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Couverture de La route (Larcenet) - La Route
©Dargaud 2024 Larcenet, Manu
Parution le 29/03/2024. Vous pouvez commander l'album chez nos partenaires suivants : Acheter sur Amazon Acheter chez BDfugue Acheter à la FNAC Acheter sur Rakuten
Album créé dans la bedetheque le 08/02/2024 (Dernière modification le 02/05/2024 à 22:44) par nubuc

La route (Larcenet)

La Route

Une BD de chez Dargaud - 2024

03/2024 (29 mars 2024) 152 pages 9782205208153 Autre format 492383

L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur périple ? Après "Le Rapport de Brodeck", Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature. Couronnée par le prix... Lire la suite

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Note: 4.4/5 (118 votes)

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L'avis des visiteurs

    Le 07/10/2024 à 17:31:25

    Je trouve cet album bon mais sans plus, c'est loin d'être celui qui m'a le plus marqué cette année... Il n'y a pas vraiment de scenario en fait.
    Je soulignerai la technique du dessin qui est remarquable.

    Le 09/09/2024 à 13:41:07

    Chef d'oeuvre : l'une des 20 meilleures BD que l'ai lues dans ma vie, sur plus de 3000 à ce jour. Rien à ajouter.

    Le 08/08/2024 à 00:46:45

    Atmosphère noire et lugubre, dessin puissant bourré de détails tous plus horribles les uns que les autres, économie de dialogues -les personnages n'ont plus grand chose d'humain de toute façon - histoire sans espoir, on lit cette histoire presque en apnée tant elle pue la mort. Mieux vaut avoir le cœur bien accroché. Contente de l'avoir lue, c'est réussi mais c'est trop dur pour moi.

    Le 20/07/2024 à 14:49:24

    L'adaptation "La Route" de Manu Larcenet est une œuvre saisissante au niveau graphique, des traits, déliés et textures qui donnent une impression de chaos sur chaque planche. A vrai dire, l’œuvre est très atmosphérique et lugubre, elle est la représentation d'un monde où s'efface l'humanité, où survivent les derniers hommes, tuant ainsi leur prochains. Comme le veux le roman original, les protagonistes, un enfant et son père s'arrachent les derniers mots et pensées philosophiques face à l'instinct de survie : "Sommes-nous les gentils ?", ou est-ce juste notre point de vue ? Là ou le respect des hommes n'existe plus, où la dignité elle-même s'est perdue. De loin, une des BD post-apocalyptique les plus noires que j'ai lu. Également le choix de ne quasiment pas parler du passé des deux personnages (1 planche parle du départ de sa femme et l'envie d'en finir), donne d'autant plus quelque chose de dure et noire, enfermés dans un présent mortifère. Le ton ultra dramatique et anxiogène déroute, dégoute, voir ne plait pas. En tout cas l'immersion est totale et je ressors touché de cette aventure humaine malgré la noirceur des propos. Au delà du contenu, le livre en lui-même est "beau", qui permet de savourer pleinement les planches de la bandes dessinées.

    Le 16/07/2024 à 16:13:47

    Après avoir lu le roman, je me plonge dans la BD de Larcenet, adaptation fidèle et impressionnante, tant tout y est : l’atmosphère de fin du monde, les cendres qui ponctuent chaque dessin, le froid, la pluie, la neige, le vent, l’homme, l’enfant, le caddie et l’économie de dialogue entre le père et le fils. La mort rôde partout, sans beaucoup laisser d’espoir quant au sort qui sera réservé aux survivants, sans doute les derniers. Le monde agonise après l’apocalypse qu’on n’explique pas, qu’on subit, sans espoir de retour. Triste assurément, mais tellement possible, tellement réaliste …
    Chef d’œuvre absolu, avec une totale maîtrise du dessin qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus tout au long du récit. En phase totale avec le roman, qui s’en trouve ici magnifié. Il faut absolument lire les deux dans la foulée pour s’en persuader.

    Le 10/07/2024 à 10:58:53

    Oui, Oui .... mais non !
    La route, adaptation du roman de Cormac McCarthy (pas lu) par Larcenet.
    Je m'attendais à un truc sombre, genre road-movie désespéré sous prozac ... ben c'est pire que ça.
    Ah certes les dessins sont beaux, en noir et blanc, parfois dans des dégradés de gris, et bien déprimants à souhait. On se croirait sur la cote Normande au mois de février. L'ambiance de fin du monde avec une retombée permanente de cendres est très bien rendue. Mais ça s'arrête là.
    Les personnages ne sont pas crédibles, on ne sait pas d'où ils viennent ni où ils vont, et à part croiser quelques cannibales, ben il ne se passe rien. Je me suis ennuyé du début à la fin ... lu en 30 minutes, car il n'y aucun scénario.
    Franchement, 30 balles pour ça et un format "belle BD", c'est abusé et survendu.

