Sœur Marie-Thérèse
7. Ainsi soit-elle !
Une BD de
Maëster
et
Julien Solé
chez Glénat
- 2019
Maëster
(Scénario)
Solé, Julien
(Dessin)
Maëster
(Dessin)
Mariacristina
(Couleurs)
Guth, Claude
(Couleurs)
Maëster
(Préface)
10/2019 (09 octobre 2019) 43 pages 9782356261076 Grand format 374719
Priez pour nous : la revoilà ! Arrêtée par la police pour terrorisme, Sœur Marie-Thérèse comparaît devant le tribunal déflagrant de l'Ire. Mais avec une liste de chefs d'accusation plus épaisse que la Bible en 5 volumes et un avocat qui se dérobe au dernier moment, la belle est bonne pour aller en cellule et pas celle du couvent cette fois ! À moins d'un miracle venu de Jésus lui-même... Dix ans ! Dix ans que Sœur Marie-Thérèse, Notre Dame de la bande dessinée qui brûle tout sur son passage, nous avait laissés orphelins de son franc-parler, de... Lire la suite
Enfin notre "nonne essentielle" est de retour ! On retrouve tout ce qui fait le charme des récits de Maëster : de nombreux détails dans les cases, du grand n'importe quoi, du délire, des caricatures, des jeux de mots, etc. Même si les planches confiées à Solé paraissent plus vides à côté de celles de Maëster, l'ensemble reste malgré tout homogène. Ne boudons pas notre plaisir. Amen !
Enfin on retrouve notre sœur irrévérencieuse avec plaisir. Et si cette album n'est pas du tout comme les précédents, cela fait du bien de retrouver enfin une BD que l'on ne lit pas en un quart d'heure. Il faut chercher dans tous les détails du décor, essayer de reconnaître toutes les caricatures. Savoir apprécier tous ces petits détails qui font que C'EST du Maëster. Ça change de toutes ces éditions qui manquent d'imagination en racontant (ou en brodant maladroitement) l'histoire de Verlaine, Rousseau ou autre.
Autant les 4 premiers tomes sont extraordinaires, autant la série baisse graduellement par la suite : le tome 5 est un cran en dessous, le tome 6 amorce une grosse baisse de niveau, très largement confirmée par ce tome 7 sans intérêt : je n'ai jamais éclaté de rire, et ai à peine souri à 3 ou 4 endroits.
Je ne lirai même pas les suivants (s'il y en a).
A l'occasion de la sortie de ce septième album, je relis les tomes 5 et 6.
Allez, foin des "c'était mieux avant", "soeur Marie Thérèse c'est en N&B et pas en couleur", "halte à l'hérésie", et autres "anathèmes", je ne renierai pas ces albums plus récents. Les jeux de mots sont là, irrévérencieux, bons ou mauvais, le délire est complet, je m'amuse parfois à penser à Goscinny Desproges ou Gotlib, les références (à l'actualité ou autres) nombreuses, j'en ai saisi une partie, certaines, et je suis bien certain de ne pas avoir tout compris et qu'il faudra d'autres lectures.
Bon. Je n'avais pas suivi dans le détail l'actualité personnelle liée à Maëster. En lisant ce (possible) dernier opus et ces dernières pages, et sans manquer de respect à Julien Solé, allez, je me lâche : Ben oui, parfois, c'était mieux avant !!! ??? Et pourquoi pas?