Sam & Twitch
4. L'affaire John Doe
Une BD de
Todd McFarlane
et
Alex Maleev
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2014
McFarlane, Todd
(Scénario)
Maleev, Alex
(Dessin)
Lee, Paul
(Dessin)
Fotos, Jay
(Couleurs)
Hutchinson, Drew
(Couleurs)
Jalin, Vianney
(Lettrage)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Wood, Ashley
(Couverture)
Meylaender, Nick
(Traduction)
07/2014 (02 juillet 2014) 171 pages 9782756053165 Format comics 221149
Après l'affaire des chasseurs de primes, nos deux inspecteurs Sam et Twitch sont toujours à New York. Ils vont connaître une aventure des plus dramatiques qui va les toucher personnellement. Mais cette fois-ci, c'est Sam qui est visé par les manipulations d'un sinistre tueur en série. Une enquête des plus noires, où chantage et corruption le disputent à l'horreur de meurtres en série filmés.
Ce quatrième volet de Sam & Twitch est, à mon sens, le plus abouti.
Une fois n'est pas coutume, les 171 planches illustrent une seule enquête. Il n'en fallait pas moins pour déficeler une intrigue vraiment passionnante.
Parallèlement, on va un peu plus rentrer dans l’intimité de Sam & Twitch. Le second se remettant à peine de la disparition de K.C. dans l'opus précédent, on se focalise + sur Sam qui, jusqu'alors, pouvait passer pour le flic qui ne vivait que par son boulot et rien d'autre...
C'est d'ailleurs presque le cas puisqu'il vit seul dans son appart avec le strict nécessaire. Exactement le profil recherché par le psychopathe qui va se servir de Sam pour exhiber les sévices qu'il fait subir à ses victimes.
Cette espèce de malaise ressentie par les crimes commis par le tueur en série s'allège un peu avec la découverte de la vie de nos deux héros, pour lesquels une affection se dégage.
Tout au long de cette lecture, on suivra l'espoir qui va ressurgir pour l'un & la décadence inéluctable pour l'autre... Sans pour autant léser leur enquête, qu'ils élucideront avec brio.
Le dessin de Maleev & Lee est aussi bon que le scénario de McFarlane : noir, intense, oppressant.
Depuis le T1 "Udaku", cette série devient un des meilleurs comics jamais lus pour ma part.
C'est du vrai, du pur, du bon polar !