RG
1. Riyad-sur-Seine
Une BD de
Pierre Dragon
et
Frederik Peeters
chez Gallimard
(Bayou)
- 2007
Dragon, Pierre
(Scénario)
Peeters, Frederik
(Scénario)
Peeters, Frederik
(Dessin)
Peeters, Frederik
(Couleurs)
Sfar, Joann
(Préface)
05/2007 104 pages 9782070579075 Autre format 30 à 50 euros 62698
« C'est une fiction, mais si proche de ce que je vis qu'on pourrait s'y méprendre. Le livre montre la réalité d'une mission aux Renseignements généraux, les vraies galères du policier, dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, loin des clichés du superflic ou du "salaud de flic".» Pierre Dragon, co-auteur « L'idée était de retrouver en bande dessinée un polar réaliste et contemporain, comme on n'en voit plus depuis les adaptations de Tardi. Garder la puissance des anecdotes et des personnages réels, mais en les intégrant à un cadre... Lire la suite
Je n'aurais probablement pas lu cette nouvelle si ma vendeuse de bd n'avait pas insisté; et si celle-ci n'avait pas gagné un prix à Angoulême (excusez-moi d'être si "people"!). Je n'aime guère ce genre de format un peu lilliputien. Et puis, le sujet ne me paraissait pas très envoutant.
Du même auteur helvète, je possède le fameux Pilules bleues. Et j'arrive encore une fois au même constat: une bd puissante et de qualité intrinsèquement mais que je n'arrive pas à aimer plus que cela.
Le personnage principal n'est pas des plus sympathiques notamment dans ce premier tome introductif. On suit son quotidien au milieu des planques parisiennes entre le brunch chez l'ambassadeur et les filatures... J'ai beaucoup aimé par contre le décorticage de ce boulot pas comme les autres. J'ai apprécié également le réalisme des situations.
Le tome 2 semble humaniser davantage le personnage principal qui vît une histoire d'amour un peu singulière. Je commence véritablement à apprécier pleinement cette série.
Je pense sincèrement que RG peut plaire à beaucoup de lecteurs. Cependant, il ne faut pas s'attendre à des situations d'actions tonitruantes! Une autre forme de roman policier est née: c'est pas plus mal!
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Un polar honorable qui s'inspire de faits réels puisque le scénariste - qui est également le héros de cette BD - n'est autre qu'un ancien membre des RG. De fait, pas d'esbrouffe, pas de poursuites en voiture ou de fusillades spectaculaires, pas de grosses bagarres ... Au contraire, le scénario montre la réalité du métier de flic tel qu'il est : l'ennui du policier à poireauter et à rester planqué des heures au même endroit afin de surveiller d'éventuels trafiquants, les contraintes politico-administratives liées aux rivalités entre services, les filatures discrètes, etc.
RG est donc une BD réaliste que j'ai plutôt appréciée, même si je ne suis pas spécialement fan du dessin de Peeters que je trouve assez quelconque.
Flic, RG, autant de sigles inquiétants qui ont donné lieu à des mises en images flatteuses et édulcorées où le bien lutte contre le mal. Ici rien de tout cela, notre héros, Pierre DRAGON raconte et se raconte. Dans un quotidien où monotonie rime avec solitude, il doit chercher à coincer les trafiquants tout en subissant la guerre des autres services. Cette ambiance "école primaire" (pour citer l'auteur) nous ramène dans les cours de récré mais avec des vies et de l'argent en jeu ... La violence est donc bien là mais elle semble venir de notre quotidien et peut nous frapper avec une absence d'éthique totale ! Très intéressant.
Pierre Dragon est scénariste et acteur de l'histoire, ce sont ses anecdotes qui sont racontées, romancées dans ce premier tome de R.G., récit policier réaliste très réussi.
u cinéma, j'ai toujours beaucoup aimé les histoires de flic. Surtout les petits flics en civil sans esbroufe, ceux qui mangent de la planque et de la paperasse dans une banlieue ou un quartier pourri et cosmopolite. J'ai été ravi de retrouver tout ça en bédé.
Le ton est très réaliste, on est immergé immédiatement dans l'univers de Pierre Dragon, un flic au physique bourru mais profondément gentil et adepte de la méthode douce. On planque, on partage l'ennui du soum' (mais sans s'ennuyer en tant que lecteur), on croise des indics, on se heurte aux rivalités entre services...
