Solo (Martín)
4. Legatus
Une BD de
Oscar Martín
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2019
Martín, Oscar
(Scénario)
Martín, Oscar
(Dessin)
Martín, Oscar
(Couleurs)
Lilla
(Lettrage)
O'Griafa, Miceal
(Traduction)
Lejeune, Yannick
(Traduction)
Zeiliger, Anaïs
(Traduction)
01/2019 (23 janvier 2019) 76 pages 9782413009214 Autre format 353811
Au décès de son mentor, Legatus le chien décide d'explorer de nouvelles voies de survie, construisant ainsi sa propre légende. Autour de lui se réunissent des « adeptes » de toutes les espèces cherchant à coexister dans le monde cannibale. Mais cette nouvelle faction fait peur aux humains : si Legatus est un leader, ses fidèles sont une armée représentant un danger qu'il faut rapidement écraser...
Suite à une fin tonitruante du cycle précédent, l'intrigue se concentre sur le fils adoptif, l'héritier de Solo, Legatus.
La vision de l'auteur prend une tournure christique. On comprend vite la place du bien-être animal dans cette œuvre.
Bien-être animal opposé à l'ignominie humaine, caricaturée par une image crypto-nazie.
On change de direction par rapport au premier cycle, mais cela reste plaisant!
L'ombre de Solo continue de planer sur ce tome. Ce personnage était si charismatique. On le regrette mais bon, c'est le syndrome « Game of Thrones » que de faire mourir son héros en première saison. Pour autant, son fils spirituel Légatus ne s'en tire pas trop mal.
Il est question d'unir toutes les espèces dans un seul clan contre l'injustice des êtres humains qui exploitent les rats dans des fermes alimentaires. On retrouvera l'infâme ex-gouverneur qui n'hésite pas à tuer pour asseoir son pouvoir et récupérer ses privilèges dans une société post-apocalyptique profondément inégalitaire.
Il y a presque comme une parabole du Christ mais Légatus ne tombera pas dans ce piège même s'il semble accomplir des miracles grâce à une poudre vertueuse. Il y aura également un Juda mais dont les idées et la psychologie ont vraiment des répercussions. Tout cela va très mal se terminer.
Ce nouveau cycle semble un peu déroutant notamment vers la fin encore une fois inattendue. On se demande qui on va suivre dans le prochain tome car on se sent un peu orphelin.
Un peu déçu par apport au premier cycle, car moins déjanté et plus moraliste, mais bon le dessin est top, cela se lit très bien, et on attend la suite un peu plus dans le style premier cycle.
On ne peut que se réjouir de ce deuxième cycle. C’est toujours aussi bon. Beaucoup de choses à prendre dans cette histoire qui est, en bien des points, pathétique dans le sens premier et dans le sens péjoratif. Légatus essaye d’unir toutes les espèces en cherchant ce qu’il y a de meilleur dans chaque être. Dans ce style de rouage, il y a toujours une pièce ou un judas pour tout détruire. Une utopie avec un grand U. Magnifique histoire et superbes dessins. Vite la suite !