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Info édition : N001. Libre adaptation du ''Marin à l'ancre'' de Bernard Giraudeau, paru en 2001 aux Éditions Métailié.
Info édition : Réédition Aire Libre juillet 2020
Info édition : Tirage de tête de la réédition Aire Libre avec une jaquette illustrée, enrichi d'un dessin inédit numéroté de 1 à 777 et signé par le dessinateur et imprimé sur du papier Rives Shetland blanc naturel 250g.
C'est un album à la fois dédié à la mer et aux escales à travers le monde. On suit un matelot à peine âgé de 17 ans dans un voyage initiatique à bord du R97 (numéro de coque du fameux porte-hélicoptère Jeanne d'Arc). Ce matelot va devenir célèbre puisqu'il s'agit de Bernard Giraudeau, le fameux acteur français nominé aux César 2001 qui s'est retiré depuis dans l'écriture. En effet, il s'agit d'une adaptation d'un de ses propres écrits. Il est vrai que Casterman a fait dernièrement appel à Vincent Perez pour réaliser La Forêt. Cette démarche peu commune est intéressante.
La réussite de cet album provient du fait qu'on arrive à ressentir toutes les saveurs exotiques d'un tel périple et surtout d'en apprécier l'ambiance. D'escale en escale, on découvre les histoires de marins et surtout les femmes qui hantent toutes les destinations.
J'aime beaucoup la préface avec ce petit mot de l'auteur : "un marin n'a pas de liaison à part la mer. Il jure de ne jamais oublier une femme qu'il a connue dans un port, qu'il a passionnément aimée. Puis, un soir, la mer s'engouffre pour brouiller les images. Elle l'hypnotise et le marin s'endort. Au réveil, il attend avec impatience les parfums échappés de la prochaine terre". C'est bigrement poétique ! ;)
J'ai beaucoup aimé ce voyage entre douceur et exotisme. Pour l'agrémenter, on bénéficie d'un trait du dessin épuré et parfois chargé de rayures comme pour souligner les différentes atmosphères de ce tour du monde (de Brest la pluvieuse à la chaude Djibouti). Le garçon va devenir un homme en découvrant l'amour au terme de cette aventure qu'on suivra avec plaisir. Un carnet de voyage dépaysant à souhait !
Voyage initiatique de Bernard Giraudeau jeune matelot de 17 ans qui fait son premier tour du monde dans les machines de la Jeanne d'Arc. Certes l'ambiance des ports (bar et filles vénales) est un peu répétitive, mais on est touché par la recherche d'absolu du héros dans cette ambiance. Les dessins style roman graphique sont très expressifs et certaines cartes postales sont réussis, mais je reste un peu sur ma faim des grands espaces et des paysages.
Au total un bon album .
Beaucoup de belles ambiances et de beaux mots dans cette histoire au long cours. Après lecture, des couleurs restent en mémoire. L'élégance du trait aussi. Et des sonorités, comme quelque chose de mélodieux qu'on aime garder dans un coin de sa mémoire.
De la BD qui pète plus haut que son cul. Un dessin péteux pour un récit sans grand intérêt. À en croire l'auteur, les marins ne penseraient qu'à se taper des putes à chaque escale. On ne sait rien du but de leur voyage. J'imagine qu'on n'emmène pas tous ses marins en vacances pour visiter les bordels du monde entier ?...
Faire le tour du monde en bateau, qui n'a jamais rêvé de réaliser un tel périple ? L'état français "offre" cette possibilité aux apprentis marins qui souhaitent s'engager dans la marine de guerre (la Royale). Christian Cailleaux raconte ce voyage en se basant sur les souvenirs de Bernard Giraudeau (de la classe '67).
A bord de la Jeanne d'Arc, Théo, jeune matelot, s'embarque pour un périple aussi bien initiatique que formatif. D'un côté nous suivons l'évolution (l'éducation) de ce jeune matelot de 17 ans qui découvre la vie et de l'autre nous suivons la Jeanne d'Arc au fil des escales. Comme le rythme de la navigation cette BD avance à sa propre "vitesse". En mer, on a le temps de réfléchir, de voir les choses arriver. Sur terre c'est différent, l'escale est courte et on doit profiter de chaque minute. Outre les histoires de marins, de femmes et de boissons, on découvre surtout la beauté du monde et de ses habitants.
Le trait de Cailleaux, directement dans la lignée de Christophe Blain, décrit parfaitement cette ambiance un peu floue du voyage au long court. C'est plus une histoire d'impressions qu'un guide de voyage. Le dessin ne décrit pas minutieusement le voyage, il offre des clefs d'une version possible du monde.
Une BD pour les amoureux du voyage et tout ceux qui aiment rêver devant un atlas ouvert.
Un voyage initiatique aux parfums d'outre mer. Un régal !
Prenez à la plume Bernard Giraudeau, écrivain de Marine et surtout marin dans
sa jeunesse avant de devenir acteur, et au dessin Christian Cailleaux, déjà auteur
entre autres des magnifiques "troisième thé" et "les imposteurs", vous obtiendrez
ce chef d'oeuvre qui raconte le voyage initiatique d'un jeune marin (derrière
lequel se cache Bernard Giraudeau) autour du monde à bord du R97 (numéro de
coque du fameux porte hélicoptères Jeanne d'Arc). J'ai adoré et j'y ai trouvé le
même plaisir qu'à la lecture du "réducteur de vitesse" de Christophe Blain. Bon
voyage !