Résilience
1. Les Terres mortes
Une BD de
Augustin Lebon
chez Casterman
- 2017
Lebon, Augustin
(Scénario)
Joor, Louise
(Scénario)
Lebon, Augustin
(Dessin)
Poupelin, Hugo
(Couleurs)
Joor, Louise
(Storyboard)
05/2017 (03 mai 2017) 62 pages 9782203097469 Grand format 302256
Septembre 2068, L’Europe est devenue un vaste désert agricole. La puissante multinationale Diosynta exploite 90% des terres et son armée, les F.S.I. (Forces de Sécurité Intérieur), fait implacablement respecter ses droits de propriété. Pour lutter contre la famine et cette hégémonie totalitaire, un vaste réseau clandestin baptisé la Résilience des semences et des idées libres... Récit d'anticipation écologique, Résilience est au monde des O.G.M. ce que Mad Max est à celui du pétrole.
Très bon scénario pas encore exploré à ma connaissance et très bon album qui laisse présager une très bonne série.
Un très bon récit d'anticipation mené tambour battant. Le thème traité est très intéressant car il pourrait très bien être notre avenir, ce qui a pour effet de remettre l'homme (et donc le lecteur) en question fasse à la sur-exploitation de la planète dont il est responsable, et cet avenir dont il pourrait très bien être le coupable.
L'histoire est quant à elle bien construite et avance efficacement sans temps mort.
Quant aux dessins parfois volontairement "brouillons" ils s'en dégagent une atmosphère pesante de survie, renforcée par la mise en couleur de Poupelin.
Si la suite est dans la lignée de ce premier tome, le diptyque sera une vraie réussite. A suivre...
Cette BD d’anticipation est à mon avis située trop tôt dans l’avenir pour être réellement crédible, 2068 ! Mais, je ne serai plus là pour le voir et après tout chacun peut imaginer l’avenir tel qu’il le pressent. Non, ce qui m’a un peu agacé, c’est le « héros » Adam. Un casse-pieds qui cherche perpétuellement les ennuis. Ce type ne réfléchit pas une seconde aux conséquences de ses actes et attire les emmerdements comme un aimant.
D’un autre côté, l’histoire arrive quand même à être passionnante surtout dans sa deuxième partie. Du coup, je ne sais sur quel pied danser. La fin dans le deuxième tome me dira, je pense, si c’est du bon ou du mauvais. Alors, à suivre…