Quintett
3. Troisième mouvement : Histoire d'Élias Cohen
Une BD de
Frank Giroud
et
Steve Cuzor
chez Dupuis
(Empreinte(s))
- 2006
Giroud, Frank
(Scénario)
Cuzor, Steve
(Dessin)
De Vita, Giulio
(Dessin)
Meephe
(Couleurs)
De Vita, Giulio
(Couleurs)
Germaine, Florent
(Autres)
02/2006 62 pages 280013755X Grand format 53415
Élias est mécano, amoureux du jazz et des machines volantes. (C'est lui qui va baptiser l'orchestre du nom de " Quintett " en hommage aux formations jazz américaines.) En 1916, sur le marché de Pavlos, il tombe sous le charme d'Aleka, une jeune grecque au destin tragique : elle vit sous la coupe de son oncle, un être grossier, qui la roue de coups et n'hésite pas à la prostituer pour s'attirer les mânes de l'armée française. Élias va lier son destin, à la vie à la mort, avec celui de la jeune bergère. Dora, Alban et Élias, que le destin (?) a réunis... Lire la suite
De moins en moins bon. Le dessin est disgracieux au possible, et le scénario vire par moments au ridicule, avec cette histoire d'amour archi-classique et éculée entre un jeune et preux chevalier servant bercé d'illusions et une jeune et jolie paysanne martyrisée. Très décevant.
Un troisième tome qui ne déçoit pas, qui continue même d'entretenir le suspense. On croise, cette fois, le destin d'Elias Cohen, mécano de la base macédonienne qui tombe amoureux d'une jeune paysanne ... mais cette histoire d'amour, comme celles des tomes précédents, va se révéler fort compliquée !
Je commence un peu à fatiguer avec les romances de Quintett. Toujours aucune nouvelle information quant à la grande histoire qui sert de fil conducteur et qui entretient un peu artificiellement le suspense en début et fin de chaque tome. Le charme fonctionne de moins en moins, les personnages sont toujours aussi "simples", ça manque clairement d'un petit quelque chose...
Je continue de parcourir avec plaisir cet entrecroisement de destinées. Ici comme dans le tome précédent, la musique est un peu mise au second plan. L'histoire d'amour entre Elias le mécano talentueux et Aleka la jolie bergère martyrisée par son oncle bien que classique et prévisible est agréable à lire. Le dessin est vivant et servi par des couleurs agréables. On se demande qui sont ces personnages dont on aperçoit les mains au début et à la fin de chaque tome. Cet épisode donne envie de connaître la suite et c'est bien...
Le titre de la série prend son origine dans le fait que 5 personnes du front d'Orient se rassemblent pour constituer un "quintette" qui jazz oblige se transforme en "quintett".
Dans ce groupe, deux femmes, une chanteuse professionnelle -Dora Mars, qui a ouvert le cycle, et Nafsika Vasli dont l'album suit. Parmi les 3 militaires, nous avons Elias Cohen, véritable titi parigot, plein de noblesse qui s'amourache d'une jeune bergère hellène. Laquelle est exploitée, et pire que cela, par son oncle.
Le drame qui couve va bien sûr éclater.
Superbe dessin, qui n'est pas sans rappeler le Gir des débuts, au service d'une superbe histoire.
Finalement le dessin est pas si mal ( ma preference va quand même au tome 1 avec l'excellent Bonin ) , n'ayant pas relu les 2 premiers tomes avant j'ai pas toujours fait tout les rapprochements qu'il fallait. Dans l'ensemble sa ce lit quand même comme un one shot. Niveau scenario c'est une fois de plus assez classique : une ptite histoire d'amour impossible entre une grec et un francais. J'ai bien aimé ce personnage : Cohen, le plus attachant pour le moment. J'ai hate de connaitre la suite et enfin savoir qui sont les personnages du debut
Le meilleur de la série selon moi...
Les dessins sont nickels, très chauds, très faciles d'accès. La force de ces derniers est d'autant plus renforcée grâce à l'expression des visages apportée.
Le scénario est construit, cohérent, pointus, bref, c'est, pour l'instant, le meilleur des trois mouvements actuellement parus.
Du fait que les histoires ne se suivent pas et que les mouvements s'assemblent, je conseille ce tome, pour tous ceux qui souhaitent commencer "agréablement" la série, puis le premier "Dora Mars" et enfin, pour finir, Alban Méric, le moins réussi de tous, du fait des dessins de Gillon, avec qui, j'ai du mal à me familiariser...