Ric Hochet
70. Silence de mort
Une BD de André-Paul Duchâteau et Tibet chez Le Lombard - 2005
05/2005 44 pages 2803620685 Format normal 46485
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HS01 -
HS03 -
HS05 -
HS06 -
HS07 -
HS08 -
HS09 -
HS10 -
Int -
MBD01 -
PAR -
Pir2 -
Pir3 -
TL -
TL1 -
TL2
Je pense qu'il y a de l'amélioration par rapport aux albums précédents. Le récit se lit bien malgré ses incohérences, on y retrouve Ric en mauvaise posture comme dans certains albums phares des années 70 et 80.
Il y a quelques jolis plans de la tempête de neige sur Paris.
C'est la première fois que j'arrive à deviner le coupable au premier coup d'oeil. Peut-être parce que je suis trop habitué aux codes de ce cher AP Duchateau. L'histoire est correcte, mais nous ne sommes pas devant un must-have.
La police reçoit trois dvd où des jeunes femmes se font tuer avec un nouveau procédé silencieux, le pyroc. Mais aucun cadavre n'est découvert. le journaliste Ric Hochet et le cinéaste Alex Wooley se trouvent mêlés à l'enquête. L'intrigue d'André-Paul Duchâteau est confuse et les dessins de Tibet souvent approximatifs.
Aie aie aie...
Autant le dire tout de suite, je me suis replongé dans cet album au beau milieu d'une relecture des tous premiers de la série, pour lesquels je souhaitais poster quelques avis sur ce site. Je possède les 30 premières BD, et ce "Silence de mort", daté de 2005 et numéroté n°70, est arrivé je ne sais trop comment dans ma collection. Quel contraste !
Plus de 30 ans séparent ces 2 périodes. A première vue, pas de dépaysement possible, les repères sont toujours la : les personnages sont identiques, caractères, vêtements et certains accessoires n'ont pas évolué.
Le souci, c'est que tout le reste si, car l'histoire est sensée se dérouler en 2005 !Dans cet album, on parle de DVD, d'Internet... un peu bizarre quand les personnages sont toujours habillés de vestes à carreaux, de cols roulés et de velours. Limite si Bourdon n'envoie pas des télégrammes depuis son téléphone portable...
Si ce n'était que ça... pas la peine d'en écrire des tonnes, le scénario comme les dessins n'ont plus rien à voir avec ce qui faisait le charme de cette série. C'est creux, fade, simpliste, presque baclé... Une case sur deux (j'exagère à peine), le personnage est présenté sur un fond monochrome. Parfois, les expressions des personnages ne correspondent en rien à ce qu'ils disent ou à la situation !
La justesse et la rigueur a complètement disparue. Un autre exemple : l'histoire débute mi-novembre, les arbres sont tous verts et en feuilles, et dehors, les femmes sont en jupe-tee-shirt et font du vélo... 2 planches plus loin, Paris est sous 50 cm de neige et Ric Hochet poursuit sur les toits de la capitale un faux père Noël... en moto neige. Sur les toits. Hum... J'arrête la.
Je mets 1/10... pour le papier et l'encre !