Finalement, l'enquête en elle-même est secondaire, c'est Pierre Dragon qui est intéressant.
Et le dessin de Peeters se prête parfaitement à l'histoire. J'ai adoré certaines planches (je pense notamment au passage en voiture à 5h du mat' avec les reflets sur la carrosserie) et le dessinateur suisse rend parfaitement hommage à la fois aux personnages et aux ambiances qu'il retranscrit.
Je suis très fan du dessin de Peeters, j'étais donc déjà un peu en terrain conquis ! Le récit de RG est assez singulier dans la manière de présenter le travail de ces "super" flics que sont ceux des renseignements généraux ! Singulier dans le sens ou l'on sent la volonté des auteurs de coller le plus à la réalité du travail au jour le jour des ces travailleurs pas tout à fait comme les autres...et pourtant ! Point de James Bond ici mais des gars qui font un travail qui alterne entre ennui (bon dieu ce que ça doit être chiant ces planques), danger (mais quant il s'agit de corriger des petites frappes, pas les boss) et puis diplomatie ! Travail qui est directement la cause de la vie privée décousue et parfois vraiment déchiré, principalement celle de notre (anti-)héros, de ces mecs au final assez attachants. Tous ces éléments font de RG une BD réaliste mais jamais ennuyeuse, servi, et on ne s'en plaindra pas, par un excellent dessin. Très recommandable !
Œuvre de fiction mais inspiré du vécu de l’auteur, nous voilà embarqués dans la vie quotidienne d’un flic des RG. Loin des clichés, Peeters s’attache à nous montrer, à travers le personnage attachant de Pierre Dragon, chargé de surveiller des trafiquants suspectés de financer des terroristes, les vraies galères du policier : les planques, les magouilles politiques, les relations avec les indics, la vie de famille chamboulée.
Au cinéma, j'ai toujours beaucoup aimé les histoires de flic. Surtout les petits flics en civil sans esbroufe, ceux qui mangent de la planque et de la paperasse dans une banlieue ou un quartier pourri et cosmopolite. J'ai été ravi de retrouver tout ça en bédé.
Le ton est très réaliste, on est immergé immédiatement dans l'univers de Pierre Dragon, un flic au physique bourru mais profondément gentil et adepte de la méthode douce. On planque, on partage l'ennui du soum' (mais sans s'ennuyer en tant que lecteur), on croise des indics, on se heurte aux rivalités entre services...
Finalement, l'enquête en elle-même est secondaire, c'est Pierre Dragon qui est intéressant.
Et le dessin de Peeters se prête parfaitement à l'histoire. J'ai adoré certaines planches (je pense notamment au passage en voiture à 5h du mat' avec les reflets sur la carrosserie) et le dessinateur suisse rend parfaitement hommage à la fois aux personnages et aux ambiances qu'il retranscrit.
Vivement le tome 2, je suis pressé de retrouver l'univers de Pierre Dragon.
On est plongé dans la vie quotidienne d'une équipe des RG, en planque, pour établir les preuves d'un trafic
l'histoire est très réaliste et on s'attache aux personnages, dont le principal est co-auteur scénariste, et nous livre une fiction très proche de ce qu'il vit au quotidien.
Le trait de Peeters se prête très bien à l'histoire
On en redemande
J'ai bien aimé. L'intrigue est fluide et accrocheuse, et le dessin tres agréable a regarder.
Le réalisme de ce que peut vivre un agent des renseignements généraux est bien retranscrit (ennui des filatures, blagues "gauloises" entre collègues, rivalités avec les autres organismes tels que la DST). Dragon apparait etre un homme ordinaire, pas un justicier modèle. Il est tout sauf gentil, et n'hesite pas a utiliser tous les moyens qu'il a pour coincer ses cibles, ou réagir a une situation personelle ( vis a vis du nouveau compagnon de sa femme notamment). Au niveau de sa vie plus intime, il fait avant tout ce dont il a envie sur le moment, qu'il s'agisse des femmes ou de l'alcool... Enfin, nous avons l'image d'un monsieur tout le monde, avec les moments qu'il partage avec sa fille, celle d'un père avant tout.
La conclusion est egalement assez intelligente quand aux moyens restreints dont dispose la police quand celle ci se confond avec la politique étrangère.
A lire, ne serait ce que pour sa volonté de distance avec les clichés de la télévision.