    Le 27/06/2024 à 18:54:41

    Une œuvre intense !
    Le roman remarquable dont il s'inspire donne une base de travail prodigieuse que Larcenet sublime de son talent graphique. Les dessins sont à couper le souffle. Le travail sur les textures est d'une finesse vertigineuse au regard de la dureté de ce qu'il exprime et met en scène.
    Ce récit prenant nous fais traverser une belle palette d'émotions avec très peu de dialogues, du grand Art.

    Le 03/06/2024 à 08:34:37

    Une énorme claque !
    Certainement le meilleur album de Larcenet.
    Une lecture âpre, une oeuvre très sombre bien sûr, mais où l'émotion et la sensibilité, voire une certaine douceur sont toujours présentes. Du grand art !
    BD monumentale.

    Le 06/05/2024 à 09:23:26

    Après les prodigieux « Blast » et « Rapport de Brodeck », Manu Larcenet frappe encore – toujours aussi juste, toujours aussi fort – avec une adaptation fidèle de Cormac McCarthy.

    Mais au-delà des qualités propres du roman, c’est définitivement le langage graphique de l’auteur qui s’impose au fil des pages comme une référence définitive du 9ème art. Le vent, la cendre, la solitude, le froid, la peur… Les nombreuses planches muettes parviennent à dire bien davantage que les mots.

    Le texte reste cependant primordial. Précis, économes, les dialogues viennent questionner l’espoir avec une terrible acuité. Reste-t-il une raison de lutter pour vivre dans un monde où nulle herbe ne pousse, nul oiseau ne vole, où le soleil lui-même semble avoir disparu ? Pur instinct de survie ou foi aveugle en une hypothétique renaissance ?
    In fine, les quelques échanges entre l’homme et son fils viennent surtout donner corps à l’abnégation et la fatalité. En n’accrochant à leurs esprits en lambeaux qu’une seule et nécessaire idée motrice, celle qui les fera tenir un jour de plus : être et demeurer les « gentils ». L’enfant doit y croire. Le père doit, lui, trouver la force de faire semblant.

    Une œuvre éminemment sombre, bien évidemment, mais une grande œuvre.

    Le 16/04/2024 à 15:59:05

    Je ne connais pas le livre éponyme, aussi je ne me prononcerais pas sur la justesse de ce récit par rapport à l'original.

    C'est certes magnifique au niveau du dessin, mais parfois un peu surjoué au niveau du scénario. Y compris la fin.

    Je ne mets que 3/5 car je trouve que certaines scènes violentes ne sont pas forcément nécessaire à l'intrigue ni à l'atmosphère de l'ouvrage.

    A ne lire que si vous êtes en bonne forme car il ne faut pas espérer grand-chose d'humaniste dans cet album. C'est noir, noir, noir...
    D'ailleurs, j'ai fait le choix de le lire "'une traite" pour me libérer rapidement du côté sombre et dur que renvoie l'album.

    C'est bien de l'avoir lu, mais vite dans la bibliothèque et pas sûr que je le ressorte de si tôt.

    Le 12/04/2024 à 19:43:11

    Puissantissime ! Je ne connais pas le roman d'origine, et je ne suis d'ailleurs pas très sûr d'avoir envie de me lancer dedans. La BD de Larcenet est déjà assez sombre et émouvante comme ça. Le dessin est magnifique de noirceur et de sensibilité, chaque page est un petit bijou. Les sentiments, la relation entre les deux protagonistes sont palpables, presque matériels. La déchéance, le désespoir sont omniprésents, envoûtants, sans aller jusqu'à l'horreur de Brodeck. Amateurs de scénario à suspens et rebondissements, s'abstenir.
    Un album à ranger en bonne place dans la bibliothèque, à relire et à faire découvrir partout autour de soi. Un must.

