La ribambelle
7. La Ribambelle reprend du service
Une BD de Zidrou et Jean-Marc Krings chez Dargaud - 2011
04/2011 (29 avril 2011) 46 pages 9782505006954 Format normal 124745
Six amis, six vrais copains (dont une fille, deux jumeaux japonais karatékas, un trompettiste noir, un grand timide et un Écossais aux goûts culinaires bizarres et toujours flanqué d'un irréprochable majordome) ont annexé un terrain vague qui est devenu leur royaume. Mais ce serait compter sans Tatane, le voyou, et ses deux acolytes qui n'ont qu'un but : chasser la Ribambelle hors de ses terres. La bande dessinée culte de Jean Roba revient enfin grâce à un Zidrou, le scénariste de L'Élève Ducobu, merveilleusement inspiré, et un Krings qui restitue... Lire la suite
A l'attention de chriscolorado : la critique est aussi déplorable que l'orthographe est mauvaise. Quand on veut critiquer un auteur, même de bandes dessinées, le minimum est que l'on respecte la langue française.
Cette reprise a le mérite de redonner vie à une série qui a bercé notre jeunesse, juste à côté du Cours supérieur d'orthographe d'E. et Mme. Bled !!!
(Avis pour le reprise)
Ce qui est bien pour le présent album c'est que l'extrait, suffit à décrire le niveau général de l'histoire ( de la reprise) dans son ensemble.
Bref nul, sans intérêt, sans inspiration, sans charme, sans talent et je pourrais continuer longtemps comme ça tant la série cumule les tares et se complais à détruire un pur bijou de bd jeunesse.
Le plus frappant tient dans l'absurde mélange d'éléments des années 60-70 (ex: les blousons noires) et ceux des années 2000 (ex:les jouets électroniques).
Le groupe de la Ribambelle illustre à merveille cet étrange mélange des genres proposé par les auteurs, lorsqu'on remarque (dès le début dans l'extrait ci -contre) que Phil, Grenadine et Dizzy, renouvellent leur garde robe du siècle dernier quand Atchi et Atcha (même si en ce qui les concerne ça change) et Archibald gardent leur tenues du début de la série. De même pour les caïmans, complétement anachroniques.
Enfin que dire de l'humour et de la poésie, qui faisait la force de la série.
Le simple gag de James étourdit à la rentrée des classes montre l'absence total d'imagination du scénariste.
Quant à la poésie, rien, zéro, le néant. Sans doute est ce la raison pour laquelle il ont gardés des éléments de la série d'origine. Mais ici il s'agit plus de nostalgie, gâché par un maelstrom de modernité.
Pourtant Geerts avec "Jojo" avait réussi à montrer qu'il était possible d'allier les trois : Nostalgie - Poésie - Modernité (jusqu'à une reprise ne gâche à son tour la série).
Pour terminerais j'aimerais revenir sur le début de l'album (disponible ci-contre) et son titre.
Le titre d'abord "La Ribambelle reprend du service" , totalement incongru. Je sais que je pinaille, mais que je sache, la Ribambelle n'appartient à aucun service et n'a pas non plus vocation première à rendre un ou des services en particulier. Leur seul but est d'être ensemble et de s'amuser.
Ainsi ce titre résume bien, la motivation de départ, qui est de relancer une série jeunesse à succès et non pas de proposer de nouvelles aventures, comme l'aurait indiquer un titre reprenant la trame de l'histoire.
Et pour cause il n'a pas d'histoire... ou si peu. Et le peu qu'il y a est d'une nullité sans nom et démontre l'absence total de cohésion et de
coordination entre la série originelle et la reprise. Pour plus de détail je renvoie au résumé de GoldNoway.
Je rajouterai même deux éléments contraires à l'esprit Ribambelle, présents dans la preview, montrant le peu d'implication des auteurs dans le travail de reprise.
Surtout qu'il n'était pas compliqué de se replonger dans la série étant donné le petit nombre de tomes : 6.
1 : James est distrait au point de rentrer dans l'école avec le cartable d'Archibald.
Totalement absurde puisqu'il est censé être le parfait majordome sans faille dans son service et attentif à tout choses. Pour preuve le seul "incident" similaire, intervient dans la série au tome 3 = James se trompe de couvre-chef en prenant une casquette de son jeune maitre. L'incident intervient alors qu'Archibald a été kidnappé.
Événement autrement plus déstabilisant qu'une rentrée des classes.
Phil fait même la remarque "Pauvre James faut il que vous soyez affolé."
2 : la réaction "menaçante" (et l'intention de molester) de Atchi et Atcha concernant le surveillant de l'école.
Complétement ridicule ! Véritable insulte à la série et aux personnages ! Jamais ils ne se permettraient un tel comportement vis à vis d'un représentant de l'autorité scolaire et encore moins s'ils sont en faute (même si le règlement et la sentence sont idiots).
Le plus pitoyable dans cette reprise, c'est Zidrou.
Étant donné le succès de ses autres séries, il n'a nullement besoin de la Ribambelle pour vivre. Aussi si il ne le sentais pas, il pouvait dire non. Car il signe là une lamentable reprise.
A l'instar de nombreux autres auteurs à succès, je trouve indigne de sa part, d’encenser des auteurs et séries de sa jeunesse et de les détruire ensuite.
Je l'ai lu à sa sortie dans les rayons d'un magasin. Quel désappointement. Le dessin ne m'a pas DU TOUT convaincu (Grand Dieu, Dizzy, Grenadine, que vous ont-ils fait ?), le scénario était très pauvre, et surtout qu'est-ce que les enfants font avec des Nintendo DS et des smartphones dans une BD sensée se dérouler dans les années 60 ?
Pour en revenir au scénario, il se perd et s'embrouille en permanence. Trois évènements majeurs sont à retenir : Le bus de la Ribambelle est remplacé, Tatane a une soeur qu'il manipule pour lui faire semer la zizanie dans le groupe par le biais des hormones des garçons (Totalement contraire à l'esprit Ribambelle), et James se soûle suite à un quiproquo complètement stupide.
Voilà, vous savez tout, ne perdez pas votre temps à l'acheter ou à le lire.
J’attendais avec impatience une suite pour cette série un petit peu oubliée, un sacré challenge à relever !
Au niveau graphisme, rien à redire, je dirais même que c’est une transition plutôt réussie avec un petit quelque chose de plus actuel. On y retrouve quelques clins d’œil et hommages (je vous laisse les découvrir)…
Au niveau humour, c’est correct (mouais ! on dira çà…), mais par contre là ou cela pêche, c’est l’histoire ! C’est léger, léger… trop léger, bref l’intrigue (si elle l’existe) et l’histoire sont aussi épaisses qu’une feuille de cellophane. Pitié messieurs les scénaristes…vite et bien ne font pas bon ménages…J’espère que le prochain opus sera de meilleure qualité.
La reprise de cette série en sommeil depuis de nombreuses années est quand même une réussite, mais cet album s’adresse plutôt à un public jeune.