Rebels (Wood)
La naissance du rêve
Une BD de
Brian Wood
et
Andrea Mutti
chez Urban Comics
(Urban Indies)
- 2016
Wood, Brian
(Scénario)
Mutti, Andrea
(Dessin)
Woodson, Matthew
(Dessin)
Jones, T-Rex
(Dessin)
Kristantina, Ariela
(Dessin)
Bellaire, Jordie
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Lotay, Tula
(Couverture)
Di Giacomo, Julien
(Traduction)
11/2016 (04 novembre 2016) 220 pages 9782365778275 Format comics 292719
1775. La Guerre d'Indépendance éclate entre les treize colonies d'Amérique du Nord et le Royaume de Grande-Bretagne. Parmi les insurgés, le jeune Seth Abbott quitte alors femme et foyer pour mener le plus grand combat de sa vie : celui pour la liberté. Un rêve, mais à quel prix ?
Il est vrai que je m'étais un peu réjoui de lire ces épisodes sur la fameuse guerre d'indépendance dont je ne sais finalement pas grand chose. C'est un sujet assez peu évoqué dans la bd et même au cinéma. Je sais simplement que les colonies se sont rebellées contre l'Angleterre pour gagner la guerre d'Indépendance et devenir plus tard les Etats-Unis d'Amérique à savoir la première puissance économique mondiale. Quelle revanche tout de même sur son histoire.
Il est intéressant de voir comment les familles vivaient à cette époque entre une nature hostile où il fallait bien survivre et l'occupant anglais qui les dépossédait de leurs richesses et de leurs terres. Il est vrai que ces colonisateurs n'avaient pas l'air de commettre un crime contre l'humanité. Il n'est guère question des indiens mais plutôt de la lutte fratricide avec les anglais.
Je n'ai pas été séduit au fil de ma lecture car les récits ne sont pas linéaires. C'est comme des petits bouts de puzzle au milieu d'une histoire générale à savoir le conflit. Cela aurait pu être autre chose de plus palpitant. Oui, c'est assez aride comme lecture.
Des tranches de vie pendant la guerre d’indépendance des 13 colonies nord-américaines. Toutes aussi poignantes les unes que les autres. Elles traitent bien évidemment de la recherche de liberté, du courage, mais aussi de l’absence d’un mari parti à la guerre ou bien encore du courage des femmes lors des batailles et du manque de reconnaissance des nouvelles autorités.
Cela aurait pu être un sans-faute, mais avec cinq dessinateurs différents il suffit qu’il en soit un seul au talent moindre ou différent pour gâcher l’ensemble. Ce qui est le cas ici, mais heureusement uniquement sur 10 pages sur une BD qui en compte 220.
Au final, il s’agit d’un très bon album