    Le 11/04/2024 à 09:05:49

    Tout le milieu de la BD en fait des tonnes : "La claque !", "Chef-d'oeuvre de la bande dessinée moderne", blablabla... Il est vrai que les dessins sont splendides. Les teintes créent une belle ambiance. Mais le scénario... bof, bof. D’abord, c’est une enfilade de sketches. Vous prenez le sketch de l’abri plein de nourriture et vous l’intervertissez avec le sketch du vieux déshabillé, et vous obtenez exactement la même histoire. Ensuite la fin est un gros gâchis. Attention spoiler, ci-dessous...

    Le père meurt (archi prévisible, vu le nombre de fois où il tousse) et c’est tout juste si le gamin s’en fout. L’enfant n’arrête pas de solliciter son père pendant tout le récit. Manifestement, l’avis de son père compte. La présence du père compte. Et quand le père disparaît, l’enfant passe à autre chose. En outre, le père aurait dû préparer l’enfant à sa disparition. Le fait de juste dire au fils que sa voix sera toujours avec lui ne suffit pas. Le fils devrait s’effondrer. Bref, c’est trop froid et pas crédible pour moi.

    L’autre problème, c’est la facilité avec laquelle les deux protagonistes survivent. Ils ont horriblement faim et froid, mais ils arrivent toujours à trouver un peu (ou même beaucoup) de nourriture. Ils croisent plein de méchants et de dangers, mais ça glisse. Il y a plus de conflit et d'humanité dans "Mad Max 2" ou "The walking dead".

    Le 07/04/2024 à 15:19:29

    C'est évident : une BD de bibliothèque! Un scénario prévisible puisque connu déjà par le roman et le film tous deux excellentissimes. Larcenet a réussi ce tour de force d'y ajouter sa patte et on dévore cette BD avec juste le minimum de dialogues nécessaires pour qu'on sache, qu'on comprenne, qu'on s'angoisse pour ces deux errants à la recherche d'un avenir collé à la grisaille, au froid, à la faim, à la peur, qui avancent sans cesse vers la couleur de la vie qui n'est plus où ils sont ... quel dessin, quel crayonné dans la palette du gris au noir sur le blanc ... il faudra y revenir souvent pour le plaisir du regard. Bravo!

    Le 05/04/2024 à 22:34:26

    Larcenet officie à tout les postes et livre une adaptation où la noirceur, le désespoir et la mort transpirent de chaque planche. C'est un long chemin de croix éprouvant, sombre et désespéré pour ce père et son fils à travers un pays en ruine et détruit de part et d'autre.

    Les teintes sont désaturées et 'sales', les jeux de clair/obscur renforcent davantage l'atmosphère anxiogène et dangereuse dans lequel évolue les personnages. La pluie, la crasse, la boue et les cendres sont presque palpables.

    Le récit suit la trame principale et les moments clés présents dans le roman et la très bonne adaptation en film avec Viggo Mortensen. L'auteur a su capter et retranscrire des séquences très malaisantes de l'œuvre d'origine.

    Une réussite et surtout, l'un des meilleurs albums de l'année 2024.

    Le 05/04/2024 à 18:53:14

    Blast, c’est de la BD comique, en comparaison ! Grosse mandale dans ma gu***, grosse lecture, exigeante et qui reste en tête (certains dialogues/images marquent).
    C’est rare qu’autant d’attente pour un album soit à ce point justifiée, on ne peut pas sortir déçu (ni indemne) de la lecture.

    Le 05/04/2024 à 18:25:44

    Bon, j’ai cédé au vent du moment et j’ai acheté La Route.
    Le superbe dessin mérite 5 étoiles, mais le récit post apocalyptique se lit vite et me laisse dubitatif parce qu’on peut imaginer qu’il se termine en cours de route ! Sans ou avec jeu de mots !
    Je n’ai pas lu le livre, j’ai vu le film qui m’avait emballé.
    Rupture de stock en vue !

    Le 05/04/2024 à 15:21:34

    Une œuvre bouleversante, portée par des dessins et une mise en page exceptionnels. Chapeau bas M. Larcenet.

    Le 02/04/2024 à 22:55:41

    Un graphisme exceptionnel et une histoire d'une noirceur absolue. Par cet album, Larcenet démontre - si cela était encore nécessaire - qu'il est bien un géant contemporain de la bande-dessinée. Je ne connais pas le roman original, mais la lecture de cette BD fut un sacré choc. Fans d'univers post-apocalyptiques et de survivalisme, ce chef d’œuvre est pour vous !

