Ric Hochet
15. Le Monstre de Noireville
Une BD de André-Paul Duchâteau et Tibet chez Lombard (Une histoire du journal Tintin) - 1972
01/1972 44 pages Format normal 50 à 75 euros 1669
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Pir2 -
Pir3 -
TL -
TL1 -
TL2
J'ai un faible pour cet album qui est l'un des premiers Ric Hochet que j'ai découverts. Les auteurs réussissent parfaitement à nous plonger dans cette intrigue à la fois classique et fantastique. Après les 'Spectres', c'est encore une fois dans un village fictif dont les habitants sont tous plus louches les uns que les autres, que Ric et Bourdon enquêtent. Cet album se démarque en effet des précédents par le nombre de suspects qui sont proposés au lecteur, par les tensions et les non-dits entre les personnages, bref par une attention accrue de la part des auteurs à la 'backstory' comme disent les anglophones, qui elle seule rend cohérente l'histoire. Sur le plan narratif, je crois que c'est l'un des meilleurs albums de la série.
Le journaliste Ric Hochet et son ami le commissaire Bourdon enquêtent à Noireville, petit village des Ardennes. En effet, des touristes sont assassinés les nuits de pleine lune. Un loup-garou serait-il à l’œuvre ? L'histoire est plaisante à défaut d'être originale.
Le meilleur livre de tous mais il y a une erreur. 3 nuits de pleine lune, 3 meurtres. Ric dit à tout le monde qu'ils vont trouver la solution dans le passé. En effet, 5 ans plus tôt, 3 hommes ont fait un vol et sont disparus. Voici l'erreur. Pourquoi ne pas attendre une 4 ième nuit de pleine lune. Il va peut-être y avoir un 4 ième meurtre. Tout d'un coup, on ne recherche plus 3 hommes mais plus. Les auteurs sont juste allé un peu trop vite. Ça reste quand même le meilleur album. Lavirgule a raison, on embarque dès le début.
Vite vu : du solide. Un très bon album.
Les 2 premières planches posent le décor de façon remarquable : on est tout de suite dans l'ambiance. Cette entrée en matière (la pluie, la nuit, les rues désertes) se retrouve de temps à autre chez Ric Hochet.
Je trouve d'ailleurs que c'est un (le?) point fort de la série et de ses auteurs, qui sur certains albums - en particulier du début - arrivent en quelques cases à créer une atmosphère marquante : le Paris des années 70, le milieu policier, l'ennui apparant des petites villes de province.
(ils seront moins bons sur d'autres aspects, notamment dès que la numérotation des albums va dépasser plusieurs dizaines...)
Pour revenir au monstre de Noireville, même en connaissant la fin, j'ai beaucoup de plaisir à relire cette histoire.
Me voilà remi sur les traces des enquètes de Ric Hochet et du comissaire Bourdon.
Hormis un dépaysement, je n'est pas était trop entousiasmé par cette histoire de faux loup garou.
Se li tout simplement pour passer le temps.
Dans la lignée des "spectres de la nuit". Cette fois nous délaissons les Pyrénées pour son opposé, ce ne sont plus des fantômes qui terrorisent une région mais un loup-garou.
Très belle atmosphère qui fait penser au "Château Maudit" de Valhardi, sauf que ce dernier cas est daté (ce qui lui apporte aussi un vrai charme). Un poil moins exceptionnel que les "Spectres" toutefois.