Siberia 56
3. Pyramide
Une BD de Christophe Bec et Alexis Sentenac chez Glénat - 2016
01/2016 (06 janvier 2016) 54 pages 9782344006818 Grand format 264959
Les survivants de l'avant-poste terrien sur Siberia tentent d'en apprendre plus sur l'histoire de cette planète hostile. Car si les lieux semblent aujourd'hui inhabités, il reste bien les vestiges d'une civilisation avancée, notamment une imposante Pyramide en Quartz que ne tardent pas à explorer Ned et ses compagnons. Mais les questions demeurent : pourquoi ses anciens occupants sont-ils partis ? Auraient-ils eux aussi succombé à la férocité du terrible Morbius ?Christophe Bec nous emmène explorer encore un peu plus les mystères de la glaciale... Lire la suite
Vraiment sympa de se plonger dans cette nouvelle aventure.
Je ne trouve pas forcément Bec très constant ...
Beaucoup d'idées, parfois géniales... parfois ... à titre d'essais d'ira t'on...
J'ai beaucoup aimé ce dessin assez froid ... qui s'apparente à cette planète hostile ... et froide ...
L'idée des habitants des lieus fort aggressifs n'est pas une révolution mais ceux ci sont bien exploités.
Très agreable cette série en 3 tomes ... cela ne m'aurait pas gêné d'en avoir un peu plus de développement sur plus de tomes ...
La réputation de Christophe Bec n'est plus à faire: entre licences interminables (Carthago), récits mêlant science-fiction et civilisation extraterrestre (Prométhée, Olympus Mons) ou encore les séries B de tout genre, Bec peut se targuer d'avoir une bibliographie aussi longue que son bras !
Avec Sibéria 56, on est dans une approche de type série B avec un postulat de science-fiction très classique, mais au combien alléchant pour les amateurs du genre.
Au programme donc:
- des référérences visuelles et cinématographiques à une pléthore d'oeuvres (Alien 1 et 3, The Thing, Planète interdite, Prometheus et même Tremors premier du nom pour la chute des silhurs)
- Un récit mené avec efficacité et tambour battant (malgré un tome 2 très verbeux)
- Les paysages glacés de Sibéria sont bien rendus avec des magnifiques nuances de blanc et gris
- Des clichés et facilités scénaristiques (avec un gros fusil de Tchekov pour le tome 2)
- Des personnages absolument pas caractérisés et non présentés
- La fin aurait été excellente et intattendue si les auteurs n'avaient pas tout révélé au début du tome 3 :(
En ressort un sentiment mitigé: d'un côté tous les éléments sont présents pour passer un bon moment, mais en même temps, les personnages sont creux, pas développés, certaines questions sont répondues à la va-vite. Il aurait sans doute fallu raconter l'histoire sur quatre tomes au lieu de trois, dommage.
Pour résumer: Sibéria 56 est une bonne grosse série B cumulant tous les défauts énoncés plus haut. Cela se laisse lire mais ne restera pas dans les annales.
Quel dommage...
Une planète glaciale, des monstres horribles, des dangers permanents, des monuments gigantesques et mystérieux...
Ce triptyque de SF horrifique, tendance survie, aurait pu délivrer quelque chose d'intéressant, de passionnant même, et le dessin est très bon (sauf pour distinguer qui est qui, parfois).
Mais entre des personnages fades, pratiquement peu de réponses aux questions posées, et une fin annoncée dès le début de l'album, je suis resté sur ma faim avec le sentiment d'avoir été grugé.
Décevant, très décevant.
Et donc, tant mieux si il n'y a pas de suite.
Après un premier tome prometteur, puis un second plus verbeux et confus, l'histoire de finit dans un dernier opus "armageddonesque" guère passionnant, ultra verbeux (pour noyer le poisson derrière un jargon pseudo scientifique) et qui n'apporte que peu de réponses à toutes les questions soulevées dans le premier tome.
Une tendance qui, j'ai l'impression, se généralise sur un peu trop de séries signées Christophe Bec depuis quelques années, et qui commence à me saouler.
Intrigue nulle; scénario convenu vu et revu qui laisse en suspend toutes les questions qu'on pourrait se poser, conclusion nulle, bref sans intérêt.
Seul le dessin nous plonge bien dans l'ambiance du milieu hostile.