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Cet ouvrage permet de découvrir que pendant la seconde guerre mondiale une femme passionnée d'art s'est battue pour la conservation d'œuvres face au vol par les nazis du patrimoine. Cela permet d'honorer la mémoire de Rose Valland qui était effectivement pour moi une parfaite inconnue jusque là. C'est bien.
Pour autant, j'ai le droit de me poser certaines questions. Faut-il nécessairement mettre sa vie en danger pour sauver du matériel plutôt que des hommes ? Bref, je suis un peu dubitatif sur un tel combat qui trouvera certainement pas mal de justifications par rapport à des passionnés d'œuvres d'art qui donneraient leur vie pour sauver un Dali. Pour ma part, je trouverai plus de grâce et d'honneur à sauver tout simplement un homme pendant cette guerre d'extermination. Le matérialisme prévaut-il lorsqu'il s'agit de biens inestimables pour le patrimoine de l'humanité ? Ce sont des questions qui peuvent se poser et laisser place à la réflexion puis au débat.
Pour le reste, la lecture a été de courte durée (22 pages) et bien fade au regard d'un graphisme plutôt pauvre. C'est un pur documentaire dans sa seconde partie.