Sillage
19. Temps mort
Une BD de Jean-David Morvan et Philippe Buchet chez Delcourt (Neopolis) - 2016
10/2016 (19 octobre 2016) 46 pages 9782756064864 Grand format 287061
Sillage est confronté à sa première décision de convoi indépendant : doit-il accueillir en son sein deux représentants d'une espèce pourchassée par les troupes de choc de la Constituante et présentée comme l'une des pires menaces de tout l'univers ? Cette espèce serait capable de maîtriser le temps. Voilà un pouvoir dont Nävis et Bobo, qui traquent le voleur de l'ornosphère, auraient bien besoin.
Si la construction est vraiment originale, le concept de cette nouvelle race alienne remarquable et au potentiel incroyable, le fond de l'histoire n'évolue pas vraiment. Si Morvan avait su inclure ce scénario écrit pour un tome, dans la trame générale de Sillage, comme il l'a réussi dans plusieurs tomes, cela aurait été un des tous meilleurs de la série !
Un album plaisant, avec un structure très intéressante ... mais ça s'arrête là.
Sillage complété ! Je suis rendu au même point que ceux qui ont lu cette superbe série de science-fiction, soit celui d'attendre avec impatience le 20e tome.
Ce 19e album par contre, est peut-être l'un de ceux que j'ai le moins aimé de cette saga. J'ai trouvé l'intrigue un peu trop brouillonne, probablement dû au fait que l'histoire était raconté de façon déchronologique.
L'autre point que j'ai moins aimé, c'est la place qu'occupait Navis dans ce volume. Elle était relégué au second plan pour laisser plus de place a son fils et malgré que celui-ci devient plus sympathique au fil des albums, je préfère quand même de beaucoup Navis.
Je sais par contre, qu'a chaque fois qu'un tome me plaisait un peu moins, le suivant était excellent. Pour les dessins, comme d'habitude, ceux-ci sont toujours aussi magnifiques.
Mon avis : 6.5/10
J’ai adoré le principe.
Ces êtres qui peuvent glisser sur le temps pour voir ce qui s’est passé ou se passera, ça fonctionne bien, c’est intéressant et ça ouvre plein de possibilités.
A commencer par la narration découpée en puzzle qui permet de tout comprendre au fur et à mesure.
Les dessins restent excellents à mon goût – et même si je ne suis pas fan du design des nouveaux protagonistes de ce tome, la scène de gare, pleine d’inventivité dans les détails, vaut le coup !
Cependant, deux détails m’ont laissé pantois (enfin, plus que des détails…).
Pourquoi le choix du Yiarhu-kah ??? Cela offre, certes, de nouvelles opportunités – dont le nouveau pouvoir de Nävis qui commençait à prendre beaucoup (trop) de recul avec les nouveaux arrivants… Mais pourquoi ce choix ?
Et puis si le pouvoir temporel est intéressant, l’explication finale tombe si brutalement qu’il m’a fallu un temps pour tout bien comprendre… Quelques cases supplémentaires pour arriver à cette fin, en douceur, n’auraient pas été superflues…
Dommage que ce final m’ait laissé quelques déceptions parce que l’ensemble est bon, surtout les images arrêtées !
d'habitude, j'adore cette série (surtout les 10 premiers).
cependant, pour cet album, je suis un peu déçu.
les dessins de Bucher sont, comme d'habitude, splendides.
mais l'histoire en elle même ne m'a pas passionnée.
ceci étant, il y a peut être une certaine lassitude de ma part avec une série qui n'en finie pas.
mais, malgré cela, j'attendrai le prochain album avec impatience.
Au bout de quelques pages j'avais deviné jusqu'à la fin de l'album et je n'ai pas eu de surprise entre temps.
C'est ce qui arrive quand une seule idée prédomine tout un album, si le lecteur devine, il s'ennuie ferme.