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Geoff Darrows appartient à une mouvance d’illustrateurs nés au mauvais endroit! Avec les Richard Corben (Grand prix d’Angoulême 2018), Simon Bisley et ses peintures barbares dantesques qui ont influencé notamment Olivier Ledroit, l’italien Liberatore , la mouvance ultra-réaliste trash japonaise, et plus récemment les albums d’Eric Powell il fait partie des auteurs en liberté totale dont l’amitié avec Moebius n’est pas anodine tant son travail semble tout droit sorti du magazine Métal Hurlant. Son nom est sorti du cercle des initié en 1999 lorsque les sœurs Wachowski l’embauchent avec les yeux de Chimène pour mettre en place l’univers visuel et le storyboard des films Matrix. Quand on voit la finesse de son travail on les comprend…
Ce double album (j’y reviens) est un trip sous acide, un mélange entre le artbook déchaîné d’un auteur maniaque, le storyboard détaillé d’un film d’animation qui n’existe pas et une grosse farce sacrément gonflée. Ne cherchez pas de message, de sous-texte ou je ne sais quelle vision! Geoff Darrow utilise son Shaolin Cowboy pour latter du gang dégénéré, du zombie, du requin géant et du cadavre possédé… Vaguement frustrant du fait de la structure totalement apocalyptique du « récit », l’ouvrage est d’une générosité graphique folle car l’auteur ne connaît pas la contrainte. Ainsi le second volume, outre un texte de trois pages relatant des évènements potentiellement précédents et une nouvelle de soixante pages en fin d’ouvrage, reprend le récit au travers d’une sidérante séquence de démontage de zombie sur… cent pages! Cent pages muettes de baston virtuose, le plus long plan séquence de l’histoire du cinéma qui n’en est pas un, bref, quelque chose de jamais vu et qui ne sera certainement jamais refait. Gonflé, d’une précision diabolique, un peu lassant au bout de cinquante pages, mais quelle expérience! [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/08/05/the-shaolin-cowboy-1/
Un album complètement, mais alors complètement déjanté !!!
Plus qu'un album, c'est un véritable "concept-art" que l'on tient dans les mains.
Aucun code du genre n'est respecté.
Aucun contexte n'est posé.
Aucune logique n'est présente.
En ouvrant la première page, on se retrouve simplement au milieu du désert avec un cowboy spécialiste en arts martiaux et sa mule qui parle.
Page après page, ils vont rencontrés une foule de fous furieux, un crabe royal en quête de vengeance, un bébé meurtrier, des monstres, un zombi très résistant et enfin une ville-animale géante...
Avec ça, pas de quoi s'ennuyer !!
Soyons prévenus, il ne faut pas en attendre beaucoup du scénario, car rien ne se tient, rien n'est solide, mais surtout rien n'est compréhensible.
En revanche, là ou on prend une véritable claque, c'est sur le graphisme, d'autant plus avec le très grand format de l'album.
Les dessins sont splendides, détaillés et précis.
Le découpage est à la fois novateur et cinématographique.
Et les nombreuses pleines pages sont renversantes.
Mélangez du Jodorowsky pour la BD et du Frank Miller pour le cinéma et vous obtiendrez The Shaoling Cowboy.
Ça fait véritablement du bien de découvrir un ouvrage qui perturbe, interroge, surprend et qui sort des sentiers battus.
S'en est presque jouissif.
Les 2 tomes à venir qui compléteront la série, risquent fort de nous déstabiliser encore plus.
Geoff Darrows appartient à une mouvance d’illustrateurs nés au mauvais endroit! Avec les Richard Corben (Grand prix d’Angoulême 2018), Simon Bisley et ses peintures barbares dantesques qui ont influencé notamment Olivier Ledroit, l’italien Liberatore , la mouvance ultra-réaliste trash japonaise, et plus récemment les albums d’Eric Powell il fait partie des auteurs en liberté totale dont l’amitié avec Moebius n’est pas anodine tant son travail semble tout droit sorti du magazine Métal Hurlant. Son nom est sorti du cercle des initié en 1999 lorsque les sœurs Wachowski l’embauchent avec les yeux de Chimène pour mettre en place l’univers visuel et le storyboard des films Matrix. Quand on voit la finesse de son travail on les comprend…
Ce double album (j’y reviens) est un trip sous acide, un mélange entre le artbook déchaîné d’un auteur maniaque, le storyboard détaillé d’un film d’animation qui n’existe pas et une grosse farce sacrément gonflée. Ne cherchez pas de message, de sous-texte ou je ne sais quelle vision! Geoff Darrow utilise son Shaolin Cowboy pour latter du gang dégénéré, du zombie, du requin géant et du cadavre possédé… Vaguement frustrant du fait de la structure totalement apocalyptique du « récit », l’ouvrage est d’une générosité graphique folle car l’auteur ne connaît pas la contrainte. Ainsi le second volume, outre un texte de trois pages relatant des évènements potentiellement précédents et une nouvelle de soixante pages en fin d’ouvrage, reprend le récit au travers d’une sidérante séquence de démontage de zombie sur… cent pages! Cent pages muettes de baston virtuose, le plus long plan séquence de l’histoire du cinéma qui n’en est pas un, bref, quelque chose de jamais vu et qui ne sera certainement jamais refait. Gonflé, d’une précision diabolique, un peu lassant au bout de cinquante pages, mais quelle expérience! [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/08/05/the-shaolin-cowboy-1/
Un album complètement, mais alors complètement déjanté !!!
Plus qu'un album, c'est un véritable "concept-art" que l'on tient dans les mains.
Aucun code du genre n'est respecté.
Aucun contexte n'est posé.
Aucune logique n'est présente.
En ouvrant la première page, on se retrouve simplement au milieu du désert avec un cowboy spécialiste en arts martiaux et sa mule qui parle.
Page après page, ils vont rencontrés une foule de fous furieux, un crabe royal en quête de vengeance, un bébé meurtrier, des monstres, un zombi très résistant et enfin une ville-animale géante...
Avec ça, pas de quoi s'ennuyer !!
Soyons prévenus, il ne faut pas en attendre beaucoup du scénario, car rien ne se tient, rien n'est solide, mais surtout rien n'est compréhensible.
En revanche, là ou on prend une véritable claque, c'est sur le graphisme, d'autant plus avec le très grand format de l'album.
Les dessins sont splendides, détaillés et précis.
Le découpage est à la fois novateur et cinématographique.
Et les nombreuses pleines pages sont renversantes.
Mélangez du Jodorowsky pour la BD et du Frank Miller pour le cinéma et vous obtiendrez The Shaoling Cowboy.
Ça fait véritablement du bien de découvrir un ouvrage qui perturbe, interroge, surprend et qui sort des sentiers battus.
S'en est presque jouissif.
Les 2 tomes à venir qui compléteront la série, risquent fort de nous déstabiliser encore plus.