Le scorpion
1. La Marque du Diable
Une BD de
Stephen Desberg
et
Enrico Marini
chez Dargaud
- 2000
Desberg, Stephen
(Scénario)
Marini, Enrico
(Dessin)
Marini, Enrico
(Couleurs)
Felicetti, Stella
(Lettrage)
10/2000 (07 octobre 2000) 46 pages 2871293015 Format normal 20 à 25 euros 2052
Pour les habitants de la basse ville, il est le Scorpion. Les hommes l’évitent, redoutant son épée plus virevoltante que la nuée de moustiques d’une chaude nuit d’été. Les femmes le cherchent, fascinées par la prestance de ce beau brun qui sait les aimer comme personne. Pour les habitants de la haute ville, il est Armando Catalano, l’homme a la perruque poudrée qui sait dénicher aux fins fonds des catacombes romaines les reliques des saints de l’antiquité et du Moyen âge que princes et éveques s’arrachent a prix d’or. Pour le cardinal Trebaldi,... Lire la suite
Avis sur la série:
Nous avons là une excellente série que je n'hésiterais pas à qualifier de Le Culte des Ténèbres. J’ai véritablement aimé grâce notamment au dessin et aux couleurs de Marini ainsi qu'à un scénario impeccable de Desberg. Les traits des personnages sont sublimes de précision. Nous assistons à un véritable bal de lignes belles et fluides avec une action qui s'enchaîne à un rythme haletant. Il s'agit bel et bien de la meilleure série de cape et d'épée.
Certes, les personnages peuvent paraître stéréotypés mais qui ne résisterait pas au charme de cette égyptienne secrètement amoureuse ? Oui, il y a également beaucoup de clichés mais on se laisse prendre facilement car la mise en scène est d'une efficacité remarquable et d'une déconcertante virtuosité ! Je sais bien que c'est une bd typiquement commerciale mais qui se plaindra si elle a un succès amplement mérité ? ::
Je dois bien avouer que c’est l’une de mes BD préférées car le scénario est totalement prenant. On passe toujours un très bon moment de lecture. Jugez par vous même: l'intrigue se base sur la volonté d'un cardinal ambitieux de restaurer à Rome le pouvoir des neuf familles. Il conquiert alors la papauté pour ce faire. Néanmoins, il aura un adversaire de taille qui se dressera sur sa route à savoir le fils d'une hérétique brûlée vive pour avoir détourné de sa voie un homme d'Eglise. Ce fils n'est autre que le Scorpion bien décidé à se venger. Entre fiction et histoire de la deuxième moitié du XVIIIème siècle, le scénario distille une théorie machiavélique du pouvoir religieux.
L'album hors collection n'est pas absolument indispensable mais il peut apporter des éléments intéressants pour les fans de la série. Le second cycle (tomes 7 et 8 ) développe un peu plus l'intrigue au détriment de l'action ce qui n'est pas pour me déplaire. Il y a l'arrivée de personnages qui vont jouer un rôle d'importance dans la guerre que livre le Scorpion au despote intégriste Trebaldi. On souhaite en connaître un peu plus sur le secret de la naissance du Scorpion qui n'est pas totalement éclairci. Il y a également de nouvelles révélations qui relancent singulièrement ce scénario déjà passionnant.
Nous allons enfin connaître la vérité sur l'identité du père dans le 10ème tome. La révélation sera fracassante car les auteurs nous ont induit volontairement en erreur. L'aventure ne sera pas terminée pour autant.
