INTd2022. Secret invasion | tecou71 | Comme neuf | 9.99€ |
Info édition : Contient les épisodes Secret Invasion: Prologue (2008) et Secret Invasion (2008) #1-8.
Albums composant l'intégrale :
Info édition : Réédition de l'INT Secret Invation MAIS, EST DIFFERENT CAR Contient les épisodes Secret Invasion: Prologue (2008), Secret Invasion (2008) #1-8 et Secret Invasion: Dark Reign (2009) #1.
Info édition : Contient les épisodes Secret Invasion: Prologue (2008) et Secret Invasion (2008) #1-8. Version hors coffret "Marvel Events - Les sagas cosmiques" (2017). En fin d'album, galerie de couvertures de 21 pages et postface de Christian Grasse.
Info édition : Contient les épisodes : Secret Invasion Prologue, Secret Invasion #1-8
Info édition : Contient les épisodes US : Secret Invasion Prologue et Secret Invasion (2008) #1-8
Albums composant l'intégrale :
Event annonciateur de la triste période Dark Reign, "Secret Invasion" n’est qu’une succession navrante d’affrontements aussi bourrins qu’inutiles. A croire que Brian M. Bendis n’avait qu’un pitch en tête et l’a délayé sur huit épisodes grâce aux habituels bourre-pifs propres aux comics de super-héros (Secret Invasion: Prologue 2008, #1 et Secret Invasion 2008, #1-8).
Pour la remise en contexte, cet event se situe juste après Civil War mais il ne reste déjà quasiment plus rien de ce dernier. A défaut d’un véritable scénario, Bendis a tout au plus eu l’idée de substituer certains super-héros par des extraterrestres Skrulls. La ressemblance est frappante, chacun s’interroge, se méfie, doute et cela aurait pu donner un event malin à base d’infiltration ou d’espionnage (en l’occurrence quelque chose en lien avec le secret). Au lieu de ça, toutes les équipes de super-héros, des plus connues aux plus obscures, affrontent sans finesse des Skrulls à longueur de pages jusqu’à ce que Norman Osborn tue leur chef. Sans doute fallait-il un – mauvais – prétexte pour faire passer ce dernier du statut mineur auquel il était cantonné à celui de super-vilain et de personnage central de la – toute aussi mauvaise – période Dark Reign qui couvrira toute l’année 2009.
Prolifique et bien aidé par sa renommée, Bendis est donc capable du meilleur comme du pire et c’est du pire dont il est malheureusement question ici. Tout n’est pas à jeter cependant, le dessin de Leinil Francis Yu est très correct, voire bon par moments. Mais, pour ces premiers travaux, il a encore tendance à faire en permanence dans l’exagération et le super-héroïque avec ces héros musculeux et ces héroïnes sexy. Il reste tout de même appréciable qu’un même artiste illustre l’entièreté d’un event et apporte ainsi une uniformité au dessin des huit épisodes, chose beaucoup plus rare aujourd’hui.
Si vous êtes intéressé par cet album, une petite piqûre de Civil War peut être nécessaire avant pour bien comprendre le contexte. Sinon, les dessins de Leinil Francis Yu sont vraiment beaux, les couleurs, parfaites et bien que le scénario soit parfois confus, le tout forme un bon comics.