Ric Hochet
14. Ric Hochet contre le bourreau
Une BD de André-Paul Duchâteau et Tibet chez Lombard (Une histoire du journal Tintin) - 1972
02/1972 44 pages Format normal 50 à 75 euros 1668
-
Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
Tome 44 -
Tome 45 -
Tome 46 -
Tome 47 -
Tome 48 -
Tome 49 -
Tome 50 -
Tome 51 -
Tome 52 -
Tome 53 -
Tome 54 -
Tome 55 -
Tome 56 -
Tome 57 -
Tome 58 -
Tome 59 -
Tome 60 -
Tome 61 -
Tome 62 -
Tome 63 -
Tome 64 -
Tome 65 -
Tome 66 -
Tome 67 -
Tome 68 -
Tome 69 -
Tome 70 -
Tome 71 -
Tome 72 -
Tome 73 -
Tome 74 -
Tome 75 -
Tome 76 -
Tome 77 -
Tome 78 -
-
HS01 -
HS03 -
HS05 -
HS06 -
HS07 -
HS08 -
HS09 -
HS10 -
Int -
MBD01 -
PAR -
Pir2 -
Pir3 -
TL -
TL1 -
TL2
Une histoire de vengeance sur fond d’espionnage, dont Ric sert d’instrument conducteur, au départ à son insu : voici le plan machiavélique du « Bourreau » et la trame de cet épisode. Duchâteau nous livre un scénario habituel à tiroirs multiples, à la manière des poupées russes, où un piège en cache un autre auxquels Ric Hochet échappe à chaque fois in extremis, jusqu’à retourner la situation. Pas de surprise donc à ce niveau. Par contre le dessin et les ambiances sont au top. Au début des années 1970, Tibet entame effectivement ce que je considère comme sa meilleure décennie : son style s’est nettement affiné tout en conservant une véritable densité, surtout dans le jeu des ombres. Son dessin deviendra par la suite, à partir des années 1980, trop léger à mon goût. Les scènes dans l’Allemagne de l’Est sont pesantes à souhait, et la poursuite nocturne en voitures dans une forêt noire et sinistre, s’étirant sur plusieurs pages haletantes, est particulièrement réussie.
On retrouve ici un retour à ce que je qualifierais de 'première vague thématique' de la série, celle de l'espionnage et des aventures sans véritable intrigue policière. Dans un style complètement différent, on y retrouve un peu l'angoisse qu'on ressent en lisant Cauchemar pour Ric Hochet ou Les spectres de la nuit.
Pour ma part, je trouve que l'ambiguité autour du pays inconnu que visitent Ric et Bourdon au début de l'aventure brouille beaucoup trop notre compréhension du personnage du Bourreau et de ses motivations. Même chose pour le personnage de Wittek. En rendant le contexte dans lequel ces personnages s'insèrent trop flou (ou plutôt implicite), ils sont en quelque sorte vidés de leur sens et deviennent des caricatures. Ce n'est pas un mauvais album pour autant, mais j'aurais aimé que les auteurs aillent au bout de leur propre logique.
Encore un album qui m'a bien plus.
Tout d'abords, il y a le fait que l'histoire commence en Allemagne, et on n'a pas l'impression de lire une enquète comme dans les autres albums.
Puis vient la course poursuite...
Plus une aventure qu'une enquète, mais bien apprécié.
Une nouvelle affaire d'espionnage pour Ric Hochet. On a vite compris qu'il s'agit d'une intoxication, c'est le côté un poil regrettable de l'aventure, laquelle commence dans un pays de langue germanique qui aurait ripé dictature.
On pense évidemment à l'Allemagne de l'Est (de l'époque) mais le pays est trop ouvert (reflets de vie capitaliste) pour qu'il en soit ainsi. De plus ce pays est voisin de la France, on est donc bien dans l'imaginaire.
Un album qui se laisse lire sans aucun déplaisir.