En conclusion, nous avons là une BD dynamique et plus encore: une formidable aventure de cape et d’épée sur fond de complot religieux et politique avec en prime des décors véritablement somptueux.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
La chute de Rome semble inéluctable, peu importe quand. Neuf patriciens, représentant chacun neuf familles extrêmement riches puissantes (pléonasme) se réunissent dans le plus grand secret dans la ville éternelle pour préparer l’avenir, à savoir que, quel que soit le gouvernement mis en place, ils vont continuer à tirer les ficèles. Pour ce faire, ils disposent d’un atout. Une nouvelle religion qui prêche la lutte du bien contre le mal ! Une religion amenée à Rome par l’apôtre Simon-Pierre. Pierre qui a un successeur : le pape ! Le monde nouveau qui renaîtra des cendres de l’empire romain, sera celui de cette Eglise qui se revendique d’un certain Jésus-Christ. Oh, bien sûr, aucune de ces familles ne souhaite se convertir, mais plutôt… s’en servir ! Une Eglise qui a fait sienne cette étrange invention « le bien et le mal », une religion qui suscite des consciences forgées dès l’enfance, élevées à discerner le vice de la vertu, à repousser la tentation et obéir à l’autorité... Que pourraient espérer de mieux ceux qui savent qu’ils ne respecteront jamais ces règles ?
18ème siècle. Rome.
Pour le Scorpion, la mort n’a aucun sens. Il se livre à un jeu dangereux qui lui rapporte énormément d’argent. Le scorpion est un voleur agile, le scorpion est un voleur habile… Le Scorpion sait aussi se servir d’une épée avec une maestria qui donne bien des soucis aux meilleurs soldats, y compris les gardes suisses. Le Scorpion a le flair pour dénicher de saintes reliques et pour les vendre à une clientèle avide de ces petits (ou grands os) qui lui permettront d’accéder au paradis le moment venu ou de les mettre à l’abri des misères qui s’abattent sur le pauvre monde. Le Scorpion sait profiter de la vie ! Notamment avec les dames à la vertu peu farouche qui négligent de se faire payer s’il s’agit de s’allonger à ses côtés. Mais le Scorpion est généreux.
D’où lui vient ce nom si peu flatteur mais ô combien inquiétant ? Il est né avec une marque rouge dans le dos, une marque en forme de scorpion, un signe infernal à n’en pas douter !
Critique :
Vous aimez les trois mousquetaires, les romans de cape et d’épée ? L’aventure ? Les grands complots remontant loin dans le temps, mais plus présents que jamais ? Les fourberies humaines ? Les thrillers historiques, peut-être ? N’hésitez pas ! La série « Le Scorpion » est faite pour vous. Le scénario du belge Desberg est digne d’un Alexandre Dumas. Marini est un digne descendant des grands peintre italiens. Bon, d’accord, il ne peint pas, mais qu’est-ce qu’il dessine bien !
J'ai adoré la série du Scorpion. Les dessins sont très beaux tout comme l'histoire. Pour ce qui aiment le cap et épée je vous la conseille énormément
Rome, XVIIIe siècle, le Scorpion entre en scène, sur un scénario de Stephen Desberg et des dessins superbes d'Enrico Marini. Ce premier tome met en place les personnages et donne envie de lire la suite.
Un dessin flamboyant réhaussé de couleurs splendides, et un scénario accrocheur qui insuffle l'esprit de la grande aventure au fil des pages : la série LE SCORPION démarre superbement avec ce très bon premier tome.
Intrigues politico-religieuses, duels à l'épée, acrobaties sur les toits, joutes verbales, charme féminin et humour parsèment ce premier volet. Bien sûr le personnage du SCORPION, avec sa belle gueule et toutes ses qualités, peut paraître caricatural mais peu importe, on s'y attache facilement.
Un premier album vraiment bien mené et une série particulièrement plaisante !
Cette BD me rappelle les capes et d'épées que je regardais petite.
Le dessin est vraiment réussi. Et le scénariste et dessinateur très accessibles lors des séances de dédicaces (toujours un bon point).
Marini joue avec les couleurs et les ombres pour apporter un univers en adéquation avec l'histoire.
Bref, une BD que je recommande.
Plus d'infos sur mon blog : https://ibule.wordpress.com
1er tome sans intérêt particulier, sauf peut-être le dessin.
J'aurais dû plus me fier aux avis ci-dessous relativement réservés, plutôt qu'aux notes de lecteurs (moyenne de 9/10 !) qui sortent d'on ne sait pas vraiment où...
