R.U.S.T.
1. Black list
Une BD de Luca Blengino et Nesskain chez Delcourt (Neopolis) - 2015
08/2015 (26 aout 2015) 144 pages 9782756054414 Format comics 251277
Rayés de la surface de la Terre par des monstres mécaniques surgis de nulle part, les humains vont devoir leur salut aux pires criminels… An 2100. Lorsque le dernier pilote compatible avec un Robot Unit est tué en combat, le Conseil des Douze Métropoles doit faire un choix. Succomber aux S-Cats, ces créatures mi-organiques, mi-mécaniques, qui ont balayé l’humanité il y a 25 ans et obligé les survivants à se réfugier sous terre… Ou bien faire appel à la Black List et confier les plus puissantes machines dévastatrices jamais construites à de dangereux... Lire la suite
Le dessin reste très léger malgré une excellente coloration. Pour autant, c'est surtout le scénario qui parvient à sauver la mise. Le récit s'installe tout doucement dans une guerre qui ressemble à celle du scénario du film américain Pacific Rim pour ceux qui connaissent. A croire que les histoires sont actuellement fortement influencées par d'autres oeuvres ce qui est tout à fait normale... dans certaines limites cependant.
Pour le reste, grâce à une mise en scène plutôt dynamique, on suivra cette aventure de science-fiction avec un certain plaisir d'autant que notre héros semble être un psychopathe de la pire espèce. Pour l'achat, je ne conseille pas car dans le flot, il y a toujours mieux. Et puis, le parti-pris visuel ne m'a absolument pas convaincu.
Nous voici donc face à une resucée d'Evangélion, mais avec un gros virage "Silence des Agneaux".
Si vous connaissez la trame d'Evangelion, ajoutez-y que les pilotes sont maintenant de dangereux psychopathes (ce qui nous vaut quelques scènes gores), et vous pourrez prédire le scenario de ce 1ier volume.
Ce 1ier volume est sauvé par ces graphismes, dans un style euro-manga (tablette graphique?). J'ai été été assez convaincu par la réalisation des créatures géantes et des décors, même si on peut parler de trés grosse influence Evangelion là aussi.
Par contre, les personnages et les visages sont en retrait, assez basiques.
Belle utilisation des couleurs complémentaires (rouge-vert, orange-bleu), mais palette trop réduite et au final assez lassante.
Entre Evangelion et Pacific Rim, avec des pilotes déjantés.
Le dessin est bon avec un trait fin et précis, les couleurs sont bien choisies et le style accompagne le thème.
Le scénario est assez classique : une invasion de méchas extra-terrestres, un monde post-apocalyptique, l'espoir de l'humanité résidant dans les derniers méchas terriens.
On a du mal à s'attacher à certains (anti-) héros à cause de leur personnalité de psychopathes illustrés par quelque scènes violentes. L'idée est originale mais dans son exposition, la violence est gratuite. C'est le bémol de ce premier tome.
Après une longue introduction, présentant le monde et les protagonistes, le scénario s’épaissit en lançant quelques pistes qui seront certainement développés dans les tomes suivants.
Un bon démarrage pour cette série.