Le sommet des dieux
5. Volume 5
Une BD de
Jirô Taniguchi
chez Kana
(Made in)
- 2005
Taniguchi, Jirô
(Scénario)
Taniguchi, Jirô
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Montésinos, Éric
(Autres)
Chollet, Sylvain
(Traduction)
Baku, Yumemakura
(Adapté de)
05/2005 (06 mai 2005) 300 pages 2871297800 Autre format 46937
Habu, après avoir sauvé la vie de Fukamachi, continue son ascension clandestine de l'Everest.En levant les yeux, Fukamachi aperçoit la silhouette de Habu, minuscule, loin au-dessus de lui. Ses mouvements sont prodigieux... Pourtant, Fukamachi sent que pour lui, l'aventure s'arrête là, il a frôlé la mort. Les hallucinations se sont calmées mais la migraine ne le lâche pas, Il est redescendu en dessous des 7000 mètres où l'air est plus dense et Habu et son formidable exploit ne quitte pas son esprit? Voici l'épilogue de cette magnifique série qui... Lire la suite
Franchement lisez-le ! Même si vous n'êtes pas fan d'alpinisme. Ou plutôt, surtout si vous n''êtes pas fan d'alpinisme (ce qui est mon cas) ! Car tout dans ce manga est captivant: l'intrigue de départ (une enquête policière qui titille l'intérêt du lecteur, en installant d'emblée un très bon suspense), les personnages charismatiques, les paysages grandioses, des situations en montagne proprement hallucinantes, et un dessin réaliste vraiment impeccable.
Bon, bien sûr, comme l'histoire s'étale sur cinq volumes, on rencontre inévitablement quelques longueurs. Mais dans l'ensemble, la lecture de cette série est très prenante. Aventure et récit intimiste font bon ménage dans ce manga et devraient sans nul doute vous offrir quelques heures de lecture dépaysantes.
Exceptionnel !
Dans le genre (alpinisme), je pense qu’il est difficile de faire mieux.
Comment ne pas être intriguer, impressionner par le personnage d’Habu Jôji, cet être solitaire, ambitieux, plein de charisme, dur comme la pierre qui ne trouve la paix intérieure qu’en escaladant les plus hauts sommets du monde.
Ce qui est bien avec « Le sommet des dieux », c’est qu’il ne faut pas être un féru de l’alpinisme pour comprendre quelque chose à l’intrigue.
Les auteurs ont eu l’intelligence de ne pas alourdir le récit avec des termes techniques qui pourraient en rebuter plus d’un.
Il s’agit avant tout d’une oeuvre sur la quête de soi, le sens de la vie et l’obsession des hommes à vouloir gravir en solitaire, au risque de leur vie, des montagnes toujours plus hautes et imposantes. C’est fascinant !
Taniguchi rend l’histoire très prenante et immersive grâce à un travail graphique colossal sur les décors (montagnes, panorama, véhicules…) et personnages (pas pour rien qu’il ait remporté le Prix du dessin lors du Festival d'Angoulême 2005 et il le mérite amplement)
Seul petit bémol, la longueur ( ± 1600 pages) qui aurait pu être réduite.
Même quand on n'aime pas les mangas (dessins, sens de lecture) ce qui est forcément un à priori d'ailleurs, car sur les milliers de tomes qui sortent, il y aura forcément un qui plaira, vous ne pourrez qu'être subjugués par le scénario, d'une part, et les dessins d'autre part de cette histoire en 5 tomes, pour ne pas dire 5 pavés.
