Sillage
18. Psycholocauste
Une BD de Jean-David Morvan et Philippe Buchet chez Delcourt (Neopolis) - 2015
09/2015 (23 septembre 2015) 46 pages 9782756064857 Grand format 255956
Il y a un second être humain officiel à bord de Sillage et le conseil doit voter s'il lui accorde ou non la citoyenneté sillienne. Nävis l'espère vivement et prend ses responsabilités pour le convaincre. Mais très rapidement, cette préoccupation devient secondaire car un virus extrêmement puissant provenant de l'ornosphère convoité par le Magister et récupéré par Bobo.
Un récit haletant qui est en lien directe avec le tome précédent.
Ce n'est pas la première fois que toute la colonie de Sillage est en danger, mais l'intensité et le rythme imprégné dans cet album sont très efficace.
Contrairement aux tomes précédents, on a pas cette sensation de "il peut rien leur arriver", par conséquent on vibre, on a peur pour nos héros qui, une fois n'est pas coutume, sont en fâcheuse posture.
Un tome très réussi malgré le fait que le tout reste très superficiel par rapport à la trame centrale de l'histoire, et qu'on a pas réellement de nouveaux éléments qui construisent cette superbe série.
Il est globalement bon, celui-là.
Je regrette majoritairement, comme depuis quelques albums, que Nävis passe un peu au second plan, toujours aidée, secourue, devancée par Juliette, Bobo ou Yannseï…
Mais qu’importe, l’histoire est bonne, on suit avec plaisir l’infection et la tentative de trouver un antidote, il y a suspense et action…
Les dessins servent parfaitement cette course contre la montre et on n’a pas le temps de respirer pour réfléchir plus avant, happé par l’ensemble.
Eh bien voilà qui confirme le bon tome 17, qu'il est utile de relire avant d'entamer celui-ci. La série reprend un second souffle...
Il était vraiment, vraiment temps!
Un très bon album donc, dessins toujours impeccables et scénario bien pensé qui vient conclure avec brio l'aventure du tome précédent.
J'ai vraiment (re)pris du plaisir à lire Sillage. 8/10