Simon Nian (Une aventure de)
1. Décime-moi un maton
Une BD de François Corteggiani et Yves Rodier chez Glénat (Paris - Bruxelles) - 2005
04/2005 (04 mai 2005) 46 pages 2723446190 Format normal 46747
Boris Dolovine s'est évadé !! Sciant les barreaux de la cellule du pénitencier de Grossmoch, le célèbre malfrat s'est fait la belle. Donnant l'alerte tardivement, les gardes arrivent néanmoins à le poursuivre jusqu'à un minuscule aérodrome où un avion l'attend. En tirant sur l'engin, celui-ci explose en plein vol avec le fuyard. Ainsi se termine la cavale de Boris Dolovine Le monde de la BD est en deuil puisque, outre ses activités criminelles, Dolovine était également un talentueux dessinateur, créateur du personnage de Bibou. Mais est-il vraiment... Lire la suite
Les aventures de cet avocat qui fait penser à un Maître Vergès mais en plus jeune ne sont pas du tout désagréables à la première lecture. Il y a de bons jeux de mots (ex: Les Editions Traknar) et une satyre du monde de la bande dessinée avec en filagramme certainement un règlement de compte des auteurs en bonne et due forme dont les enjeux nous échappent totalement.
On reconnait en effet dans le premier tome la main mise d'un parti communiste sur une bande dessinée à savoir Pif Gadget et sur l'utilisation à des fins politiques de ce personnage emblématique d'une génération aujourd'hui disparu.
J'ai également été touché par l'hommage rendu au premier tome à Maurice Tillieux par son épouse.
Cependant, je ne suis guère amateur de ces histoires avec toujours cette ligne claire signé il est vrai du disciple d'Hergé : on ne peut pas mieux faire !
J'avoue que ces enquêtes sont un peu confuses et pas très rythmées avec trop de causticité. On sent cependant une certaine qualité que d'autres lecteurs pourront apprécier, mon humble avis étant purement subjectif.
On m'avait vanté un digne héritage de Gil Jourdan. j'avais hâte de découvrir. Si le dessin de Rodier est effectivement superbe et digne de Tillieux, les scénarios sont assez quelconques pour ne pas dire mauvais. Dommage
Rodier est un pasticheur hors pair (on lui doit des "faux" Tintin aussi vrais que les vrais) Il nous fait ici du Tillieux : chic !
Sauf que ce n'est pas du Gil Jourdan : ah ?
et que le scénariste ne s'est pas foulé : oh !
Un album relativement moyen que voilà. Le dessin est très bon et dynamique mais c'est plutôt au niveau du scénario que celà coince. En effet bien que l'univers dans lequel se déroule l'intrigue est intéressant (celui de la BD pour ne pas le citer) est bien trouvé et bien utilisé (le scénariste n'est d'ailleur pas très tendre avec les divers membres de la profession mais dans certains cas il tombe très juste) l'intrigue n'en demeure moins décousue et prévisible. C'est vraiment domage ça aurait pu être excellent.
Decevant
La couverture paraissait alléchante et effectivement pour le dessin d'Yves Rodier ( un jeune dessinateur prometteur ) c'est assez reussi. Ca ressemble à du Tillieux ( l' album est préfacé par ça fille )même si c' est moins lisible ( normal Tillieux est imbattable). Mais pour les textes Corteggiani nous avait abitué a bien mieux. Une enquête confuse, des dialogues non rythmés et un dénouement qui ne surprend pas. Bref, une BD très moyenne au niveau du scénario. En ésperant que le tome 2 annocé sur la 4ème de couverture " Les démons de Pertranssac " sera plus rythmé et moins confu...