J'arrête les frais après ce tome.
De superbes dessins font de cette BD historique ou pseudo historique un incontournable. le scénario n'est pas très réaliste mais on se laisse emporter dans ces aventures dignes d'un film de cape et d'épée.
Un bon cape et d'épée avec les classiques du genre et pourtant je suis pas fan mais une bonne histoire de départ bien travaillée qui est captivante. Les dessins sont fins et détaillés et le fil rouge nous pousse bien vite à avaler les tomes suivants. On peut regretter une certaine facilité du genre : Beau Héros super fort à la Zorro, les filles super top canons, les méchants à sales gueules, LE méchant qui veut la peau du héros, mais bon au final l'intrigue rattrape ces clichés.
Un premier tome tout a fait entraînant; on pose les bases de l'histoire et les personnages. Le scénario est mené tambour battant, rythme et suspens sont au rendez-vous.
Les dessins sont bons sans toutefois exceller.
Histoire à suivre.
7/10.
Après une longue hésitation je me lance enfin dans cette collection. Et vraiment je
n'en éprouve aucun regret. Ce premier tome et superbe tant au niveau
graphique, en peu dire merci Marini sur ce point. Mais le scénario et lui aussi ce
déroule avec fluidité et suspense. Un volume qui promet une suite alléchante et
que je suis impatiente de découvrir.
Cette série est un vraie triomphe, pendant longtemps je ne savais pas si je préféré cette série ou IRS de Desberg, mais au final c'est celle ci qui remportera le devant.
Les dessins sont jolies, l'histoire est très intérressante, on a envie de suivre notre héros partout il vas faire ses aventures de recherches sur cette croix qui permettra de corompre le cardinal Trébaldi, de plus J'aime bien la jolie Mejai et son carractére.
Un premier tome magnifique. Mélange de cape et d'épée, d'humour, de sentiments, de complot... tout cela magistralement dessinné par Marini. Cet album est donc en tout point fort intérressant. Pourquoi le Scorpion est-il pourchassé par le cardinal Trabaldi et ses terribles sbires ? Le Scorpion va tout faire afin de découvrir le terrible secret qui menace la papauté.
on ne peut être qu'admiratif par les dessins et surtout la mise en couleur pour cette album, bonne histoire classique mais on s'en fou
À la lecture du seul premier épisode, je n'ai pas réellement été emballé. Certes, l'ambiance historique que pose cet album est convaincante et le dessin m'a plu. Mais pour ce qui est des personnages et du scenario, rien de bien original à signaler, et ce d'autant plus que j'ai été très circonspect quant au dénouement de cet épisode.
Depuis le temps que je souhaitais lire cette série, je n'ai pas été déçu. Le thème est excellent et peut-être pas si extravagant ! Les personnages prennent forme et finalement ce qui me semble important de retenir c'est que le monde n'est pas binaire, ni bon ni mal ces notions étant créées pour asservir les masses...
Je ne pensais pas aimer cette série au départ. Malgré un héros un peu hors norme dont je pensais avoir a du mal a totalement m'identifier (super beau gosse, charmeur incroyable faisant tomber toutes les filles, cultivé, doué, physique etc), l'histoire s'avère très très bien menée avec tout ce qu'il faut, en juste proportion, pour nous donner un excellent divertissement. Les dessins sont excellents également. Bref, c'est très bon.
J'ai été séduit par l'idée de départ. Ce voyage à travers le temps dans une Rome (et un monde) dirigée par les mêmes familles.
L'idée de départ est bonne et on est pris par l'intrigue !
Le dessin est prenant ! Une bd à lire (J'ai lu les 4 premiers tomes à la suite et je continue demain lol)
les dessins m'ont beaucoup plus, les couleurs sont belles mais le scénario me laisse un peu de marbre. Après la lecture de ce premier tome, je suis satisfait de sa lecture mais je n'en redemande pas forcément...
Bah j'ai beaucoup aimé cette serie aussi bien que je n'ai pas encore lu le tome 4 j'espere qu'il me plaira autant que les precedents