Le réseau Bombyce
INT. Intégrale
Une BD de
Corbeyran, Éric
et
Cécil
chez Les Humanoïdes Associés
- 2011
Corbeyran, Éric
(Scénario)
Cécil
(Scénario)
Cuveele, Delphine
(Scénario)
Cécil
(Dessin)
Cécil
(Couleurs)
10/2011 (26 octobre 2011) 9782731623925 Grand format 138462
Lancé en 1999 et conclu en 2010, Le Réseau Bombyce déploie son intrigue policière dans un univers rétro-futuriste, qui revisite le style Belle Époque. Unanimement salué par la presse et les libraires dès son lancement, Le Réseau Bombyce jouit toujours d’une confortable notoriété. Les amateurs et les nouveaux lecteurs pourront désormais découvrir l’histoire en Intégrale et la lire d’une traite ! Édition enrichie de bonus.
Une BD qui compte depuis sa parution un grand nombre d’admirateurs grâce à un dessin rigoureux et à un scénario plutôt efficace. Une BD également un peu étrange de par son concept à l’ambiance « steampunk » avec une architecture étonnante.
Les auteurs nous content une histoire glauque d’un sordide « snuff movie » à une époque bien reculée (est-ce la fin du XIXème siècle ?) dans une ville qui aurait pu être un Bordeaux imaginaire. C’est un peu déroutant au premier volume mais après, on s’y fait. On s'attache très vite aux deux principaux personnages que sont Mouche et Eustache. Il faut dire que ce dernier traîne derrière lui un lourd secret. Et cela n'ira pas en s'arrangeant en volant à un riche et présomptueux baron quelque chose qu'il ne fallait pas !
Je demande encore à être convaincu par cette série car le coup de foudre immédiat ne s’est pas produit. Cependant, cette série de qualité indéniable m’a permis de découvrir un univers tout à fait original. Il est regrettable d'attendre des années une suite qui ne vient pas. Le rythme de parution est réellement préjudiciable à cette série (le second tome est paru 3 ans après le premier mais le dernier vient de paraître après 8 longues années). J'ai failli croire à un abandon pur et simple de la série suite à une énième discorde juridique entre un scénariste et son dessinateur, voir avec l'éditeur. Et voilà que sort le troisième et dernier opus qui n'est d'ailleurs signé que par Cécil. Le mérite lui revient de vouloir clore une série qui a passionné bien des lecteurs par son caractère tout à fait original.
En relisant les trois tomes d'une traite, je me rends compte à quel point cette série était réellement exceptionnelle car innovante. On a parlé de véritable chef d'oeuvre. Néanmoins, le dernier tome n'a pas eu l'effet escompté sur les lecteurs qui crient au scandale. Je dirai de mon côté que je suis plutôt satisfais de terminer sur une note plutôt cohérente.
Par contre, je hurle encore à la faute d'orthographe bien grossière sur le dos de la couverture du 2ème tome qui nous annonce un tome 3 baptisé somptueusement "stygmate" tout en nous rappelant juste en dessous la signification par le dictionnaire du terme "bombyce". C'est quand même fort de café ! Fort heureusement, la couverture du 3ème tome indique bien stigmate avec la bonne orthographe. On a frôlé le pire !
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
Vite lu, vite oublié. Quand on fait du scénario au kilomètre, inutile d'attendre plus que cette histoire bien ficelée mais sans originalité et que des personnages-poncifs sans subtilité. Le dessin est réussi mais moins que la série Holmes du même Cécil. A lire pour passer une heure sympa, on est pris par l'histoire, on dévore mais il n'en reste pas grand chose au final.
Mouche et Eustache, deux monte-en-l'air qui s'introduisent la nuit dans les demeures bourgeoises pour les délester de quelques valeurs, entreprennent de faire chanter un baron pervers. C'est le début de leurs ennuis ...
LE RESEAU BOMBYCE est une série très réussie, un incontournable du genre steampunk. Tout y est: un scénario solide traitant d'un sujet de fond noir, très noir (voire carrément glauque), un dessin et une colorisation splendides, des héros complexes dotés de nombreuses fêlures auxquels on s'attache très vite, des méchants redoutables et sans pitié, un univers fantastique mélangeant art déco et ambiance à la Jules Verne ...
Les scènes d'acrobaties nocturnes sur les toits ou celles de poursuites endiablées entre bons et méchants sont un pur régal. Bref, la lecture de cette série me paraît indispensable.
Très bonne série, une intrigue policière extrêmement prenante et des dessins plus que réussis font de cet intégrale un incontournable.
Nos deux héros, complexes et attachants sont exposés à d'impitoyables adversaires plus noirs et névrosés les uns que les autres. La chute sera terrible.
Les 146 pages se laissent dévorées d'un trait, à ne pas rater !
En aparté : Cette Intégrale m'a été offert voila presque 2 ans, & je ne l'avais toujours pas ouvert ! Mais quel double bonheur personnel :
Le premier : de ne pas avoir connu la même frustration que mes acolytes bédéphiles & d'attendre 8 ans avant de connaitre la fin de cette série...
Le deuxième : celui de m'être délecté de cette œuvre qui fait partie désormais de mes indispensables !
MAVERDAVE !!! Quelle claque en terminant cette passionnante histoire !
Mouche & Eustache, les deux personnages principaux de cette intrigue sont captivants de complexité ! On apprend beaucoup d'eux tout au long de la série & ces deux géniaux cambrioleurs qui, au début, nous font marrer tant ils ont l'air de "s'amuser" à dilapider les biens d'hommes richissimes, vont peu à peu se révéler pour nous montrer leurs côtés sombres & torturés conséquences d'un passé tumultueux pour l'un & l'autre...
Les autres personnages ne sont pas en reste quant à l’intérêt qu'ils apportent tous à l'ossature du récit. Zibeline, le Baron, Monocle & j'en passe, tous provoquent en nous au minimum de l'empathie...
Sauf peut-être pour Harcourd, l'un des ignobles protagonistes des "snuff-movies". Son trafic, colonne vertébrale de l'histoire, le mènera inéluctablement vers une fin tragique.
Le scénario de Corbeyran, terminé par Cécil tient la route de bout en bout. Tout est bien ficelé. Jusqu’aux dernières cases "dézoom" très habiles pour l'imagination du lecteur.
Quant au dessin : je ne se serai pas objectif... Je suis fan de Cécil ! L'ayant découvert sur "Holmes". Il fait partie de mes dessinateurs favoris. Son coup de crayon est tout simplement énorme. Ce rendu visuel de Bordeaux, l'architecture, cette énorme case où arrive le zeppelin... pioufffff.... Associé à des couleurs somptueuses, cette ambiance n'est pas sans rappeler celle de Schuiten...
Mon "erreur" est réparée ; j'ai lu, bu, dévoré, cette série à sa juste valeur. Merci MM. Corbeyran & Cécil & surtout merci à ce dernier d'avoir donné une fin à cette tragique mais superbe œuvre..
Une bd totalement indispensable. Graphiquement c'est déjà une grande claque, le graphisme art-déco et 19 ème siècle est superbe. Le scenario est glauque et d'une grande violence mais sans voyeurisme aucun.Les scènes les plus hard étant soigneusement suggérées sans être montrées. Néanmoins ce n'est pas une bd à mettre entre toutes les mains, âme sensible s'abstenir. L'histoire nous tiens en haleine sans être trop longue. Un grand moment de BD qui devrait figurer dans les indispensables.