5. Les révolutions | lodeb | Comme neuf | 15.00€ | |
5. Les révolutions | Dark Ben | Comme neuf | 7.00€ | |
5. Les révolutions | PHILGUZZ | Comme neuf | 6.00€ |
Info édition : Mention "Première édition".
Info édition : dos carré, couverture avec Dargaud en blanc dans un rectangle blé en bas au centre, verso avec code barre en bas au centre. Réimpression après première édition.
Info édition : Tirage limité à 3500 exemplaires avec une jaquette en carton et un petit sac de graines.
Le problème des comic strips (parce que fondamentalement cette série est une série de comic strips qui se suivent tout en conservant une certaine autonomie - notamment du fait qu'il y a une chute par comic strip - en l'occurence, deux chutes par page) ; le problème des comic strips donc, disais-je, c'est la répétition, la fatigue et l'ennui. On échappe ici plutôt bien à la répétition ; le dessin est simpliste mais efficace ; la colorisation pas géniale mais en phase avec le dessin, et les chutes claires et compréhensibles. Mais l'on échappe pas totalement à la fatigue et à l'ennui.
Dernier opus (pour l'instant j'espère!) de la série, les Révolutions est (presque) aussi fameux que le déluge. Larcenet et Ferri affinent encore davantage les relations entre le petit monde des Ravenelles et leurs voisins proches: de nouveaux personnages font irruption (M Yacoub l'instit stagiaire, Jean Kriss le hippie haut perché); des gags géniaux comme le rond point projeté par le maire, les élections municipales, le Bio et le commerce équitable qui sont évoqués...Cette série se bonifie toujours un peu plus.
Vivement le prochain album!
Il y a une idée amusante dans ce 5ème tome du "Retour à la Terre" de Manu, c'est l'introduction d'une mise en abyme du récit, Manu (Larcenet) et son scénariste (Ferri) y apparaissant clairement comme travaillant ensemble sur cette BD, tout en se posant la question de la confusion créée dans l'esprit du lecteur : est-ce que le Manu du "Retour à la Terre" est le vrai Larcenet, ou non ? De la même manière, l'apparition régulière des Atalantes (style créatures du lagon noire) dans les mares et rivières de la région introduit un élément de fantastique décalé bien vu, soulignant la liberté de l'artiste par rapport à ce qui apparaît finalement trop, à la longue, comme une chronique un tantinet facile (j'ai lu quelque part le mot "poujadiste", c'est injuste pour Larcenet, mais je peux comprendre d'où vient cette impression) des idiosyncratie de la France profonde. En tout cas, même si l'on sourit encore largement à la lecture des "Révolutions", il faut admettre qu'on arrive un peu aux limites de l'idée sur laquelle la série a été construite. Attention au tome suivant !
Désormais pourvu d'une fille et Mariette reprenant des études, Manu change de problèmes mais se pose toujours des problèmes existentielles.
On le retrouve donc avec plaisir et il nous fait toujours rire même si c'est forcément moins surprenant et que la charge contre les élus est un peu poujadiste.