    Le 01/04/2024 à 15:38:02

    C'est certainement l'album que j'attendais le plus cette année.
    Certes, j'avais lu le roman il y a quelques années et je ne l'avais pas trouvé terrible à l'époque, mais j'avoue que j'avais hâte de découvrir la version de Larcenet. J'ai longuement hésité sur la version qu'il fallait lire, pour finalement opter pour les deux (la version n&b, et la version dite "couleur"), avec pour une fois, une préférence pour cette version courante qui met plus en valeur l'histoire, à mon avis. Le tirage limité (4000 exemplaires) étant plus difficile à déchiffrer.
    En adaptant cette œuvre sombre de Cormac McCarthy, Manu Larcenet réalise une nouvelle fois une prouesse. Avec "Blast", il m'avait époustouflé par son talent narratif, et là il renouvelle l'exploit du "Rapport de Brodeck", avec un graphisme magnifique. Son précédent album reposait sur le noir et blanc, et là Larcenet nous propose toute une teinte de gris, propre à l'ambiance du roman, avec ses pluies de cendres incessantes. L'auteur nous propose de nombreuses planches muettes, mais le dessin est tel, qu'elles méritent qu'on s'y attarde.
    Ayant relu le roman hier, (roman qui vient d'être réédité cette semaine, et illustré par Larcenet), je dois dire que j'ai retrouvé toute l'atmosphère lourde et glauque de Mac Carthy dans cette bande dessinée.
    Encore une fois une œuvre forte et puissante de Manu Larcenet, que je situe au même niveau que "Le rapport de Brodeck".
    Lue deux fois depuis sa sortie , dans les deux versions et relu le roman également en version poche , je suis resté scotché par cette adaptation de Larcenet.
    Certainement l'album de l'année.

    Le 31/03/2024 à 11:12:28

    Tout à fait d'accord avec Jozef, un superbe travail graphique. Larcenet a su avec peu de mots mais avec un graphisme puissant et très travaillé interpréter le livre de Cormac McCarthy (dont la traduction ne me paraît pas être en adéquation avec le contenu du livre. Mais ceci est une autre histoire...). Du grand Larcenet, et qui pouvait, à part lui, donner à ce récit si sombre une telle intensité. Pas d'esbrouffe, pas de pathos, rien, que des images à voir et à revoir, images, vignettes, dignes d'être parfois un tableau à part entière. Bravo Mr. Larcenet. A signaler que Dargaud (ce qui n'est pas toujours le cas) a soigné son édition, le livre est magnifique. A part le supplément graphique, la version N et B n'apporte pas grand chose de mieux, peut-être d'ailleurs vaut-il mieux privilégier la version courante. J'imagine déjà ce que Laurent Hennebelle pourrait faire en sérigraphie ou aux encres pigmentaires avec un tel morceau de roi....

    Le 30/03/2024 à 22:55:07

    Un travail graphique somptueux de Manu Larcenet pour cette adaptation littéraire. J'en ai presque regretté d'avoir les images du film en tête... Que de détails et de finesse. Chaque case est travaillée. Du grand art ! Qui mieux que lui pour dépeindre un monde agonisant et torturé ?

    Puissions-nous anticiper l'avenir pour éviter de vivre une telle horreur. Car nous en prenons bêtement et aveuglément le chemin... Gaspillage des ressources, destruction du vivant, pollution à outrance, maltraitance animale, conflits, guerres, etc... Il serait temps de retrouver un peu de simplicité, de bon sens et de sagesse.

    Le 30/03/2024 à 11:23:39

    J'attendais cette BD avec impatience...

    Pas parce que c'est l’adaptation d'un livre à succès, le récit d'errance intimiste de MacCarthy, mais plutôt pour l'auteur qui l'a adapté... Gage de réussite. La couverture a aussi fait pencher la balance...

    Sombre et déchéante, l'adaptation de Larcenet est d'une grande réussite. Il transcrit admirablement bien en BD, cette dure et interminable route, parcourue par un père et son fils, alors que l'Humanité part en fumée.

    Le texte est concis mais efficace. Les quelques bulles, disséminées ça-et-là, ne gâchent en rien le plaisir de lecture.

    Le style graphique de Larcenet a nettement évolué, vers un style plus réaliste qu'à l'accoutumé. Que de chemin parcouru depuis ses aventures avec Fluide Glacial !

