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L’auteur a été traumatisé par ses années collège. Il n’est pas le seul. Lorsqu’on est en avance sur son âge question maturité et qu’on a affaire à des gars boutonneux dont le vocabulaire ne frise pas haut, je ne peux que faire preuve de compréhension. Ce sont certes des années ingrates ! Ce retour au collège est par conséquent une espèce d’expiation pour tenter de comprendre le mécanisme d’une certaine souffrance ou du moins d’une appréhension. Bref, nous avons tous un peu vécu la même chose entre ces professeurs bizarres et ceux qui nous faisaient poiroter dans les couloirs pendant une demi-heure avant de commencer ce qu’on pourrait appeler un court. Grassement payés pour pas grand-chose ou du moins pour supporter nos chères têtes blondes.
En l’occurrence, l’auteur va tenter une sorte d’expérience sociale qu’il va nous faire partager et j’ai bien aimé cette démarche. Il s’agit de se brancher sur un collège de riches c’est à dire l’un des plus en vue de la capitale. Il va découvrir que les gosses de riches sont parfois pires dans leur comportement que ceux des gosses des quartiers défavorisés. Pourquoi ce phénomène ? Ils sont élevés dans la culture du fric et n’ont aucun respect pour les autres à commencer par leurs propres camarades de classe. Et ceux qui tiennent ces établissements font partie de cette caste dans ce qu’on pourrait véritablement appeler un apartheid ? Je ne vois pas d’autres mots pour définir la triste réalité sinon à temporiser pour justifier l’inégalité. Il y a des champions pour cela. J’ai découvert cette différence en étant surveillant d’externat afin de financer mes études de droit. J’ai travaillé dans une ZEP puis dans le collège le plus riche de ma ville de province. J’avoue avoir préféré la mentalité de la ZEP, moi qui ai pourtant en horreur les vulgarités de la banlieue. Bref, j’ai remarqué qu’il y avait plus de respect dans les classes défavorisées. C’est mon expérience personnelle et il semblerait qu’elle soit partagée par l’auteur.
Autour de moi, les personnes mettent leurs enfants dans des écoles privées afin de leur promouvoir un meilleur avenir loin, très loin de la masse des écoles publiques qui souffrent. C’est une forme de discrimination par l’argent ; bref un abominable système que j’aimerais voir disparaître. Je sais que cela ne sera pas réalisable à cause d’une mentalité de merde. Au-delà de ce débat, cette œuvre nous montre les limites. Faut-il alors tous les mêmes dans un même panier en considérant que c’est l’âge ingrat ? Je considère que lorsqu’on a la chance de pouvoir apprendre dans de bonnes conditions, il faut s’en montrer digne. Or, question dignité, on pourrait aisément passer notre chemin au vu des exemples cités et montrés par l’auteur. L’atmosphère du collège est très bien reconstituée.
J’ai un peu regretté la fin car une fois les choses en place, c’est déjà fini. Il y a comme un parfum d’inachevé ou de bd trop courte. On aurait aimé une analyse plus poussée également. L’auteur ne dit pas ce qu’il pense. Il le suggère. C’est déjà une bonne démarche que je salue.
Je suis prof ....... et oui ....... et j'ai adoré. L'humour est l'une des choses les plus dur à faire passer en BD. Et bien Mr Sattouf y arrive très bien. Il se caricature lui même, et n'a pas besoin de le faire pour les élèves qui sont des caricatures par eux-même.
Il n'a fait "qu'observer", mais il a l'oeil. Un regard lucide sur les ados des années 2000. Enfin, ceux qui sont plein aux as.
Merci donc à ces ados et à leurs profs de m'avoir autant fait marrer .... et pis merci Msieur Sattouf, bien vu.
Pour exorciser sa peur et ses cauchemars récurrents à propos de son séjour forcé au collège, Riad Sattouf contacte le ministère de l'Education Nationale afin d'être autorisé à suivre une classe de 3ème du collège Charles-Henri (3ème collège de France) pendant 15 jours.
Son intention est louable : il veut dépeindre l'ambiance réelle d'une classe, loin de l'image tronquée que les médias donnent. De ce fait, le choix du collège Charles-Henri (3ème collège de France) n'est bien sûr pas anodin. Son principal argument : son éditeur, Hachette, gage de sérieux.
Avec ce ton de névrosé anxieux et suant bien à lui, Sattouf nous raconte sa mission de taupe chez les riches. Le résultat est terrible. Surenchère de marques, comportement malsain et paroles crue, mépris...Il ne fait pas bon vivre pour tout le monde à Charles-Henri (3ème collège de France).
Un livre tout à fait intéressant et drôle recommandé pour les gens comme moi qui détestait déjà cet univers avant de le connaître. Il vous convaincra que vous êtes dans le vrai.
