Sillage - Premières Armes
2. Vitesse de croisière
Une BD de
Jean-David Morvan
et
Pierre-Mony Chan
chez Delcourt
(Neopolis)
- 2020
Morvan, Jean-David
(Scénario)
Buchet, Philippe
(Scénario)
Chan, Pierre-Mony
(Dessin)
Picard, Alice
(Couleurs)
Chan, Pierre-Mony
(Couleurs)
10/2020 (07 octobre 2020) 46 pages 9782413003526 Grand format 403183
Dans un rôle de barmaid qui lui sert de couverture et où elle s'ennuie à mourir, Nävis a infiltré un vaisseau de croisière spatiale pour assurer sa sécurité car de nombreux cargos disparaissent mystérieusement sans laisser de trace. L'agent spécial et son commandement croient avoir affaire à de simples actes de piraterie mais les choses sont rarement ce qu'elles semblent être.
Un épisode un peu plus subtil que le précédent avec une généreuse couche d'humour. Ce deuxième opus mélange plusieurs références d'autres partie de la série (chroniques et série mère) avec beaucoup réussite. C'est un exercice réussi qui garde une belle cohérence malgré le côté "casse gueule" de l'exercice.
Reste à voir si les auteurs vont avancer par one shot, ou vont nous proposer un arc narratif audacieux et intéressant.
Ces Premières armes sont des histoires solo présentant les premières missions de l’agent Nävis et dont le mérite premier est de permettre un retour du virtuose Pierre-Mony Chan, tellement apprécié sur l’excellente série Cross fire. Ce second opus se situe dans l’univers des pirates de l’espace et s’adresse clairement à un public Young adult avec une jeune Nävis invincible, directe, irrespectueuse, bien décidée à régler cette affaire qui lui fait perdre son temps… C’est donc bien sur les planches que vous allez baver devant une technique et un design parfaits du dessinateur qui semble se régaler en proposant des cases d’une minutie… encore améliorée par la colorisation sublime d’Alice Picard. L’attelage des deux auteurs est clairement une pépite graphique derrière laquelle se range le vétéran Morvan sur des textes un peu (trop) bavards et langage d’jeunz. [...]
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Décevant : scénario indigent, nouveau graphisme de Nävis - pour le moins - à revoir, couleurs dures desservant le dessin...
Bref, un album indigne d'une série de tout premier plan dont je reste un modeste mais enthousiaste membre de son fan-club.