Simon Nian (Une aventure de)
2. Les démons de Pertransac
Une BD de François Corteggiani et Yves Rodier chez Glénat (Paris - Bruxelles) - 2006
03/2006 (29 mars 2006) 46 pages 2723451968 Format normal 54765
Par un beau dimanche matin, son Excellence Alexandros Dessinproprélis grimpait en danseuse le col du Mont Ventoux lorsque surgit une camionnette qui l'envoya s'écraser au fond d'un ravin. Quatre jours plus tard, Maître Simon Nian, proche de la victime, attend son ami Paolo à la terrasse d'un café parisien. Simon, ne souhaitant pas se rendre seul aux funérailles convie Paolo à se joindre à lui. Après avoir emprunté un cabriolet flambant neuf à un client mauvais payeur, ils prennent la route de Pertransac où d'étranges évènements se produisent. En... Lire la suite
Même commentaire que le précédentOn m'avait vanté un digne héritage de Gil Jourdan. j'avais hâte de découvrir. le dessin de Rodier est toujours superbe et digne de Tillieux Par contre le scénario est encore plus mauvais, linéaire, aucun suspens. Dommage, on comprend déjà que la série n'ira ps loin.
Voilà un album avec une aventure plutôt intéressante dans la lignée du précédent, des personnages plutôt pas mal utilisés et un petit côté rétro que j'aime bien. Cependant on pourra tout de même regretter certains dialogue plutôt douteux qui certes pouvaient passer à une certaine époque mais ici sont plutôt dérangeant malgré le côté classique de la grande époque avec lequel veulent renouer les auteurs. Celà restera le gros point noir de cette série hélas.
Un premier album peut toujours être raté, le 2àme est davantage révélateur. S'il y a du mieux, ce mieux reste malgré tout assez inconsistant. Dommage, dommage !
Le point fort de cet album est le dessin qui vous replonge dans l'univers de Tillieux. Dommage que le scenario ne soit pas à la hauteur. Une incompréhension : on trouve dans l'album à 2 reprises une diatribe anti Sarkozy, limite nauséabonde (le ministre est qualifié de nabot...). On a le droit de ne pas apprécier Sarko, mais je ne vois pas ce que ces propos viennent faire dans une BD de ce genre. Pour ça il y Libé ou l'Huma, et je n'ai surement pas acheté cette BD pour y voir exposer des opinions politiques, qui plus est de cette manière.
Du premier coup d'oeil, on songe tout de suite à un album assez bon, voir excellent. Bon. On ouvre l'album : impression confirmée, dessins magnifiques et plaisants. Jusqu'ici tout va bien. Cependant, c'est en entamant la lecture de l'album que cela coince. Les gags sont incipides et le scénariste semble persuadé qu'il faille passer par la vulgarité pour pouvoir atteindre l'humour du génialissime Maurice Tillieux. Premier point mort.
Passons les gags, côté scénario nous sommes bien loin d'une intrigue à la Gil Jourdan ou à la Félix, le scénariste ne parvient pas à tenir le lecteur en haleine et c'est, d'emblée, une mauvaise chose. En effet, les atmosphères que le scénariste souhaite créer reste mal exploitées. Ce scénario m'a laissé une mauvaise impression sur l'après-lecture et même, pendant la lecture en elle-même. Car je le confie volontier, c'est bien parce que j'aime finir ce que je commence que j'ai terminé la lecture des "Démons de Pertransac".
Les conversations entre maître Nian et son acolyte (censé, je dis bien censé, rappeller un Libellule ou un Allume-Gaz, du moins je le crois) sont parfois à la limite de l'incompréhensible. Bref, nous avons un album bien moyen, que le graphisme et le talent incroyable de Rodier sauve de justesse. Je le signale au passage, c'est bien par respect pour Yves Rodier et pour son dessin que j'ai achété cet album. J'espère qu'il ne passera pas toute sa carrière à dessiner Simon Nian, car c'est un auteur avec un potentiel énorme.