L’auteur a été traumatisé par ses années collège. Il n’est pas le seul. Lorsqu’on est en avance sur son âge question maturité et qu’on a affaire à des gars boutonneux dont le vocabulaire ne frise pas haut, je ne peux que faire preuve de compréhension. Ce sont certes des années ingrates ! Ce retour au collège est par conséquent une espèce d’expiation pour tenter de comprendre le mécanisme d’une certaine souffrance ou du moins d’une appréhension. Bref, nous avons tous un peu vécu la même chose entre ces professeurs bizarres et ceux qui nous faisaient poiroter dans les couloirs pendant une demi-heure avant de commencer ce qu’on pourrait appeler un court. Grassement payés pour pas grand-chose ou du moins pour supporter nos chères têtes blondes.
En l’occurrence, l’auteur va tenter une sorte d’expérience sociale qu’il va nous faire partager et j’ai bien aimé cette démarche. Il s’agit de se brancher sur un collège de riches c’est à dire l’un des plus en vue de la capitale. Il va découvrir que les gosses de riches sont parfois pires dans leur comportement que ceux des gosses des quartiers défavorisés. Pourquoi ce phénomène ? Ils sont élevés dans la culture du fric et n’ont aucun respect pour les autres à commencer par leurs propres camarades de classe. Et ceux qui tiennent ces établissements font partie de cette caste dans ce qu’on pourrait véritablement appeler un apartheid ? Je ne vois pas d’autres mots pour définir la triste réalité sinon à temporiser pour justifier l’inégalité. Il y a des champions pour cela. J’ai découvert cette différence en étant surveillant d’externat afin de financer mes études de droit. J’ai travaillé dans une ZEP puis dans le collège le plus riche de ma ville de province. J’avoue avoir préféré la mentalité de la ZEP, moi qui ai pourtant en horreur les vulgarités de la banlieue. Bref, j’ai remarqué qu’il y avait plus de respect dans les classes défavorisées. C’est mon expérience personnelle et il semblerait qu’elle soit partagée par l’auteur.
Autour de moi, les personnes mettent leurs enfants dans des écoles privées afin de leur promouvoir un meilleur avenir loin, très loin de la masse des écoles publiques qui souffrent. C’est une forme de discrimination par l’argent ; bref un abominable système que j’aimerais voir disparaître. Je sais que cela ne sera pas réalisable à cause d’une mentalité de merde. Au-delà de ce débat, cette œuvre nous montre les limites. Faut-il alors tous les mêmes dans un même panier en considérant que c’est l’âge ingrat ? Je considère que lorsqu’on a la chance de pouvoir apprendre dans de bonnes conditions, il faut s’en montrer digne. Or, question dignité, on pourrait aisément passer notre chemin au vu des exemples cités et montrés par l’auteur. L’atmosphère du collège est très bien reconstituée.
J’ai un peu regretté la fin car une fois les choses en place, c’est déjà fini. Il y a comme un parfum d’inachevé ou de bd trop courte. On aurait aimé une analyse plus poussée également. L’auteur ne dit pas ce qu’il pense. Il le suggère. C’est déjà une bonne démarche que je salue.
Je suis prof ....... et oui ....... et j'ai adoré. L'humour est l'une des choses les plus dur à faire passer en BD. Et bien Mr Sattouf y arrive très bien. Il se caricature lui même, et n'a pas besoin de le faire pour les élèves qui sont des caricatures par eux-même.
Il n'a fait "qu'observer", mais il a l'oeil. Un regard lucide sur les ados des années 2000. Enfin, ceux qui sont plein aux as.
Merci donc à ces ados et à leurs profs de m'avoir autant fait marrer .... et pis merci Msieur Sattouf, bien vu.
Pour exorciser sa peur et ses cauchemars récurrents à propos de son séjour forcé au collège, Riad Sattouf contacte le ministère de l'Education Nationale afin d'être autorisé à suivre une classe de 3ème du collège Charles-Henri (3ème collège de France) pendant 15 jours.
Son intention est louable : il veut dépeindre l'ambiance réelle d'une classe, loin de l'image tronquée que les médias donnent. De ce fait, le choix du collège Charles-Henri (3ème collège de France) n'est bien sûr pas anodin. Son principal argument : son éditeur, Hachette, gage de sérieux.
Avec ce ton de névrosé anxieux et suant bien à lui, Sattouf nous raconte sa mission de taupe chez les riches. Le résultat est terrible. Surenchère de marques, comportement malsain et paroles crue, mépris...Il ne fait pas bon vivre pour tout le monde à Charles-Henri (3ème collège de France).
Un livre tout à fait intéressant et drôle recommandé pour les gens comme moi qui détestait déjà cet univers avant de le connaître. Il vous convaincra que vous êtes dans le vrai.