Sergio Leone
Une BD de Noël Simsolo et Philan chez Glénat (9 1/2) - 2019
04/2019 (24 avril 2019) 178 pages 9782344024423 Autre format 365431
Il était une fois une légende du cinéma Espagne, 1965. Sur le plateau de Et pour quelques dollars de plus, Sergio Leone, qui signe désormais ses films de son vrai nom, s’entretient avec un journaliste pour évoquer son parcours… Fils de l’un des pionniers du cinéma italien, Sergio grandit dans l’Italie fasciste de Mussolini. C’est dans ce contexte trouble qu’il se passionne pour la littérature et le cinéma américains. Au sortir de la guerre, il fait ses premières armes, devenant l’assistant des plus grands réalisateurs de son époque comme Orson... Lire la suite
Un des meilleurs réalisateurs de tout les temps a (enfin) le droit à sa bande-dessinée retraçant son incroyable parcours, de sa jeunesse à ses derniers instants.
Le dessin est très sobre et en noir en blanc, ce qui est dommage au regard des films haut en couleur auxquels il a participé. Autre défaut, les personnages ont aussi tendance à parfois se ressembler apportant de la confusion au fil du récit.
Pour le reste, c'est un régal pour tout amateur cinématographique ! Nous suivons le destin de ce réalisateur qui a participé à la nouvelle vague italienne de l'après-guerre, avec tout les acteurs, réalisateurs et scénaristes impliqués de près ou de loin (Pasolini, Bertolucci, Corbucci, Eastwood, Van Cleef, Coburn, Terence Hill, Morricone, Fonda, Cardinale, Bardot, Bronson…).
Des anecdotes de tournage sont évoquées et apportent une autre lecture ou regard sur les films du maestro. Les auteurs ne sont pas tombés dans le piège de l'hagiographie et c'est tant mieux.
Un bon album pour tout fan de Sergio Leone ou toute personne désireuse d'en connaître plus à son sujet.
Ce livre est assez décevant, par rapport au formidable "Lino Ventura et l'oeil de verre", dans la même collection.
Le dessin est sobre et en noir et blanc, alors que la vie de Leone et le monde dans lequel il a vécu étaient en couleurs.
Il n'est pas toujours facile de s'y retrouver, avec les personnages, dont on ne sait pas toujours qui ils sont (on nous donne leurs noms, mais il faudrait sans arrêt s'arrêter de lire, pour aller chercher sur internet qui ils étaient, ce qui est un peu pénible).
Une biographie quand même, pas inutile, même si l'essentiel à retenir de Léone est dans ses films.