Sergent-major Bowen
1. L'homme le plus haut
Une BD de
Gil Formosa
chez Glénat
- 2011
Formosa, Gil
(Scénario)
Formosa, Gil
(Dessin)
Drouaillet, Isabelle
(Couleurs)
Formosa, Gil
(Couleurs)
05/2011 (04 mai 2011) 54 pages 9782723476621 Grand format 124901
1956, désert de White Sands, état du Nouveau-Mexique. Le Sergent-major Bowen et son supérieur le Lieutenant-colonel Cox, les deux meilleurs pilotes de l'agence militaire ultrasecrète américaine ELSE, crashent inexplicablement leur avion expérimental en plein désert, lors d'une mission qui « n'a pas eu lieu »! Étonnamment, le Général Yeppard, leur supérieur, refuse d'envoyer une équipe de sauvetage dans cette zone interdite. Les deux pilotes sont livrés à eux-mêmes !Quelle était leur véritable mission ?La confrontation avec l'énigmatique transfuge... Lire la suite
J'ai bien aimé cette nouvelle série de Gil Formosa qui se situe dans le contexte de la guerre froide. Il est vrai que le récit n'évite pas les clichés du genre mais si savamment bien mis en scène que l'on pardonne facilement. On ressent beaucoup d'énergie grâce à un trait vif et incisif ainsi qu'un découpage intelligent.
Bowen et Cox n'ont pas encore été dévoilés totalement, ce qui nous réserve des surprises ou des rebondissements pour les tomes à venir. Il y a également une certaine sensualité notamment dans les personnages féminins mais l'on reste dans le domaine du politiquement soft.
Cela ressemble un peu à ces albums d'autrefois avec ces héros ténébreux. Cependant, cela allie également une grande touche moderne. Bref, l'univers crée se révèle plutôt intéressant même si le scénario reste assez convenu.
1956, à la suite du crash de leur prototype au milieu de la zone 51, Cox et Bowen deux pilotes d’essai du E.L.S.E se retrouvent prisonniers d’Illya Kolev, un mystérieux savant russe (!) qui maîtrise une technologie spatiale très en avance sur son temps.
Le moins que l’on puisse dire est que Gil Formose frappe fort et ce dès les premières pages. L’action est musclée, les pilotes virils, la gent féminine sensuelle et plantureuse en diable et le méchant vraiment méchant et paranoïaque.
Coté scénario : c’est simple, à la limite du convenu mais cela fonctionne. Coté dessin, malgré quelque surprenantes imperfections sur les toutes 1ères pages, le trait est vif et précis, les avions toujours parfaitement dessinés et la plastique de Kimberly ou de Livenska devrait donner lieu à des dédicaces torrides.
Un album qui génère quelques réminiscences auxquelles "Bug Danny ", "Bob Morane" et consorts ne sont pas étrangers !
Se laisse lire.