. Rose d'Élisabethville : Bruxelles 1960-1961 | laupier | Comme neuf | 7.00€ | |
. Rose d'Élisabethville : Bruxelles 1960-1961 | stan prozak | Très bon état | 6.00€ |
Info édition : Pas de DL. Celui indiqué ici est le mois de sortie. Deux pages de texte en fin de volume.
Info édition : Tirage de tête 777 exemplaires numérotés, avec un frontispice de Séraphine signé par les auteurs. Pas d'indication du mois de DL. Avec jaquette illustrée.
Cet album s'inscrit dans une intrigue sur fond de décolonisation du Congo belge en 1960. Je ne savais pas que les choses s'étaient si mal passées là-bas. Cet ouvrage dénonce la politique colonialiste qu'a mené la Belgique. Il faut dire que le Congo avait été à l'origine une possession personnelle du roi Léopold II. Les habitants ont beaucoup souffert et des gêneurs comme Lumumba qui revendiquait l'indépendance ont été tué. Oui, la Belgique porte une très lourde responsabilité dans cet assassinat politique.
Les personnages semblent réellement stéréotypés pour coller à un tumultueux récit mettant en avant un héritage en diamants sonnants et trébuchants. Pour autant, le style est assez agréable. L'explication donnée à la fin sur le contexte historique est très intéressante car elle permet de mieux comprendre les motivations des différents personnages. C'est une bd à découvrir même si le style graphique paraît un peu vieux jeu.
Personnellement, j'ai passé un bon moment de lecture avec cet album qui a en toile de fond l'indépendance du Congo. L'intrigue est intéressante et le scénario pas du tout dénué d'intérêt ni "décevant" comme lu ailleurs, bien au contraire.
Un double album aurait sans doute permis de développer celui-ci et le découpage aurait pu être un peu plus dynamique à certains moments de l'histoire. Le dessin fonctionne très bien avec l'époque. Quand à l'intrigue, qui est malheureusement desservie par un manque de place (manque de planche), elle reste néanmoins très agréable, avec des personnages attachant dans le chef de Rose et Eric.
En résumé, cet album (une première pour la scénariste, rappelons-le), reste un très bon moment de lecture que je conseille vivement pour son originalité par rapport à l'époque et au sujet traité.
ps : qui plus est, cet album restera un témoignage de ce qu'aura été le Musée Royal de l'Afrique Centrale de Tervueren, qui vient d'entrer dans une grosse phase de rénovation!