Le scorpion
6. Le Trésor du Temple
Une BD de
Stephen Desberg
et
Enrico Marini
chez Dargaud
- 2005
Desberg, Stephen
(Scénario)
Marini, Enrico
(Dessin)
Marini, Enrico
(Couleurs)
Felicetti, Stella
(Lettrage)
10/2005 46 pages 2871297606 Format normal 15 à 20 euros 51459
Le Scorpion, la gitane Méjaï et Ansea dépêchée par la famille ennemie des Trebaldi se sont libérés de la grotte de Cappadoce dans laquelle ils croyaient trouver la véritable croix de saint Pierre et le fabuleux trésor des Templiers. Une inscription sur une épée semble indiquer une piste qui conduit, via Damas, à la dernière forteresse tenue par les Templiers... Qui de l’intrépide Scorpion, de l’ensorcelante Méjaï, de l’ambitieuse Ansea et de l’infâme Rochnan confirmera l’imposture du nouveau pape Trebaldi en ramenant à Rome la vraie croix de saint... Lire la suite
Un excellent volume qui termine de belle manière le "cycle de la croix de Pierre". Un album riche en révélations, dont l'une des plus savoureuses est l'identité du personnage de Rochnan. La nature du trésor des Templiers est également très surprenante et bien trouvée. Un tome au final très prenant où action et énigmes font bon ménage dans un cadre exotique à souhait, les décors de la Terre Sainte étant des plus envoûtants.
Avec ce tome s'achève, en quelque sorte, la fin d'un premier cycle.
Si les 5 précédents tomes s'enchainaient avec un rythme infernal, et des dessins excellents, ce 6ème tomes est un peu en-dessous.
En effet, niveau scénario, après avoir beaucoup misé sur l'action en distillant la narration, dans ce tome, les auteurs ont été obligé, pour clôturer ce cycle, de terminer certaines intrigues en blindant ce volumes d'infos. Du coup, on note une grosse perte de rythme. De plus, certains personnages secondaires ayant fais leur apparitions dans les tomes précédent, il fallait les utiliser, alors qu'ils n'ont peu, ou pas d'utilité. Dommage...
Côté dessin, c'est toujours bon même si c'est un peu en-dessous. Certaines cases sont plutôt vides et les décors un peu moins soignés...
Ce Tome 6 reste cependant bon. Même si l'on nous avait habitué à bien mieux !
Le plus envoutant dans cette BD ce sont les dessins impeccables de Marini.
Le scénario n'est^pas mal non plus même si cette course à une croix et une trop grande implication de la religion est parfois pesante.
Mais bref l'ensemble est bien ficelé et le plaisir est au rendez-vous.
8/10.
Içi aussi, le dessin et les couleurs sont réunis pour nous faire encore plus plaisir.
Cette fois le scorpion, Mejai, acompagné des deux autres personnes, se retrouvent enfermé dans une grotte par Rochnane.
On peut enfin comprendre pouquoi se type de la garde du pape, tenait absolument à garder son masque.
Pendant que Trabaldi fait règner la terreur sur Rome, le Scorpion court toujours après sa croix en Orient. Accompagné de gens peu recommendables il poursuit donc sa quête. Ce tome cloture le premier cycle et fait donc place à de nombreuses révélations. Un album palpitant !
Mazette, je me suis encore fait avoir par la nouvelle base de donnée, je souhaitais bien-sûr mettre 10/10
Ce premier cycle est vraiment passionnant et me fait penser à DA Vinci Code. Les planches sont superbes et les personnages sont passionnants car tous un peu troubles. Cette lecture nous incite à nous plonger dans le deuxième cycle.
C'était parti pour être un grand chef d'oeuvre mais là, au 6ème tome, je me demande comment ils vont sortir le scorpion de ces longueurs, on nage en plein sables mouvants...et pourtant c'était tellement bien parti ! Enfin, j'espère sincèrement que Desberg va faire rebondir son héro une dernière fois car même les meilleures choses ont une fin...et avec une chute bien ficellée (égale au 4 1er tomme) cette série à n'en pas douter restera dans les annales de la bd ! Espérons que son succès commercial n'étouffera pas le génie dans l'oeuf. bonne lecture...
Une fin de 1er cycle extrémement réussie. Le suspens monte crescendo et on est forcé d'accélèrer la lecture. La transition entre 1er et 2nd cycle se fera en douceur avec une certaine continuité. Bravo aux auteurs et vivement la suite !
Ce dernier opus de Marini et Desberg est tout aussi réussi que les précédents et clos le 1er cycle de manière intelligente laissant augurer une suite qui je l'espère sera aussi palpitante. Le dessin est-il besoin de le redire est à tomber par terre et le scénario haletant!
Quelle fin de cycle inattendue! De plus, quelle intéressante introduction au prochain cycle d'aventures du Scorpion et de sa suite d'aventuriers! Enfin, quelle équipe ces Enrico Marini et Stephen Desberg!
Toujours au rendez-vous, le talent graphique d'Enrico Marini dessert de façon magnifique cette fresque historique d'aventures où le sacré et le profane baignent dans une marée de mesquineries trompeuses et de quête du pouvoir.
Une BD ensorcellante et impossible à déposer une fois entamée. Que dire de plus? Le sixième tome d'une série indispensable!
Sous ses allures de simple histoire de caps et d'épées, le Scorpion dénonce, en fait, les dégâts que peut causer l'intrégrisme religieux. De plus, excepté dans des aventures maritimes, le XVIII sciècle est une époque peu exploitée en bd. Bon, c'est vrai que cette série reprend tous les pontifs de la bd commerciale c'est-à-dire réçit fluide et gros tirage mais je dois dire que la qualité est au rendez-vous alors pourquoi bouder son plaisir.
Le scénario de Desberg (Jimmy Tousseul, La 27eme Lettre, ect...) est une réussite, c'est indéniable. Aucunes fausses notes, la narration est efficace et l'ambiance est plutôt agréable. Le point fort du Scorpion, c'est les énigmes qui se multiplient. Oui, on se pose beaucoup de questions sur le passé de certains personnages, cela donne de la densité au réçit et nous oblige a être vigilant pour n'oublier aucuns points qui nous seraient éventuellement dévoilés.
Marini, quant à lui, confirme qu'il est est grand dessinateur. Son trait est limpide et régulier (Méjaï, la bohémienne, est superbe!) et les couleurs sont très belles et généreuses. Le seul défaut que l'on pourrait peut-être remarquer, c'est au niveau du format de la bd, je le trouve un peu restreind pour le dessin de Marini. Mais bon, voilà, quand même, une grand série en perspective. En espérant que les auteurs lui donneront une fin digne de ce nom. Cela permettra qu'elle ne perd pas toute crédibilité.
A suivre ....