Sept
19. Sept cannibales
Une BD de Sylvain Runberg et Tirso chez Delcourt - 2016
10/2016 (19 octobre 2016) 62 pages 9782756047263 Grand format 290317
Ils sont sept. Riches. Influents. L'élite. Des mâles dominants avides de sensations fortes. Ils se jouent des valeurs hypocrites d'une société qui les adule. Ne vivent-ils pas dans un monde où la loi du plus fort s'impose ouvertement ? Sept prédateurs, qui assouvissent leurs pulsions lors de gigantesques fêtes privées. Mais le rituel va être perturbé. Car cette fois-ci, leur nouvelle proie n'entend pas se laisser mener à l'abattoir...
J'aime beaucoup le dessin de Tirso et les couleurs de Morey. Et le concept du scénario aussi, en quelque sorte, quoique vraiment poussé à l'extrême. Le problème, c'est le développement de l'intrigue qui nous ramène sans cesse dans le passé pour brièvement nous montrer les singeries des protagonistes à travers les années.
Vous pourriez voir la BD de deux manières différentes -- soit on a droit ici à un fantasme de machistes qui profitent de leur art pour dessiner les pires abjections, soit on a droit à une sorte d'histoire féministe moderne qui met en valeur la "super femme" dans la deuxième moitié de l'album, un peu comme si les auteurs avaient voulu s'excuser pour la première moitié...
Euh, je ne sais pas quoi en penser. D'un côté, la deuxième moitié de l'album est beaucoup trop classique et convenue, comme si c'était obligé pour obtenir la permission de publier; de l'autre, nos personnages sont si extrêmes qu'on a de la difficulté à y croire, sans compter que j'aurais préféré une histoire plus axée sur le présent. Bref.
Cet album aurait dû s'appeler Sept sadiques et non Sept cannibales.
S'il y a une limite dans le dégoût qu'il ne faut pas franchir en ce qui me concerne, c'est bien le cannibalisme. C'est bien pire qu'une aversion. Fort heureusement, ce one-shot de la collection sept évite de montrer des scènes trop cruelles et trop gores. On aura droit aux sept bobos qui n'ont trouvé que ce passe-temps pour pimenter un peu leur vie. Il est clair qu'il y a sans doute mieux comme passion dans l'existence.
Par chance, ces bons pères de famille et cadres fortunés vont tomber sur un os. C'est bien le cas de le dire. Une jeune femme ne va pas se laisser déguster. Oui, il faut se battre contre la mauvaise santé, contre son patron, contre le terrorisme et bientôt contre les cannibales. La moralité sera sauve à la fin mais à quel prix ? Celui de la chair sans doute.
Comme tous les films d'horreur type 'survival' qui existent, sept cannibales permet de passer un bon moment, sans plus. Le scénario est très classique et convenu, les personnages un peu caricaturaux, mais le rythme de l'histoire est soutenu et sans concession.
Au final, cet album, sans être très original, reste un bon divertissement. Mais peut on faire mieux avec un format si court? Je ne pense pas
Bon album signé Runberg et Tirso.
Comme résumé au synopsis, 7 psychopathes privilégiés se croient au dessus des gens modestes de par leur fortune et organisent chaque année une orgie où ils en profitent pour lâcher libre cours à leurs pulsions de "chasse" , sauf que cette fois, rien ne se passera comme prévu.
Album qui se laisse lire, on ne s'ennuie pas. Personnellement, je n'ai pas beaucoup aimé le dessin de Tirso, trop de sombre et d'encrage je trouve..
Un très très bon album. Pour moi c'est le meilleur de la série.
Comme toujours avec Runberg l'histoire est très bien ficelée avec ses nombreux passages dans le passé, ne faisant que renforcés le coté fanatique, et violent de ce groupe de 7 amis cannibales...
Le dessin de Tiarso est sombre.
Les visages terrifiés ou menaçants des différents protagonistes sont très détaillés.
En résumé même si la trame peut paraître simpliste et déja vue, tous ces éléments font que l'ensemble reste atypique et mérite très largement d'être lu.
Sept tordus s'amusent à tuer et manger des jeunes filles (première page du ivre), jusqu'à rencontrer une Rambo féminine qui ne va pas se laisser faire. La trame est ultra classique, et seules les vices des uns et des autres empêchent de sombrer dans l'ennui. Bof.
Un pur scénario d'horreur dans le genre Survival.
Lorsque les prédateurs n'auraient pas dû choisir cette proie.