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Au cours du déroulement des tomes, on avait remarqué que l’auteur n’avait pas fait de son titre une simple course dans les vides et froids couloirs des hôpitaux, mais il avait réussi à nous faire accepter les maladies qu’elles soient du corps ou du psychisme. Mais aussi, et surtout parce que ce dernier tome aborde non pas le pourrissement de la société mais un problème plus grave : sa pression morbide et mortifère.
Le coma du jeune Osawa prend la forme d’une allégorie tout au long du tome…Aucunement la vie contre la mort, mais bien la mort contre le relationnel que l’on appelle communément le etre-avec pour etre. La première conversation interessante rencontré dans le titre, ou le problème n’est pas tant leur égoisme respectif entre notre jeune interne et le journaliste, mais bien leur courage morbide qui conduit à une impasse. Et c’est dans la bouche de la petite amie de Saito que ce courage prend tout son sens, alors que la journée fut éprouvante, pour elle, parce qu’un bébé , sous couveuse, est décédé aujourd’hui. Aller au resto, juste après, est comme si elle mangeait le bébé symboliquement pour soulager son psychisme surtout dans une psychodictature de droit humain qui force l’esprit, et le rigidifie. On retrouvera cette pression sociale morbide dans les propos du Docteur Iseya lorsqu’il relate son entrée dans le domaine de la psychiatrie. Il est interessant de remarquer qu’Iseya est celui qui se protège le mieux de part ses méthodes et ses propos, malgré tout on se rend compte que son travail n’abouti pas toujours… du moins il y a des nuances à l’accomplissement du rétablissement de ses patients.
On pourrait toujours parler de la maladie et de sa représentation qu’en ont les patients. Et à partir de là se demander si les préjugés ne sont pas eux aussi une maladie ? On sait que le choix du métier renforce après coup par l’université les à priori de l’individu. Notre jeune Don Quichotte pousse à la relation forcée entre les individus allant à l’encontre d’une certaine idéologie libérale. Un exemple des plus frappant est celui ou notre jeune interne Saito rencontre la mère d’Hayakawa révélant nos progrès technique, et notre éclatement social parce qu’elle vie seule, par la suite elle cherchera à comprendre par l’angoisse que provoque la maladie.
Un petit mot sur l’article dans le journal qui pousse notre journaliste à une solitude forcée, c’est que nous avons plus facilement de gratitude envers une personne qui prend des risques, et rarement ( pour ne pas dire jamais !) vis-à-vis du système social en vigueur.
Que le tome se finissent premièrement par le repas avec la famille de Minagawa, et que l’on y parle mariage, n’est-ce pas l’ébauche d’un tissu relationnel ? ; et deuxièmement, on retrouve une allégorie pour boucler la boucle avec celle d’Ozawa, qui s’est réveillé en voyant sa mère et celle qui l’aime cote à cote, celle de la lumière au bout du tunnel qui peut prendre différentes interprétations en fonction du contexte mais qui là se rapproche, et de beaucoup, de l’allégorie de la caverne de Socrate. ( la liberté éblouissante !)
C’est bien le courage morbide qui est mis en lumière dans ce tome 13. Face à la vie, et à fortiori la mort, ne cherche-t-on pas à ne pas perdre la face d’ou la possession voulu par tous que crée l’affrontement à plusieurs. Sommes-nous un et indivisible pour nous proposer de rester soi-meme ? Un superbe piège de la pensée dans lequel rien n’est moins sur…
Dans quelle optique l’auteur mettra-t-il ses héros par la suite ?Au final, un tome 14 très attendu, s’il veut bien voir le jour…
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Say hello to black jack
T 13
Syuho Sato
Au cours du déroulement des tomes, on avait remarqué que l’auteur n’avait pas fait de son titre une simple course dans les vides et froids couloirs des hôpitaux, mais il avait réussi à nous faire accepter les maladies qu’elles soient du corps ou du psychisme. Mais aussi, et surtout parce que ce dernier tome aborde non pas le pourrissement de la société mais un problème plus grave : sa pression morbide et mortifère.
Le coma du jeune Osawa prend la forme d’une allégorie tout au long du tome…Aucunement la vie contre la mort, mais bien la mort contre le relationnel que l’on appelle communément le etre-avec pour etre. La première conversation interessante rencontré dans le titre, ou le problème n’est pas tant leur égoisme respectif entre notre jeune interne et le journaliste, mais bien leur courage morbide qui conduit à une impasse. Et c’est dans la bouche de la petite amie de Saito que ce courage prend tout son sens, alors que la journée fut éprouvante, pour elle, parce qu’un bébé , sous couveuse, est décédé aujourd’hui. Aller au resto, juste après, est comme si elle mangeait le bébé symboliquement pour soulager son psychisme surtout dans une psychodictature de droit humain qui force l’esprit, et le rigidifie. On retrouvera cette pression sociale morbide dans les propos du Docteur Iseya lorsqu’il relate son entrée dans le domaine de la psychiatrie. Il est interessant de remarquer qu’Iseya est celui qui se protège le mieux de part ses méthodes et ses propos, malgré tout on se rend compte que son travail n’abouti pas toujours… du moins il y a des nuances à l’accomplissement du rétablissement de ses patients.
On pourrait toujours parler de la maladie et de sa représentation qu’en ont les patients. Et à partir de là se demander si les préjugés ne sont pas eux aussi une maladie ? On sait que le choix du métier renforce après coup par l’université les à priori de l’individu. Notre jeune Don Quichotte pousse à la relation forcée entre les individus allant à l’encontre d’une certaine idéologie libérale. Un exemple des plus frappant est celui ou notre jeune interne Saito rencontre la mère d’Hayakawa révélant nos progrès technique, et notre éclatement social parce qu’elle vie seule, par la suite elle cherchera à comprendre par l’angoisse que provoque la maladie.
Un petit mot sur l’article dans le journal qui pousse notre journaliste à une solitude forcée, c’est que nous avons plus facilement de gratitude envers une personne qui prend des risques, et rarement ( pour ne pas dire jamais !) vis-à-vis du système social en vigueur.
Que le tome se finissent premièrement par le repas avec la famille de Minagawa, et que l’on y parle mariage, n’est-ce pas l’ébauche d’un tissu relationnel ? ; et deuxièmement, on retrouve une allégorie pour boucler la boucle avec celle d’Ozawa, qui s’est réveillé en voyant sa mère et celle qui l’aime cote à cote, celle de la lumière au bout du tunnel qui peut prendre différentes interprétations en fonction du contexte mais qui là se rapproche, et de beaucoup, de l’allégorie de la caverne de Socrate. ( la liberté éblouissante !)
C’est bien le courage morbide qui est mis en lumière dans ce tome 13. Face à la vie, et à fortiori la mort, ne cherche-t-on pas à ne pas perdre la face d’ou la possession voulu par tous que crée l’affrontement à plusieurs. Sommes-nous un et indivisible pour nous proposer de rester soi-meme ? Un superbe piège de la pensée dans lequel rien n’est moins sur…
Dans quelle optique l’auteur mettra-t-il ses héros par la suite ?Au final, un tome 14 très attendu, s’il veut bien voir le jour…
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