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Info édition : Contient Sin City: That Yellow Bastard (1996) #1-6.
Info édition : Contient Sin City: That Yellow Bastard (1996) #1-6. Couverture à rabats. Noté "Dépôt légal : deuxième trimestre 2002".
Info édition : Pas de titrage en couverture. Illustration noire sur blanc.
C'est étrange. Frank Miller met en scène un vrai gentil pour la première fois, et on dirait presque qu'il révolutionne le genre. Pour la première fois, il utilise aussi la couleur pour représenter un certain personnage. Ça détonne.
Ce "prequel" met en scène le policier Hartigan qui cherche à sauver Nancy, cette même Nancy qu'on connaît déjà, alors qu'elle était enfant, âgée de 11 ans seulement. Et puis un peu plus tard, on la retrouve à 19 ans.
Le style graphique est toujours aussi sublime. L'histoire est particulièrement malsaine. La tension est à son zénith. Ce qui est un peu étrange pour moi, c'est que Hartigan est carrément surhumain. Certes, tous les personnages de Sin City le sont toujours un peu, mais notre vieil homme qui souffre d'angine de poitrine survit à tous les coups, toutes les balles, et même une pendaison! Il semble encore plus puissant que Marv ne l'était dans le tome 1, pourtant Miller essaie de nous le présenter comme un vieillard sur le point de mourir. Ça ne colle pas.
Quoi qu'il en soit, l'album est extrêmement divertissant, et peut-être le meilleur de la série. Mais âmes sensibles, s'abstenir.
A l'exception du 1er tome (forcement), cet opus est peut être le plus réussis de tous. Et pas qu'un peu.
Que Miller maitrise à la perfection les codes du romans noirs, c'est un fait. Les opus précédents et celui-ci le prouvent. L'histoire est toujours aussi noire, poisseuse et les personnages tout aussi noirs et poisseux.
Sauf que dans ce tome il y a des gentils, des vrais, des purs...Hartigan et Nancy, la strip teaseuse préférée de Marv. Certes les personnages flirtent en eaux troubles. Il y a du "Lemon Incest" entre eux. Le père et la fille de cœur, Le vieux et la jouvencelle, les amants maudits et chastes. Car le flic sait que cela est interdit et tout est dans le dit et l'interdit. Une passion platonique qui permet de vivre et d'espoir dans un univers de mort et de désespoir.
Et puis il y a le méchant, le jaune pourri, l'infect qui sent mauvais...l'archétype même du pourri...qui a la tête de Franck Miller himself. Etonnant que l'auteur dans son oeuvre le plus personnel graphiquement se grime en pur salop, dans une nudité absolue tout dégueu et purulent. Etonnant quand on sait la personnalité de l'auteur.
Et puis il y a le graphisme. Incroyable. Miller innove, expérimente et continue à détonner dans une narration visuelle innovante et un noir et blanc inversé qui claque. Si les tomes précédents, l'auteur était dans le confort habituel graphique, ici il est superbement inspiré.
Peut être est ce à cause de l'histoire d'amour "borderline" entre deux opposés de la morale qui s'attire. Peut être est ce à cause du méchant qui ressemble tant à Miller. Peut être est-ce Nancy, superbe icone sexuée, princesse à sauver, gamine pure dans un monde de brute et qui se protège grâce à son corps de rêves...
J'adore Miller (regardez comment il a fait revivre les héros de strange et nottament Dardevil dans les années 80 son mùeilleur show sans doute) mais là boffffffff et en plus je suis hyper fan de rodriguez !!!! Pénible de voir sa franchement vive le miller d' il y a 20 ans !!!