    Je me délecte de ses nuages de matières, presque informels, qui convoquent mon imaginaire. Je me régale aussi des détails du trait, quand il s'agit de représenter une nourriture irrévocablement perdue. Une précision du dessin qui peut aussi donner la nausée, parfois à rebours, lorsque Larcenet donne à voir la misère post-apocalyptique...

    Car, le but est simple : survivre. Le propos de Larcenet n'en demeure pas moins profond, dans la veine de ses précédents albums : l'amour de la vie (Retour à la terre), à laquelle les héros s'accrochent du mieux qu'ils peuvent, mais aussi les tréfonds de la moralité humaine (Blast) et une dimension psychologique aiguë (Thérapie de groupe). Le vertige de l'abîme !

    Bien sûr, il y a aussi une part de Larcenet dans ce livre, dans ses représentations... L'auteur a participé à réinventer la BD, au tournant du siècle, vers l'auto-fiction. Il semble ainsi s'incarner dans la figure du père : calvitie, barbe, casquette... ne manque que les tatouages et l'embonpoint.

    La route met aussi en scène les relations d'un père et de son fils, coupés du monde. Une certaine vision de la famille face à la crise, la mère n'étant plus que dans leurs esprits...

    Par ailleurs, la transmédialité est un chouia étonnante pour Larcenet. Mais, si le roman La route a été placé sur un piédestal, récompensé par le prix Pulitzer fiction en 2007, la BD fait aussi écho à elle même, avec le fameux Walking dead (2003)...

    En tout cas, La route de Manu Larcenet est une adaptation très intéressante. C'est aussi un pied-de-nez au Monde sans fin de Jancovici, montrant très clairement certains dangers du nucléaire...

    Le tirage limité offre un vrai plus, avec un cahier graphique sur beau papier, dont un passage inédit et plus personnel du dessinateur, rendant cette édition indispensable à mon sens.

    S'il n'est pas le plus éloquent à la télé... Larcenet demeure l'un des auteurs les plus talentueux de notre temps. Que l'on aime, ou que l'on aime pas, chacun de ses livres est une leçon de narration graphique.

    Et pourtant, il reste d'une grande humilité.

    Le 29/03/2024 à 16:36:25

    Un road trip bouleversant d'un père et son fils dans un monde post apocalyptique : émotion, partage, espoir, angoisses.

    Graphisme incroyable. Larcenet franchit un cap avec cet album monumental. On peut en effet parler de chef d'oeuvre.

    Le 28/03/2024 à 19:28:32

    Futur chef-d'oeuvre.
    Graphisme époustouflant.
    La BD reflète parfaitement l'univers du roman de McCarthy.

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Toutes les éditions de cet album

  • La route (Larcenet) - La Route ©Dargaud 2024 Larcenet, Manu

    La Route

    • 492383
    • Larcenet, Manu
    • Larcenet, Manu
    • Larcenet, Manu
    • McCarthy, Cormac
    • 03/2024 (Parution le 29/03/2024)
    • 02/2024
    • non coté
    • Dargaud
    • Autre format
    • 978-2-205-20815-3
    • 152
    • 1200 g
    • 08/02/2024 (modifié le 02/05/2024 22:44)

    Info édition : Noté "Première édition". Format 255 x 315 mm.

  • La route (Larcenet) -TL- La Route ©Dargaud 2024 Larcenet, Manu

    TL . La Route

    • 493930
    • Larcenet, Manu
    • Larcenet, Manu
    • <N&B>
    • McCarthy, Cormac
    • 03/2024 (Parution le 29/03/2024)
    • 02/2024
    • non coté
    • Dargaud
    • Grand format
    • 978-2-205-21213-6
    • 152
    • 19/02/2024 (modifié le 02/05/2024 22:44)

    Info édition : Tirage n&b 4000 exemplaires. Dos toilé imprimé. Cahier graphique de 16 pages comportant des planches abandonnées pour l'édition finale. Noté "Première édition"

  • La route (Larcenet) -TL2- La Route ©Dargaud 2024 Larcenet, Manu

    TL2 . La Route

    • 505898
    • Larcenet, Manu
    • Larcenet, Manu
    • Larcenet, Manu
    • 10/2024 (Parution le 31/10/2024)
    • non coté
    • Dargaud
    • Autre format
    • 978-2-205-21306-5
    • 176
    • 19/09/2024 (modifié le 07/11/2024 22:33)

    Info édition : Cahier de recherches et d'illustrations inédites. 6000 ex. Contient un ex-libris.