Comment ne pas se laisser envoûter par la personnalité mystérieuse de Habu Jôji, 45-50 ans, une force de la nature comme on n'en voit plus, une vie discrète et même secrète, une âme impénétrable, un mental inébranlable. C'est pourtant à l'assaut de cette personnalité que va s'attacher le jeune photographe Fukamashi, que le vol de son appareil photo (qui pourrait bien être celui de George Mallory) va conduire à croiser le chemin de cet homme étrange. Mais qui peut prétendre nouer une relation avec un homme... non Habu Jôji n'est pas un homme, c'est un Être. Il ne parle pas, il pense. Il ne regarde pas, il scrute. Il ne vous voit pas, il vous croise. Mais pourquoi veut-il comme un fou s'en prendre à la face Nord de l'Everest, alors qu'il a déjà réussit le sommet ? La face Nord invaincue, sans oxygène et en hiver ! Habu a t-il perdu la raison au point de se lancer dans une expédition mortelle ? Non il est bien trop sage pour cela. Quelle force alors le tire si fort vers le haut. Le jeune Fukamashi va avoir bien du mal à le suivre et encore plus à le comprendre. Mais il aura au moins le mérite de la persévérance, car il lui en faudra pour talonner le géant qui ne le calcule même pas, voire qui le décourage mais sans le repousser pour autant. Une étrange relation va s'établir, pour notre plus grand bonheur, entre David et Goliath, entre le maître et le disciple.
Une merveille de manga, une immersion totale et vertigineuse dans les grands froids, les grands exploits et les grands hommes. Même si cette histoire est une fiction, elle nous rappelle que les héros existent.
Le scénario de Yumemakura est impeccable et les dessins de Taniguchi exceptionnels. Quel travail que ce manga. A lire absolument pour l'histoire et le dépaysement, garanti.
Un PUR chef d'oeuvre.
Il s'agit ici d'une formidable quête : la quête de soi, trouver un sens à sa vie en repousssant ses limites. Habu se cherche et force à la fois l'admiration et l'incompréhension.
Le "Sommet des dieux" ou comment le fond et la forme ne font qu'un. Par son dessin d'une incroyable précision, qui a du demander une somme colossale de travail, Tanigushi est Habu.
Aux détracteurs qui houspillent les passages vides, je dis : vous les considérez vides parce que vous n'arrivez pas à les remplir utilement. Une BD comme ça, ça se savoure, ça se digère, ça émeut, ça se respecte.
Prenez le temps de ne pas sortir indemne de cette lecture.
voila, je l'ai lu ou plutôt dévoré...5 tomes de plus de 300 pages chacun, soit plus de 1500 pages au total. Il ne m'a fallu que quelques soirées pour cela.
Du tome 1 au tome 5, le rythme est relativement lent, mais régulièrement ponctué de moment d'action et chargés en suspens.
Le graphisme en noir et blanc est superbe, le scénario original, l'intrigue est parfaite. pour moi, c'est la BD de l'année 2006 ! Vous pouvez l'acheter les yeux fermés...ou mieux, offrez le pour noël !!!
voila, je l'ai lu ou plutôt dévoré...5 tomes de plus de 300 pages chacun, soit plus de 1500 pages au total. Il ne m'a fallu que quelques soirées pour cela.
Du tome 1 au tome 5, le rythme est relativement lent, mais régulièrement ponctué de moment d'action et chargés en suspens.
Le graphisme en noir et blanc est superbe, le scénario original, l'intrigue est parfaite. pour moi, c'est la BD de l'année 2006 ! Vous pouvez l'acheter les yeux fermés...ou mieux, offrez le pour noël !!!
ultime tome d'une serie granduose.Bien plus qu'un simple manga sur le toit du monde, LE SOMMET DES DIEUX est un remarquable ouvrage sur le tempérament humain, sa resistance et sa miserable vie face a se qu'il ne pourra jamais dompté: la force de la nature.
les relations entre l'homme et la montagne sont magnifiquement represantées.
Un pure CHEF D'OEUVRE dont le seul sommet qu'il vous faudra gravir serat de passé chez votre libraire.
Les paroles non réfléchies de Fukamachi concernant la dernière partie de l’ascension folle de Habu vont-elles pousser Habu à faire plus que n’était déjà possible?
Fukamachi frôle la mort, Habu s’éloigne vers le sommet pour l’épilogue de cette magnifique série qui aura au minimum eu le mérite de passionner l’habitant d’un plat pays comme le mien pour l’alpinisme.
Le sommet du neuvième art avait déjà été atteint par Taniguchi dans d’autres séries et voici un nouveau sommet qu’il franchit en compagnie du lecteur et de Habu Jôji!