Le scorpion
9. Le Masque de la Vérité
Une BD de
Stephen Desberg
et
Enrico Marini
chez Dargaud
- 2010
Desberg, Stephen
(Scénario)
Marini, Enrico
(Dessin)
Marini, Enrico
(Couleurs)
Felicetti, Stella
(Lettrage)
08/2010 (27 aout 2010) 46 pages 9782505009146 Format normal 15 à 20 euros 113222
Le poison du Scorpion commencerait-il à faire effet ? Depuis qu’il a dérobé la solde promise aux moines guerriers de Trebaldi, ce dernier est de plus en plus isolé. Paradoxalement, il n’a peut-être jamais été aussi proche de son véritable but : devenir le maître absolu de sa propre famille. Car l’archéologue et le cardinal sont les deux faces d’une même médaille : tous deux cherchent à cautériser les plaies d’un passé douloureux, rempli d’énigmes et d’intrigues. Un passé dont le « diable » tire les ficelles, pour mieux ramener son fils au bercail... Lire la suite
Superbe album une fois de plus, qui lève le voile sur pas mal de mystères, en particulier sur les origines du SCORPION enfin dévoilées (enfin, en partie ...) ! Un mystère qui nous tenait en haleine depuis le tout premier tome de la série. Rien que pour cette révélation l'album est indispensable. Ce ne sera pas la seule raison car comme d'habitude le dessin est magistral et justifie lui-aussi pleinement la lecture de cet album trépidant.
Si jusqu'au Tome 5, la série faisait un sans faute, depuis le tome 6, je trouve cela moins bon. Attention, je n'ai jamais dis "mauvais", mais l'ensemble semble moins dynamique, des lourdeurs dans le scénario, des personnages secondaires inutiles, des rebondissements parfois un peu "too much".
Quelques exemples :
Les auteurs font leur possible pour donner de la profondeur au Hussard dont le personnage s'enfonce dans l'inutilité. Il passe de plus en plus de temps au lit avec sa nouvelle copine qui est juste sans intérêt... Mejaï n'en finit plus de faire semblant de mourir et de revivre... Les tueurs employés par Tribaldi s'entretuent sans rien apporter à l'histoire... Tout le monde entre au Vatican comme dans un moulin... Le Scorpion use de stratagèmes pour approcher Tribaldi assez simplistes voir grossiers (mais où trouve-t-il tous ses déguisements ?)... Les filles sont toutes des bombes atomiques, la moitié du temps nues, qui s'envoient en l'air ou qui font des crises de jalousie... Mouais... Bof... Cela manque un peu d'inspiration tout ça...
De plus, le scorpion ressemble de plus en plus à un "super héros" des comics américains, tel un "Batman", sautant de toit en toit, habillé tout en noir, scrutant la nuit, et sauvant la veuve et l'orphelin face aux méchants...
Ainsi, la série reste "bonne" mais a perdu, pour le moment, son caractère "génial".
Allez ! Ressaisissons-nous !...
Un album réussi sur fond de lutte de pouvoir et de dépravation. Marini y excelle toujours pour croquer avec brio les différents personnages mis en page de façon efficace par l'excellent scénario de Desberg. Le Scorpion s'approche enfin de la vérité et se joue des embûches qui lui sont tendues. La fin de l'épisode laisse entrevoir un dénouement probable dans le tome 10... A moins que !
Un 9ème est plutôt réussi.
Coté dessin c'est toujours l'extase, que ce soit dans le détail des visages ou dans le graphisme des paysages.
Coté personnage, ils apparaissent tous profondement humains ni trop propres ni trop noirs.
Le scénario lève progressivement le voile sur l'exact père du scorpion.
C'est bien écrit, bien dessiné, bien agr&able à lire.
Encore une réusssite dans cette excellente série.
8/10.
Dans un Vatican sous l’emprise d’un pouvoir papal en déliquescence, le Scorpion franchit une étape décisive dans la recherche de ses origines.
Ce 9ème album confirme l’évolution initiée à partir de « Au nom du Père ». Des personnages secondaires complexes et très présents, un dessin parfait notamment au niveau des paysages urbains, un scénario riche mais sans fioriture excessive et une mise en couleur d’une grande qualité (surtout le travail sur les ambiances) concourent à la réussite de cet album. Indéniablement, le plus abouti de la série.
A lire absolument...
Je me suis retapé toute la série, pour me rappeler des événement passés.
On découvre quel est l'origine de son tatouage, et les raisons pour lesquels Trébaldi tenait à le tuer.
L'histoire avance petit à petit tranquilou.