Saga (Vaughan/Staples)
11. Tome 11
Une BD de
Brian K. Vaughan
et
Fiona Staples
chez Urban Comics
(Urban Indies)
- 2023
Vaughan, Brian K.
(Scénario)
Staples, Fiona
(Dessin)
Staples, Fiona
(Couleurs)
Montésinos, Éric
(Lettrage)
Staples, Fiona
(Couverture)
Heurteur, Cerise
(Autres)
Manesse, Jérémy
(Traduction)
11/2023 (24 novembre 2023) 132 pages 9791026822615 Format comics 487094
Alana, Hazel, Écuyer et Bombazine parcourent toujours la galaxie. Sous de fausses identités, ils mènent désormais une vie dangereuse de contrebandiers, échappent non sans quelques sacrifices aux pirates de l'espace et recourent à diverses stratégies pour déjouer la traque de l'Agent Spécial Gale. Une vie instable pour la jeune Hazel qui, malgré une force de caractère fièrement héritée de ses parents, peine à surmonter son deuil.
Saga est une œuvre à part pour moi.
Dès qu'un nouvel opus sort, je ne mets pas longtemps pour m'attaquer à sa lecture.
Après 11 albums, le souffle épique n'est jamais retombé, cette série galactique est un must !
Lire Saga est toujours une expérience étrange et assez fascinante… à condition d’accepter le postulat de départ, en mode « No limit ». En effet, rien ne vient jamais entraver l’imaginaire et la créativité débordante de Brian K Vaughan pour élaborer son scenario. L’expression « univers magique » est d’ailleurs employée, pour la première fois je crois, par l’un des protagonistes. C’est le bon qualificatif pour décrire ce background complètement fou où absolument tout peut potentiellement arriver, que ce soit en termes de design (personnages, décors et vaisseaux) ou d’actions.
Mais derrière ce miroir aux merveilles plein de poudre de perlimpinpin se cache une réflexion humaniste souvent profonde, parfois émouvante, et toujours intelligente. Cet épisode, par exemple est centré sur la notion du pardon.
Pour ma part, je continuerai cette série unique - que je suis depuis le 1er tome - tant que les auteurs proposeront une Saga de cette qualité-là.
A lire absolument !
Première impression : c'est beau, très beau ! Les graphismes de l'autrice sont fouillés et elle nous met quelques claques (scènes de téléportation notamment). Les couleurs, très vives, sont assez belles. Mais je trouve que leur aspect numérique gâche un peu. Il y a aussi une forme d'avant-gardisme : je reste marqué par cette représentation d'une femme qui fait un pipi nature, assez rare dans les représentations graphiques.
Deuxième impression : c'est grossier et pas facile à comprendre. En effet, la juxtaposition de la narration externe avec les dialogues s'avère compliquée à suivre et il y a trop de violence verbale, souvent gratuite. Le design des personnages/objets est parfois un peu ridicule (trop avant-gardiste ?) et me sort du récit (après c'était pas facile, j'avais pas lu tous les tomes...). Les cliffhangers réguliers rajoutent un peu de piment, mais je reste sur ma faim.
Au final, cette BD n'est toujours pas ma came, je lui préfère un bon vieux Aya de Yopougon par exemple.