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Autre secteur, autre service, autre tuteur. Ah ! la psychiatrie, c’est vraiment quelque chose.
Le nouveau tuteur, monsieur Iseya qui passe le plus clair de son temps à annoncer des chiffres, est pour une fois un personnage contre lequel il ne peut s’indigner, ni combattre. A force de donner des coups d’épée dans l’eau, il fera un retour sur lui-meme…une introspection l’obligeant à lutter différemment, c’est-à-dire en comptant les points lors des matchs de ping-pong .
On revoit aussi les anciens tuteurs, déjà le passé…et des efforts sont entrepris dans sa relation amoureuse ( le futur ?!)
Fable amusante et interessante, celle du journaliste qui s’enferme avec « les fous » comme pseudo alcoolique, pour finalement en devenir un aux yeux des autres membres de son journal. Par là-meme il pose la question de la discrimination au sein meme du système hospitalier, et aussi du jeune interne ; mais aussi au sein meme de son propre journal régit par le spectaculaire et le mercantilisme. Etrangement, c’est ce journaliste qui se confiera à notre jeune interne…
Il montrera ainsi les carcans et les œillères de notre société de consommation, et de notre chair à consensus.
Meme si l’article crée par le journaliste est sans aucun doute fin, précis, et passionnant, le pusillanimité inhérente de notre « petit monde » suffit à le bannir.
Ce sont encore nos préjugés et nos réflexes qui seront mis à rude épreuve par l’intermédiaire de Mr Ozawa qui a engagé un processus de rétablissement.
C’est là qu’un fait médiatique et traumatisant apparaît.
Ce personnage sera ( trop) rapidement considéré comme un malade mental.
Que voulez-vous qui dit psychodictature dit trouble mental…
Les errements de notre parole trouvent échos en cette jeune demoiselle nommée Hayakawa. Elle se considèrera comme la meurtrière, elle en souffrira d’ailleurs, alors qu’il n’y a pas de quoi.
Mais ça reste une question de point de vue et de sensibilité de la personne.
C’est là qu’intervient le psychiatre Iseya, en agissant à l’encontre de sa hiérarchie, il se place du coté de ses patients…mais n’a-t-il pas déjà un passé de fauteur de trouble, de meurtrier qui laisse ses ex-patients en proie à eux-memes une fois dehors, alors que les médecins font de ces « fous » des patients à vie.
Le reste est anecdotique, ou le jeune Ozawa trop fragile subit de plein fouet la pression de la communauté extèrieur et tente de se suicider…
Bref, pas de méthode miracle, pour chaque patient il faut se remettre sous-pression pour mettre en place un dialogue possible.
Ces tomes sur le service de psychiatrie sont emplis d’amertumes .Un constat sévère, un bol de cigue qu’ils boiront tous, malgré tout un pale espoir survient, mais n’est-ce pas la lutte du pot de fer contre le pot de terre.
Depuis le tome 8, Say Hello To Black Jack prouve largement sa réussite malgré l’incarnation Christique de notre jeune Don Quichotte, et quelques tiques qui perdurent. Il faut se rendre à l’évidence que ce service est complètement accompli.
Dommage qu’il ait fallu attendre autant ( 7 Tomes ? ! !) pour avoir un message porteur, et le début d’une forme de détermination.
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Chronique de psychiatrie
Le « je » est autre…comme disait l’autre.
Autre secteur, autre service, autre tuteur. Ah ! la psychiatrie, c’est vraiment quelque chose.
Le nouveau tuteur, monsieur Iseya qui passe le plus clair de son temps à annoncer des chiffres, est pour une fois un personnage contre lequel il ne peut s’indigner, ni combattre. A force de donner des coups d’épée dans l’eau, il fera un retour sur lui-meme…une introspection l’obligeant à lutter différemment, c’est-à-dire en comptant les points lors des matchs de ping-pong .
On revoit aussi les anciens tuteurs, déjà le passé…et des efforts sont entrepris dans sa relation amoureuse ( le futur ?!)
Fable amusante et interessante, celle du journaliste qui s’enferme avec « les fous » comme pseudo alcoolique, pour finalement en devenir un aux yeux des autres membres de son journal. Par là-meme il pose la question de la discrimination au sein meme du système hospitalier, et aussi du jeune interne ; mais aussi au sein meme de son propre journal régit par le spectaculaire et le mercantilisme. Etrangement, c’est ce journaliste qui se confiera à notre jeune interne…
Il montrera ainsi les carcans et les œillères de notre société de consommation, et de notre chair à consensus.
Meme si l’article crée par le journaliste est sans aucun doute fin, précis, et passionnant, le pusillanimité inhérente de notre « petit monde » suffit à le bannir.
Ce sont encore nos préjugés et nos réflexes qui seront mis à rude épreuve par l’intermédiaire de Mr Ozawa qui a engagé un processus de rétablissement.
C’est là qu’un fait médiatique et traumatisant apparaît.
Ce personnage sera ( trop) rapidement considéré comme un malade mental.
Que voulez-vous qui dit psychodictature dit trouble mental…
Les errements de notre parole trouvent échos en cette jeune demoiselle nommée Hayakawa. Elle se considèrera comme la meurtrière, elle en souffrira d’ailleurs, alors qu’il n’y a pas de quoi.
Mais ça reste une question de point de vue et de sensibilité de la personne.
C’est là qu’intervient le psychiatre Iseya, en agissant à l’encontre de sa hiérarchie, il se place du coté de ses patients…mais n’a-t-il pas déjà un passé de fauteur de trouble, de meurtrier qui laisse ses ex-patients en proie à eux-memes une fois dehors, alors que les médecins font de ces « fous » des patients à vie.
Le reste est anecdotique, ou le jeune Ozawa trop fragile subit de plein fouet la pression de la communauté extèrieur et tente de se suicider…
Bref, pas de méthode miracle, pour chaque patient il faut se remettre sous-pression pour mettre en place un dialogue possible.
Ces tomes sur le service de psychiatrie sont emplis d’amertumes .Un constat sévère, un bol de cigue qu’ils boiront tous, malgré tout un pale espoir survient, mais n’est-ce pas la lutte du pot de fer contre le pot de terre.
Depuis le tome 8, Say Hello To Black Jack prouve largement sa réussite malgré l’incarnation Christique de notre jeune Don Quichotte, et quelques tiques qui perdurent. Il faut se rendre à l’évidence que ce service est complètement accompli.
Dommage qu’il ait fallu attendre autant ( 7 Tomes ? ! !) pour avoir un message porteur, et le début d’une forme de détermination.
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