Le songe de Siwel
Une BD de Enfin Libre chez La boîte à bulles - 2009
10/2009 (04 février 2010) 128 pages 9782849530993 A l'italienne 104217
Une jeune fille têtue et curieuse croise le chemin d'un lapin très en retard (qui n'est autre que le Lapinot de Lewis Trondheim !)… Cela vous rappelle quelque chose ? Plongeant dans les ténèbres d'une mystérieuse bibliothèque, voilà Siwel partie dans un voyage onirique à la Lewis Carroll, où elle croisera de célèbres héros de romans. Des rats patibulaires, une lune en forme de virgule, un farfadet frivole et fanfaron, seize Louis sonnants et trébuchants, une reine de cœur d'artichaut, une glace qui réfléchit, un Lapinot toujours pressé… Voilà quelques-unes... Lire la suite
J’ai toujours beaucoup de mal à apprécier les récits relevant de l’absurde. J’ai tout de suite capté avec les différentes références des œuvres qui relèvent aussi bien de la littérature, que du théâtre et même de la bande dessinée. Du coup, j’ai l’impression d’une certaine cohérence dans l’évolution de cette histoire. Il faudra s’accrocher jusqu’à la toute dernière page qui nous donne la solution logique. Et puis, et surtout, on ne s’y attend pas et cela fait mal. Il est vrai que la couverture pouvait déjà nous donner un indice.
Cependant, le traitement avec ce format à l’italienne, ses aquarelles assez vives est si enfantin qu’on baigne dans une espèce de naïveté au pays des merveilles. Je comprends que cette œuvre est assez iconoclaste dans son genre. A y regarder de près, j’avais lu il y a quelques années un récit de même type et qui avait la même conclusion à savoir La Promesse. L’œuvre n’avait pas fait parler d’elle ce que j’avais regretté. Le songe de Siwel ne fait que finalement reprendre la même idée qui pourra alors paraître tout à fait originale à la majorité des lecteurs.
Je n’ai pas apprécié plus que cela le songe de Siwel mais je ne peux donner décemment une note inférieure à 3 étoiles pour une œuvre d’une certaine consistance.
Je suis tombée complètement par hasard sur cette BD. Charmée par sa couverture et son titre, je me suis dit que l'ensemble pourrait me plaire et je me suis donc lancée dans sa lecture pleine de curiosité.
Méfiez-vous de son apparence enfantine, de ses couleurs pastels et douces car cette BD est définitivement destinée à un public adulte.
Le lecteur va donc suivre Siwell qui suit elle-même un lapin blanc qui semble en retard à un rendez-vous. Cela doit forcément vous rappeler quelque chose? Et bien tout le long de son périple Siwel va vivre de multiples aventures dans ce pays étranges et merveilleux. La référence à Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll est donc frappante. Mais, ce n'est pas une simple réécriture que le lecteur a sous les yeux. Très vite, les références littéraires se multiplient et les univers s'entremêlent savamment conférant au texte un univers particulier qui n'appartient qu'à lui. Vous l'aurez compris, le scénario se révèle pleins de jolies surprises et chaque page est une véritable délectation.
Les dialogues sont finement ciselés. Il y a de l'humour, des jeux de mots et là encore de nombreuses références qui font tout le charme de ce récit.
L'ensemble est mis en scène par des illustrations aux allures enfantines qui de prime abord feraient penser à une Bande Dessinée Jeunesse. Les personnages sont en rondeurs et plutôt rigolos. Les couleurs restent dans des tons pastels qui donnent l'impression d'évoluer dans un rêve. Néanmoins, j'aurai aimé une esthétique un peu plus fine pour accompagner ce scénario si travaillé.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Autant j’aime beaucoup ce que font les auteurs, autant, pour ma part, Alice aux pays des merveilles m’ennuie profondément. Je n’entre pas dans l’esprit, la fantaisie et je ne prends pas les mêmes drogues que Lewis Carroll…
Du coup, une sorte d’adaptation d’Alice, même par Enfin Libre, j’accroche pas du tout, je m’ennuie, je m’impatiente, je comprends pas, je m’ennuie ferme et j’abandonne la lecture.