune qui va se découvrir une adresse sans égale à la manipulation de cette arme. Plus tard, la rencontre avec Lola Montez, la fameuse danseuse exotique, protégée du général va, je pense, lui apporter une valise d’ennuis dans le second tome. C’est là qu’il me semble avoir détecté une légère anachronie car Lola Montez est arrivée en Californie en 1853 alors que le début des échauffourées entre Américains et étrangers d’Amérique latine a commencé en 1851. Mais, il faut savoir faire la part des choses dans ce style de BD qui adapte la réalité pour « romancer ».
Par contre, j’ai appris (et cela semble réel) que de nombreux navires avaient été abandonnés par les équipages qui amenaient les chercheurs d’or en Californie pour devenir eux-mêmes ces rêveurs de lendemains mâtinés d’or.
Donc voilà une BD avec un scénario séduisant dont j’attends la suite malgré ce dessin perfectible et pourtant suffisant pour nous faire découvrir cette histoire aux multiples facettes.