Sillage
21. Exfiltration
Une BD de
Jean-David Morvan
et
Philippe Buchet
chez Delcourt
(Neopolis)
- 2022
Morvan, Jean-David
(Scénario)
Buchet, Philippe
(Scénario)
Buchet, Philippe
(Dessin)
Buchet, Philippe
(Couleurs)
01/2022 (26 janvier 2022) 46 pages 9782413013075 Grand format 437531
En découvrant, flottant dans l'espace, 76 cadavres entassés dans un caisson à peine pressurisé pour passer un téléportail vers une vie meilleure qu'ils ne connaîtront jamais, Nävis est profondément marquée. Ce n'est pas la première fois que des malheureux tentent de quitter leur planète en guerre et finissent vaporisés. Nävis refuse de fermer les yeux et laisse parler toute son humanité.
Quand on mélange des fait d'actualité avec la bande dessinée, cela ne fait pas bon ménage ! Du coup, on pond une daube !!!
BD de propagande tout simplement !
SVP, messieurs Morvan et Buchet, évitez de mêler à votre excellente série de SF, la politique !
C'est certainement le moins bon album de la série, le plus gratuit., et comme il est raté, effectivement, ca accentue le coté "dégoulinage de bons sentiments", présents dans d'autres opus, mais desservi par une meilleure histoire. Attention au syndrome des séries trop longues, qu'on prolonge mais sans plus avoir de jus à y mettre. Allez, j'ai bon espoir cependant, car on est déjà au tome 21, mais tout n'a pas été encore livré sur ce que valent les hommes (et les femmes) en cette année ????, même si l'excellent tome 20 nous en a donné un aperçu, somme toute très plausible.
Un opus qui ne fait pas réellement avancer la trame de fond. Il y a bien quelques éléments qui nourrissent l'histoire principale, mais on arrive pas à l'intensité du tome précédent.
Ce tome-ci, une fois n'est pas coutume, les auteurs développent leurs points de vue d'une situation présente dans notre monde en la transposant dans l'univers de Sillage.
Ils n'ont jamais vraiment été subtils dans cet exercice, pourquoi le serait-il cette fois-ci ?
Cela reste un tome agréable, mais qui ne marquera certainement pas la série.
Une histoire très manichéenne qui dégouline de bons sentiments, tout droit sortie d'un JT de 20h quelconque. Aucune créativité, aucune intrigue à proprement parler, du pur jus de bien-pensance, une trame qui aurait pu se résumer à quelques planches "à côté" d'une vraie intrigue soignée, au lieu de cela on en prend pour 46 pages: on touche le fond.
Le dessin inimitable et très léché de Buchet pourrait presque sauver les meubles, mais quand je lis une BD, a fortiori de SF, j'attends quelque chose qui me sorte du marasme quotidien, me permette de m'évader et me fasse rêver; pas une diatribe moralisatrice sur l'état du monde contemporain. Pour ça y'a BHL.
Au début de la série, ce souhait était largement exaucé, malheureusement comme pas mal de BD qui ont commencé vers la même époque (comme Travis), le scenario déçoit de plus en plus: les auteurs cherchent manifestement trop à traire la vache au lieu de se retirer avec panache. Le résultat, c'est qu'on s'ennuie, et qu'à peine refermé, l'album est déjà oublié. Il est temps d'arrêter.
Un album de transition, qui utilise l'actualité comme fond du scénario. C'est certes un peu facile, mais est ce que pour autant, c'est démago de traiter ces sujets ?
Juste l'envie des auteurs de pousser un coup de gueule par l’intermédiaire de Nävis. C'est louable.
Ceux qui hurlent au politiquement correct sont les mêmes que ceux qui voient des cadavres flotter à l’heure des infos, entre le pot au feu et le Camembert, sans que ça leur coupe l’appétit.
Mais on en est tous là. Que fait on concrètement pour en finir avec toutes ces souffrances ? Pas grand chose. Il faut aider les migrants, à condition qu'ils ne s'installent pas à côté de chez moi.
tome 21
Une bd de propagande du politiquement correct. Les auteurs de bd ne devraient pas utiliser leur art à des fins de propagande même pas dissimulée.Les messages politiques sont supportables J'arrête cette série;
tome 21
Une bd de propagande du politiquement correct. Les auteurs de bd ne devraient pas utiliser leur art à des fins de propagande même pas dissimulée.Les messages politiques sont supportables J'arrête cette série;
autant j'ai adoré les 10 premiers tomes autant les derniers ne m'inspirent pas avec une descente brutale avec ce numéro 21.
surtout avec un scénario aussi politiquement correct qui dégouline de bons sentiments mais qui n'apporte pas grand chose.
j'ai manqué arrêter la lecture dés les premières pages tellement je n'arrivai pas à rentrer dans l'histoire et tellement je trouvai tout cela gnangnan.
les dessins sont toujours aussi bons heureusement mais c'était également le cas des derniers Astérix dessinés par Uderzo.
pourtant ils étaient d'un insondable ennuies et je suis très poli.
mais courage je suis certain qu'arrivé au numéro 100 il y aura des rebondissements...
Voici un tome qui est consacré à l'immigration qui reste un fléau existant toujours dans les siècles à venir. Il y aura toujours des planètes menacées dans la galaxie par la guerre et la pauvreté où des habitants seront contraint de fuir leur pays.
L'auteur décortique entièrement ce phénomène avec des passeurs avides d'argent et qui exploitent la misère. Il y a également ces cargos de fortune qui explose dans l'espace avec des caissons à peine pressurisés où s'entassent beaucoup trop de migrants.
C'est bien entendu une critique de nos sociétés actuelles. Navis qui a un gros cœur ne l'entend pas de cette oreille et va faire le maximum pour aider ces pauvres gens accompagné par une journaliste de terrain qui connaît bien le phénomène.
Le tome se termine un peu en queue de poisson où je n'ai pas bien perçu le véritable enjeu de ce récit. C'est comme si le thème de l'immigration avait prit toute la place au scénario en ne laissant que du vide.
On sent bien que c'est un tome de transition car il y a l'histoire de Navis et de son fils qui mène des recherches. On sait que la rencontre va être à nouveau inévitable. La place de ce fils va prendre de l'importance dans les futurs albums.
Le dessin est toujours aussi précis, expressif et efficace avec une mention spéciale pour les différentes races extraterrestres parfaitement identifiables.
A noter une couverture assez politiquement incorrecte avec notre héroïne qui tient un bébé dans une main et un grosse arme de type révolver dans l'autre. Je pense que cela peut faire vendre plus facilement. Cela laisse passer le message que Navis défend ardemment la veuve et l'orphelin.
Je ne vais pas le cacher: la série s'est essoufflée depuis bien longtemps mais elle perdure contre vent et marée pour nous donner des tomes sans grande envergure et qui essaye de coller à l'actualité.