Rubine
1. Les mémoires troubles
Une BD de Mythic et Dragan De Lazare chez Le Lombard - 1993
10/1993 46 pages 2803610493 Format normal 10 à 15 euros 4314
Jay, un pirate informatique professionnel, est recherché par des tueurs du F.B.I. payés par une des filiales de la C.I.A. : il avait réussi avec un groupe d’amis à rentrer d’en leur réseau informatique. Il appelle alors, l’inspecteur Rubine Killarney, sa sœur, pour qu’elle le sorte de cette panade et en profite pour lui annoncer que deux de ses collègues ont été assassinés. Alors commence une poursuite entre les tueurs de l’A.P.E.X., Jay et Rubine ! Et, qui sait, peut-être que son frère a pénétré dans une drôle d’agence que la police recherche….... Lire la suite
Je découvre Rubine là ce soir avec ce tome 1, que je me suis enfilé après le repas. C'est un très bon polar. Le début commence chaudement : elle est à poil dans sa baignoire, et on la retrouvera plus tard avec son drap de bain, une rouquine super-sexy, qui déboite grave.
Je pense avoir vu à la page 18 une petite référence à "L'Ombre et la Proie" un film magnifique qui se déroule quelque part en Afrique selon mes souvenirs ou un ingénieur en génie civil (Val Kilmer) doit construire un pont alors que deux lions sèment la terreur auprès des ouvriers. Mais il y a peut-être méprise de ma part car il existe une autre référence avec le même titre.
Il y a beaucoup à lire, c'est plaisant, ça se lit comme on boit du petit lait. Il y a des bonnes pointes d'humour et des répliques très drôles. Les bulles aux couleurs alternées dans les conversations téléphoniques sont un très bon point. La lettrine en générale est espacée, agréable et très lisible. Ce n'est pas une BD à mettre entre toutes les mains, le langage y est un peu fort parfois un peu cru. Le dessin, qui semble parfois un peu grossier est génial et très réussi, il y a plein de couleurs. Concernant le scénario, celui-ci n'a pas besoin d'apporter de la modernité, bien au contraire, ce côté classique de la bonne bande-dessinée a tendance à disparaître au bénéfice de la recherche de profit. C'est dommage. Ici ce tome 1 est une excellente BD, bouclée de surcroît.
Pour revenir au personnage de Rubine, je suis contraint de me ranger du côté d'Erik67 mais uniquement sur ce point, c'est vrai que Rubine est trop superficielle et que son personnage manque cruellement de profondeur, de charisme et de vie privée surtout. On dirait parfois une sauvage qui avance aveuglément dans le tas et qui déboite tout le monde.
Excellente BD.
J'ai pris le train en marche, au moment où un nouveau tome inédit est annoncé. Je pensais ce titre comme étant du sous-Natacha, mais je me trompais lourdement, et je suis ravi d'avoir écouté les conseils de ceux qui suivent cette série depuis longtemps.
C'est excellent (et cela vaut pour les tomes 1 à 8, que je viens de finir de lire). Non seulement très bien dessiné, mais en plus avec des scenarii réalistes (oui oui), policiers, et très bien foutus. Un certain nombre de fois, je me suis demandé où voulait en venir le scenariste, avant de m'avouer vaincu, n'ayant pas vu venir l'explication.
Rubine est un personnage en 3 dimensions, pas juste une jolie pépée sans âme. Les décors ont du caractère et certaines ambiances sont dignes des meilleurs récits policiers.
Les intégrales sont encore facilement trouvables en librairie ; je conseille de sauter sur l'occasion, sous peine de le regretter.
A vrai dire, je préfère largement Rubine à Natacha, même si la nostalgie de cette hotesse de l'air conserve sa fraicheur dans mes lectures. Un must de la Bd FB, injustement passé sous les radars, mais fort de 4 intégrales, et qui n'a pas pris une ride.
On m'avait conseillé de lire expressement Rubine. Je croyais réellement que j'allais découvrir une série extraordinaire, ce qui n'est guère le cas. C'est sympa comme lecture mais sans plus.
On a parlé d'une série policière qui semblait remettre à neuf tout les clichés relatif au genre en mettant en avant un bon petit bout de femme. En réalité, c'est une bd à l'architecture réellement vieillie comme on en faisait autrefois. Il n'y a rien de vraiment moderne.
Notre héroïne n'est guère qu'un être superficiel, c'est à dire sans profondeur, qui assure la justice tout en ayant un oeil rivé sur sa balance. Si elle lâchait le flingue, peut-être qu'elle perdrait un peu de poids. Oui, mais cela ne serait pas marrant.
Les deux derniers volumes qui forment un diptyque sont d'ailleurs plutôt macabres avec des cadavres qui s'amoncèlent. Il y a beaucoup moins d'humour. Or, on ne peut guère s'accrocher à un scénario alambiqué. Vous l'aurez compris : Rubine ne révolutionnera pas le genre. D'ailleurs, on lui préfère nettement Soda dans le même genre. Ah, le machisme n'a pas fini d'être !