Retour sur Aldébaran
3. Épisode 3
Une BD de Leo chez Dargaud (Les mondes d'Aldébaran) - 2020
10/2020 (16 octobre 2020) 60 pages 9782205083972 Format normal 402397
Kim, Manon et le reste de l'équipe font connaissance avec les habitants de la mystérieuse planète sur laquelle ils ont atterri. Le groupe de scientifiques n'est pas au bout de leurs surprises lorsqu'ils découvrent un mur électromagnétique à la technologie surpassant les connaissances des Tsalterians eux-mêmes ! Ils se mettent alors en quête de l'« étranger » qui pourrait bien être la clé de tous les mystères et bouleverser toutes les théories scientifiques établies. Mais le temps presse et le mur qui protégeait le village des attaques des monstres... Lire la suite
Cette série m'a motivé d'écrire mon premier avis sur bedethèque. Je suis franchement très surpris de la note reçu para la majorité des lecteurs. J'ai vraiment adoré Aldebaran, Betelgeuse et Antares (les personages et le scénario sont incroyable), mais ces deux derniers cycles (Survivants et Retour sur Aldebaran) m'ont deçus. Quelques bons idées de base, mais aucun type de tension qui montent pendant que l'histoire avance, trop de défis qui se resoudent tous seuls (et quelques fois de manière trop simpliste, genre "les extraterrestres arrivent et apportent la solution", même Kim Keller n'arrivait plus à m'inspirer par sa humanité tellement extraordinaire dans les série précédentes. Si j'avais su, j'aurais arrêté avec Antares...
A part toujours les visages un peu figés de Léo, cette série reste vraiment excellente, avec un univers qui n'arrête pas de s'élargir vers de nouveaux horizons qui laisse la place à de nouveaux cycles prometteur.
Celui-ci se clôt part un happy end un peu facile mais ne boudons pas notre plaisir à sa lecture.
Les dessins de la faune et de la flore sont toujours au top et les personnages sont très attachants, confrontés aux mauvais côté de l'humanité dont le mystère des origines prend une nouvelle dimension bien loin d'Adam et Eve.
Vivement une suite.
Bon bah voilà, je viens de terminer ce troisième et dernier volume. D'habitude les histoires de Léo se racontent en cinq volumes, ici ce sera plus court. Pour moi ça reste toujours aussi agréable à lire. Ce que j'aime, c'est le coté aventureux où les protagonistes s'enfoncent dans des galères ô combien pas possible. Après, les dessins ne sont pas exceptionnels à mes yeux mais j'ai passé un bon moment, ce qui est assez rare quand je lis de la BD ou un roman. Après tout n'est pas parfait, Léo utilise toujours les même codes (les sectes, les bestioles, les injustices...) mais bon, Les ficelles utilisées dans ses récits fonctionnent toujours avec moi. Sympa!
Un peu déçu par ce cycle. Très bavard et assez linéaire. Des révélations sont données juste à la fin mais sans être apportées par un mystère comme dans les précédents cycles. Dommage car il y avait moyen de développer cette idée sur nos origines (je ne veux pas spoiler) au fur et à mesure des albums. J'ai l'impression que Léo s'est débarrassé rapidement de tout çà pour finir son cycle en ne s'intéressant sur 3 albums qu'à la rencontre de Manon et Kim ainsi que Sam et son histoire familiale pas très intéressante...
La saga des mondes d'Aldebaran se poursuit avec ce dernier tome du retour et même si les surprises scénaristiques sont plus rares, on espère toujours retrouver nos héros dans d'autres développements de cette saga qui reste un des must de la bd de science-fiction.
Une bonne conclusion de cycle. Il y a dans le scénario des trouvailles originales ainsi que les réponses à toutes les questions que l'on s'était posées dans les précédents albums. Sauf peut-être concernant Aldébaran dont la situation est traitée un peu trop rapidement. Léo veut-il en garder sous le coude pour un prochain cycle?
Côté graphismes, je regrette quelque peu la part grandissante des images "ordinateur". Cela donne parfois des effets beaucoup moins crédibles que dans l'album Bételgeuse par exemple. De même, certains visages ou personnages sont vraiment trop statiques (Damien!). Enfin, page 54, la pauvre Manon est méconnaissable...
A part ces quelques réserves, cet album est évidemment indispensable pour donner cohérence, non seulement à ce quatrième cycle, mais également à l'ensemble de la saga.